30/11/2011
Agriculture, alimentation et société. Novembre 2011.
Mots-clés: Mondialisation

Pour comprendre les mutations agricoles et alimentaires, nous devons changer notre manière de regarder le monde (entretien original)

P. Caron ©Cirad

Du 21 au 28 septembre 2011 se tenait au Centre Culturel International de Cerisy-La-Salle, le colloque international : « Agricultures et alimentations dans un monde globalisé ». Rassemblant plus de 90 chercheurs d’horizons, de nationalités et d’âges divers, ce colloque, co-organisé par le Cirad et l’Inra, avec le soutien du Conseil régional de Basse-Normandie et du Ministère de la Culture et de la Communication, visait à mieux saisir, tant dans leurs origines que dans leurs effets, les mutations qui s’opèrent désormais dans les champs de l’agriculture et de l’alimentation.
Ainsi, dans un monde en pleine évolution, et alors que le processus de mondialisation s’accélère et change de visage, les modèles et les conceptions sur lesquels s’appuyaient hier la recherche comme les politiques publiques se trouvent eux-aussi bousculés. Voire inopérants. Pour penser les actions publiques de demain, il convient dès lors d’opérer une mise à plat si l’on veut dégager les pistes à explorer dans l’avenir. Retour, dans cet entretien réalisé par la Mission Agrobiosciences, sur quelques-uns des éléments d’analyse et des pistes soulevées lors de ces journées avec Patrick Caron, directeur du Cirad. Patrick Caron a co-dirigé cette manifestation aux côtés de Bernard Hubert (Inra), de Bertrand Hervieu (MAAPRAT) et de François Purseigle (ENSAT).

Pour comprendre les mutations agricoles et alimentaires,
nous devons changer notre manière de regarder le monde

Mission Agrobiosciences (MAA). Quel était le point de départ de ce colloque ?
Patrick CARON. Ce colloque s’inscrit dans le prolongement d’une réflexion initiée il y a quatre ans à Cerisy, sur les évolutions de l’agriculture en France [1]. Coordonné notamment par Bertrand Hervieu et Bernard Hubert, ce séminaire avait abouti, schématiquement, à la conclusion suivante : dans le système actuel de mondialisation de l’agriculture et de l’alimentation, on ne peut comprendre ce qu’il se passe ici, sans saisir ce qu’il se passe ailleurs. De là, la volonté d’organiser, avec le Cirad, un vaste colloque sur le thème « Agricultures et alimentations dans un monde globalisé » et de repartir du constat alors posé, celui de la difficulté d’appréhender les bouleversements actuels. En effet, les catégories d’analyses habituellement mobilisées par la recherche ne sont plus opérationnelles ni pertinentes pour rendre compte des grandes évolutions du monde. Or, peut-être faut-il le rappeler, l’une des fonctions de la recherche est justement d’éclairer les transformations des situations.
Ces journées font d’ailleurs écho à une autre initiative à laquelle le Cirad a contribué et dont la réflexion rejoint cette nécessité d’un renouvellement des concepts. Il s’agit de la création de « l’observatoire des agricultures du monde » [2] par la FAO, il y a quelques mois.

MAA. Pourriez-vous nous donner un exemple de phénomène ou d’évolution que la recherche a des difficultés à saisir ?
P. Caron. J’en donnerais trois. Jusqu’à présent, les différentes nations du globe étaient classées selon trois grandes catégories : les pays développés, les pays en voie de développement, et les pays sous-développés. Or cette classification selon le degré de développement est complètement dépassée : certains pays sont en croissance, d’autres émergents, moins avancés ; certains pays dits développés peuvent être qualifiés d’industrialisés, d’autres se trouvent en situation de faillite, etc.. De même, la distinction Nord-Sud, souvent utilisée, n’a plus de réalité : on trouve des caractéristiques du Nord au Sud, et du Sud au Nord. Nous sommes face à une nouvelle donne géopolitique.
De fait, rester dans ces catégories anciennes ne permet pas de comprendre les évolutions. Ce constat est clairement apparu lors de la première séquence du colloque ("la qualification") visant à sortir des fausses évidences [3].
Le deuxième exemple porte sur un ensemble de processus émergents, que l’on voit apparaître par des signaux faibles et d’autres un peu plus forts, processus dont on ne saisit pas encore précisément ni les tenants, leurs origines, ni les aboutissants, leurs impacts sur les évolutions futures. Ainsi en est-il notamment de la financiarisation du secteur agricole, phénomène qui s’est considérablement accru depuis la crise financière et alimentaire mondiale de 2008 et qui se manifeste, notamment, par l’achat ou la location sur le long terme par des groupes étrangers de terres agricoles – ce que l’on désigne également par les termes d’accaparement ou d’appropriation des terres. Auparavant, on n’évoquait pas ces processus, soit parce qu’ils n’existaient pas ou qu’ils se traduisaient différemment. La colonisation a constitué une forme d’appropriation foncière mais cette dernière prend désormais corps au travers de formes totalement renouvelées.

Et le troisième exemple ?
Il concerne l’agriculture familiale. On en parle beaucoup. Mais en la matière, le pluriel s’impose. Celle-ci revêt en effet des configurations bien différentes, aussi bien au sein d’un même pays que d’un pays à l’autre. Par ailleurs, l’exploitation dite familiale ne l’est plus toujours. En France, sur bon nombre d’exploitation, l’époux ou l’épouse ne travaille plus sur place mais possède une autre activité. De fait, cette notion ne rend plus compte des fortes recompositions de l’organisation du travail dans le monde professionnel agricole. Et persister à la mobiliser, c’est enfermer cette profession dans une image ancestrale et figée, bref une vision réductrice.
Les concepts dont on s’est dotés il y a quelques décennies ne sont plus suffisants. Tant d’un point de vue statistique - pour appréhender la diversité des formes d’organisation de l’agriculture – que politique, pour concevoir des plans d’action.

Les modèles dont nous disposons ne sont donc plus du tout en lien avec la réalité. Pour autant, avez-vous réussi à esquisser d’autres grilles de lecture pour appréhender les choses ? Sur cette question, par exemple, des agricultures familiales et de l’agriculture de firme qu’on leur opposait traditionnellement…
Comme je l’évoquais précédemment, la première séquence du colloque – le "tour de plaine" - a permis d’identifier les spécificités comme les convergences propres à chaque pays ou groupes de pays, mais aussi de montrer que certains modèles reposaient sur des idéotypes caricaturés. En clair : d’une part, la réalité est bien plus diverse et complexe qu’il n’y paraît ; et, d’autre part, les oppositions anciennes ne permettent pas de répondre aux questions du moment. Bien évidemment, ce constat ne nous a guère surpris ; nous en avions l’intuition. Par exemple, si l’on prend le vieux débat sur les agricultures dites modernisées et celles dites familiales, nous disposions déjà de plusieurs modèles – les fermes d’Etat dans les Pays d’Europe centrale, les latifundiaires, les agricultures de rente…
Reste la question de la qualification de cette nouvelle réalité. A ce stade, nous avons eu un débat très intéressant sur le sens que revêt celle-ci, et ce pour la raison suivante : qualifier est déjà un acte politique. On ne peut pas se défaire de cette dialectique entre l’acte de nommer les choses et la mise en politique des choses nommées.
Ceci nous a conduit à dégager une seconde conclusion lors de ce premier tour de table, que je synthétiserai ainsi : face à cette complexité du réel, l’enjeu qui se pose désormais est d’apprendre à reconnaître et à gérer cette diversité, en termes politiques notamment. Et non plus promouvoir ou ne reconnaître qu’un seul et même modèle. Cela suppose, par exemple, d’appréhender les recompositions à l’œuvre et de saisir les complémentarités. Le développement économique et social, l’aménagement du territoire, l’ingénierie écologique, sont autant de domaines pour lesquels la diversité des formes de production constitue un sérieux atout. Dans ce contexte, l’acte politique doit permettre d’encadrer cette diversité – non pas au sens dictatorial – mais afin qu’elle exprime tout son potentiel de richesses.

Cette question de la gestion de la diversité par l’action publique, et de fait par les politiques publiques et les politiques agricoles, est l’une des conclusions maîtresses de ce tour de plaine.

Vous décrivez un contexte d’éclatement des modèles et une difficulté à embrasser la diversité. D’un point de vue scientifique, y a-t-il des objets plus sujet à controverse ? Et, à l’inverse, des points de consensus, des représentations partagées ?
Ces journées n’avaient nullement pour objectif de rechercher un consensus ou de résoudre les divergences. Au contraire. Nous sommes partis du principe que la controverse est source de programmation scientifique : ce sur quoi nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord peut alimenter de manière originale et pertinente la programmation de nos institutions. D’ailleurs, nous avions organisé, le samedi 24 septembre après-midi, une "disputatio", une controverse publique entre deux personnalités qui portent chacune une vision de l’agriculture : d’un côté, Hans Herren, président du Millénium Institute et vice-président de l’IAASTD (International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development) [4] ; l’homme défend une vision d’intégration de l’écologie et des questions environnementales dans la production agricole, autrement dit le modèle de l’agro-écologie. De l’autre, Carl Hausmann, qui est vice-président du CGIAR – groupe consultatif pour la recherche agricole internationale [5] ; il a axé son intervention sur l’effet d’entraînement que joue la technologie. Cette mise en débat de deux modèles de futurs agricoles constituait un temps fort, ouvert à tous, souhaité par Cerisy.
J’aimerais également préciser une seconde chose concernant l’originalité de ce colloque. Nous avons souhaité mettre l’accent sur les jeunes : étaient conviés à ces journées de jeunes doctorants qui ont assisté à ces échanges puis livré leur analyse lors de la dernière séquence de cette manifestation.

Dans le champ de l’alimentation et de l’agriculture, et en réaction au processus de mondialisation, le terroir apparaît pour beaucoup comme une piste à privilégier, un modèle qui permettrait tout à la fois de "relocaliser" les productions et de respecter les cultures alimentaires. Est-ce quelque chose que vous avez abordé ?
En tant que géographe, j’ai travaillé sur la question du territoire. Je vous répondrais donc tout autant en regard de mon domaine de compétences qu’en fonction des éléments de réflexion posés à Cerisy.
J’aimerais en premier lieu faire une remarque d’ordre sémantique. Terroir et territoire sont parfois employés de manière indifférenciée alors qu’ils ont un sens précis. Le premier désigne initialement une unité géophysique alors que le second fait référence à une institution, c’est-à-dire à des accords passés entre un groupe d’acteurs pour se donner une image et une identité collectives. Pourtant, lorsque l’on parle aujourd’hui du terroir, c’est plutôt avec le sens de territoire, de structuration d’une identité. Par ailleurs, j’aimerais rappeler que la notion de territoire peut être employée de la même manière à des échelles différentes, qui ne se cantonnent pas strictement au local et à la proximité.
Pour répondre plus précisément à votre question, nous avons effectivement évoqué cette piste lors de la troisième et dernière séquence du colloque, celle de l’interprétation. Nous avons alors dégagé cinq pistes de questionnements dont la recherche peut s’emparer. L’une d’entre elles aborde les notions de terroir et de territoire et pourrait être résumée ainsi : il y a, aujourd’hui, un enjeu majeur à refonder l’action publique et, dans ce cadre, à reconsidérer le rôle de l’agriculture.
Dans quel contexte se déploie l’action publique ? A travers deux types d’institutions majeures que sont l’Etat et le marché. Or il est à présent admis que l’une comme l’autre présentent des défaillances. Dès lors, le territoire ne peut-il être une institution à part entière capable de participer à la refondation de l’action publique, d’opérer un lien entre les dynamiques d’actions collectives et la formulation des politiques publiques ? On peut le penser au regard de ce qui a été fait avec les démarches de labellisation – AOC, IGP
Nous avons par exemple évoqué, lors de ces journées, les formes de commercialisation de proximité que sont les AMAP [6] avec, notamment, des retours d’expérience. Ceux-ci visaient à voir comment les notions de terroir et de proximité nous amènent à repenser l’action publique, mais aussi l’Etat et le marché. Pour ce dernier, on peut par exemple élargir la réflexion aux différentes formes d’échanges qui existent, et non strictement les échanges marchands.

C’est-à-dire ?
Tout ce qui relève du don, du contre-don, des solidarités. Sans revenir aux formes ancestrales de troc, d’autres pistes peuvent être envisagées. Ce qui implique d’abord de s’interroger sur la manière dont ces échanges non marchands prennent corps et fonctionnent dans la société. Cette nécessité d’aborder ce type d’échanges se justifie en outre par celle d’éviter l’écueil suivant : réduire l’échange au marché aboutit justement à ne pas savoir traiter ses défaillances. Pour autant, s’intéresser aux formes d’échanges non marchands ne signifie pas un rejet du marché ; celles-ci ne doivent pas être lues comme "un contre-marché". Notre démarche vise essentiellement à en diversifier les approches afin de mieux saisir les différents jeux de règles entre les acteurs.

Il s’agit de l’une des cinq pistes esquissées à l’issue de ces journées. Quelles sont les quatre autres ?
La première a pour objectif une meilleure compréhension des processus de globalisation. Quels sont les facteurs qui les génèrent ? Comment mieux repérer ou encore réguler ces phénomènes ? Quelles sont leurs conséquences et leurs déclinaisons locales – les processus ne se traduisent pas du tout de la même manière d’un lieu à l’autre… Telles sont quelques-unes des questions qui se posent.
Deuxième piste : comment peut-on, dans ce contexte, repenser l’acte technique ? Celui-ci ne doit pas se limiter à la production de technologies destinées à innover ; il doit intégrer des dimensions éthiques et les dimensions sociétales du changement technique.
Le troisième axe porte sur les recompositions des formes d’organisation de la production et les difficultés de qualifier celles-ci. C’est, typiquement, notre précédent débat sur les agricultures familiales avec in fine la mise en politique de ces questions.
En dernier lieu, il s’agit de questionner le lien entre l’agriculture et l’alimentation. Ce dernier est de deux ordres. D’un côté, on observe une dissociation entre les deux. Du fait de l’urbanisation de nos sociétés et de l’allongement des chaînes alimentaire, certains enfants ne font plus le lien entre la matière première brute – un poulet, un poisson – et le produit qu’ils ont dans l’assiette. De l’autre, le destin de l’agriculture est lié à celui de l’alimentation. On ne peut, à cet égard, penser le devenir de la première sans intégrer les évolutions de la seconde. Selon la FAO, il faudrait accroître la productivité de 70% à l’horizon 2050. Certes. Reste que cela dépend avant tout de l’évolution des modes de consommations. Dès lors ne faut-il pas partir de ceux-ci pour repenser cette question ?

Si je vous suis bien vous inversez la démarche. Il faudrait raisonner à partir des cultures alimentaires puis envisager ensuite les questions que cela pose en termes de production.
Je ne vais pas jusqu’à l’inverser mais bien jusqu’à poser la question inverse. Le colloque avait pour intitulé « Agricultures ET alimentations dans un monde globalisé ». A l’issue de ces journées, nous nous sommes aperçus que nous avons systématiquement pris comme porte d’entrée l’agriculture et non l’alimentation. Or il nous semble pertinent de diversifier nos approches.

A partir de toute cette matière, quelles sont les pistes opérationnelles qui se dégagent pour le Cirad ?
L’idée est que ces cinq pistes sont autant de thèmes sur lesquels s’initient des dynamiques collectives et de réflexion, qui aboutissent in fine à de la programmation scientifique. Mais avant cela, il est primordial de mon point de vue de diffuser le contenu de ces journées. Ceci se fera sous la forme d’articles scientifiques et de numéros de la série "Perspectives" [7] du Cirad. Autrement dit, je n’en tire pas de conclusions immédiates en terme de programmation ; ma volonté est plutôt de stimuler des dynamiques de rédaction avec l’espoir que celles-ci engendrent de nouveaux projets de recherches, des séminaires, de nouveaux ouvrages. A partir de cette dynamique de réflexion, je laisse émerger ce que les collectifs jugeront bon d’entreprendre.

Propos recueillis par Lucie Gillot, Mission Agrobiosciences, novembre 2011.

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[1Colloque "De l’étude des sociétés rurales à la gestion du vivant : 50 ans de savoirs confrontés", du 19 au 26 septembre 2007, dont est issu l’ouvrage « Sciences en campagne. Regards croisés, Passés et avenir », Hervieu B. et Hubert B. dirs, Colloque de Cerisy, Editions de l’Aube 2009

[2En savoir plus : http://www.cirad.bf/fr/oam.php

[3Rappelons que ces journées étaient structurées autour de trois temps : « le temps de la qualification (sortir de l’évidence, via l’illustration et la caractérisation des transformations observées en différents pays et continents) ; le temps de l’analyse et de la prospective (saisir les forces et formes qui se dessinent en termes de sécurité alimentaire, d’alimentation et de nutrition) ; le temps de l’interprétation (définir les processus d’innovation, de différenciation et d’exclusion). »

[4Expertise inter-gouvernementale pilotée par la Banque mondiale (2004-2008), similaire dans son fonctionnement au GIEC, mais axée sur l’agriculture. Pour en savoir plus : www.agassessment.org/

[5« Créé en 1971, le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) est un partenariat stratégique rassemblant divers donateurs qui appuient 15 centres internationaux travaillant en collaboration avec des centaines de gouvernements, d’organisations de la société civile et d’entreprises privées de par le monde. Parmi les bailleurs de fonds du CGIAR figurent des pays en développement et des pays industrialisés, des organisations internationales et régionales et des fondations privées ». http://www.cgiar.org/languages/lang-french.html

[6Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne

[7Créée par le Cirad, « Perspective » est une publication accessible gratuitement qui présente, en quatre pages, sur la base des travaux de recherches et d’expertise, une idée ou une politique novatrice sur une question du développement durable, stratégique pour les pays du Sud. Ses objectifs : nourrir les débats, faire évoluer les idées, aider à la décision. En savoir plus : http://www.cirad.fr/publications-ressources/science-pour-tous/%28type%29/perspective-policy-brief

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