Vigne et agroécologie : Les ferments d’une approche systémique
Les recherches animées par Denis Thiéry (Inra Bordeaux) sont pleinement orientées vers la protection de la vigne. Au cœur de ces recherches, la conjugaison agro-écologie et viticulture constitue une véritable mutation. Comment inclure des grandes idées agro-écologiques dans un monde où, historiquement et culturellement, la protection se fait par des molécules de synthèses phytosanitaires ? Il faut dire que la vigne n’est pas une plante annuelle, c’est un patrimoine qui ne peut pas engager de nouvelles pratiques en prenant des risques tels qu’on peut le faire avec des plantes annuelles.
Reste qu’aujourd’hui, les viticulteurs sont de plus en plus incités à "écologiser" leurs pratiques par les consommateurs et les pays acheteurs. L’agroécologie est un enjeu d’exportation. Une mutation complexe sur laquelle la science de l’INRA s’investit pleinement. Selon Denis Thiéry, tout cela oblige la science biologique qu’il représente à modéliser une approche systémique : travailler en direct avec les viticulteurs mais aussi des micro-économistes et des juristes face aux défis financiers et aux demandes sociétales toujours en mouvement.
Une vidéo à verser au dossier "Agroécologie : un terme aux multiples facettes", édité par la Mission Agrobiosciences, en décembre 2016.
Regardez la vidéo (17’)
"Vigne et agroécologie : Les ferments d’une approche systémique"
par Denis Thiéry, directeur de recherche et responsable de l’unité de recherche Save (Santé et Agroécologie du Vignoble) du centre INRA Bordeaux Aquitaine.
