30/01/2024
LES LIMITES EN DÉBAT DANS LES CHAMPS DES SCIENCES ET DU VIVANT
Nature du document: Annonces
Mots-clés: Biodiversité , Nature , Paysage , Travail

[Replay] Surtourisme : une fréquentation contre nature ?

De gauche à droite : Marina Léonard (Quai des Savoirs), Lucie Gillot (MAA-Inrae), Florian Chardon, Steve Hagimont, Charlotte Michel et Pierre Torrente.

Dessin surtourisme © Pierre Samson 2024
Surtourisme © Pierre Samson 2024

Des canaux de Venise aux falaises d’Etretat, en passant par les sentiers du Mont Fuji, les ruelles de Santorin ou les quais d’Amsterdam, de plus en plus de lieux peinent à gérer l’afflux de visiteurs. Qualifiée de « surtourisme », cette hyperfréquentation pose notamment question dans les espaces naturels, qui doivent combiner passage des promeneurs, préservation de ces milieux, et maintien des activités humaines existantes. Ceci, dans un contexte de changement climatique qui tend à fragiliser les écosystèmes.
Pourtant, si la fréquentation de certains sites augmente, faut-il parler de « surtourisme » ? Que cache l’emploi tous azimuts de ce terme ? Quel regard portent les acteurs des territoires concernés par ce phénomène ? Croisant les analyses universitaires et les expériences de terrain, cette nouvelle rencontre BorderLine propose de s’interroger sur les atouts mais aussi les limites du tourisme vert. Finalement, quels jalons poser pour une fréquentation véritablement durable et partagée des espaces naturels ? Pour en débattre, la Mission Agrobiosciences-INRAE et le Quai des Savoirs ont ouvert la discussion le mardi 23 avril 2024. Nous vous proposons ici de (re)voir la rencontre.

AVEC LES PARTICIPATIONS DE :

  • Florian Chardon, directeur du Syndicat Mixte Canigó Grand Site. Lire le portrait
  • Steve Hagimont, historien, directeur adjoint du département d’histoire de l’Institut d’études culturelles et internationales (Univ. Paris-Saclay), spécialiste de l’histoire environnementale du tourisme. Lire son portrait
  • Charlotte Michel, créatrice du bureau d’études Usages et Territoires, chercheuse associée au Laboratoire de recherche en Architecture, coordinatrice du projet scientifique « Porquerolles en 2050 ». Lire le portrait
  • Pierre Torrente, directeur du campus des métiers et des qualifications du tourisme pyrénéen (Univ. Toulouse-Jean Jaurès), président de l’association « Transition des Territoires de Montagne ». Lire son portrait

La rencontre s’est déroulée en deux temps : mise en débat de la problématique avec les intervenants (1h00) ; discussion avec tous les participants (1h00).

LA RENCONTRE EN REPLAY

APPEL A CONTRIBUTIONS
Pour préparer en amont la rencontre, diversifier les points de vue et les retours d’expérience, la Mission Agrobiosciences-INRAE a lancé un appel à contributions ouvert à toutes et tous, spécialistes du sujet comme néophytes.

Toutes les contributions :

« Surtourisme : on emploie le mot à tort et à travers », un entretien avec le géographe Rémy Knafou.
Le « sur » tourisme, un point de bascule, Marie-Julie Filipinni, consultante et professeure de tourisme
"Surtourisme" ? L’exemple de l’île d’Aix en Charente-Maritime », un entretien avec Dominique Chevillon, vice-président du Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde
Surtourisme : cherchons de vraies réponses, Samuel Houdemon, directeur de l’agence de développement KIPIK Conseils
« Adapter l’activité touristique aux nouvelles contraintes qui s’imposent à nous », Jean Micoud, directeur du Comité départemental du Tourisme de la Haute-Garonne
Comprendre l’anti-tourisme : entre anxiété culturelle et économique, Francesco Screti, docteur en philosophie et enseignant

Borderline : Les limites en débat dans les champs des sciences et du vivant

Après avoir piloté pendant plus de vingt ans les Controverses européennes, à Marciac puis à Bergerac, la Mission Agrobiosciences-Inrae initie un nouveau cycle d’échanges pluriannuels, au plus près des différents publics concernés, en coproduction avec le Quai des Savoirs. Son fil rouge ? Explorer les champs de tension qui s’exercent aujourd’hui autour de l’idée des limites, qu’elles soient frontière géographique, borne des savoirs, seuil éthique ou finitude des ressources. Des espaces intermédiaires souvent flous, que les uns souhaitent annihiler quand d’autres les voudraient inviolables. Se tenir tout au bord de ce trouble, saisir les états-limites qui traversent les champs des sciences et du vivant, c’est ce que propose BorderLine à partir de septembre 2021. Des débats accessibles gratuitement à tous les publics, laissant une large part aux échanges et aux regards croisés, pour instruire collectivement les points de frictions et les voies possibles, sans partis pris ni évitements. Il donne lieu, à l’issue de chaque rencontre, à la réalisation d’un podcast disponible sur toutes les plateformes d’écoute et ou d’un replay vidéo.

Le Quai des Savoirs. Un allié naturel puisque ce centre culturel de la métropole toulousaine consacré aux sciences, aux innovations, et à la création, invite à reprendre la main sur nos futurs par l’exploration des enjeux des recherches contemporaines et des différents récits prospectifs en cours. Expositions immersives, ateliers de pratique pour petits et grands, spectacles, rencontres publiques, publications numériques, résidences d’artistes… le Quai des Savoirs déploie toute une panoplie d’interactions entre les citoyens, les chercheurs, les créateurs, et les décideurs. En s’associant à la mission Agrobiosciences-INRAE pour interroger les limites en débat dans les champs des sciences et du vivant, il contribue à partager les savoirs, animer le débat public et imaginer des futurs désirables.

Rencontre-débat en partenariat avec le Quai des Savoirs

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SESAME Sciences et société, alimentation, mondes agricole et environnement
BORDERLINE, LE PODCAST Une coproduction de la MAA-INRAE et du Quai des Savoirs

Écoutez les derniers épisodes de la série de podcasts BorderLine :
Où sont passés les experts ?
Précarité alimentaire : vers une carte vitale de l’alimentation ?

Rejoignez-nous lors du prochain débat, le mardi 23 avril 2024.

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