Agroécologie : qui est (vraiment) prêt à coopérer ?
Avec la loi d’avenir qui lui est consacrée, l’agriculture opère un virage tant agronomique que symbolique : celui de l’agroécologie. Pour bien des analystes, ce projet d’une agriculture qui allie performances économiques et écologiques implique une étroite coopération entre acteurs d’un territoire : pour mutualiser les achats de matériel, échanger sur les pratiques, réduire les coûts de main d’œuvre, valoriser la production… Pour ce faire, la loi prévoit la création d’un outil, le GIEE - le groupement d’intérêt économique et environnemental.
Reste cette difficulté connue de tous : coopérer ne se décrète pas. Ainsi tout regroupement d’acteurs autour d’un même objectif n’induit pas spontanément une dynamique de coopération durable et fertile. Une réalité qui oblige à regarder d’un peu plus près ce qu’implique ce projet agroécologique : sur quelles bases - économiques, culturelles, territoriales... - construire la coopération ? Quelles sont les difficultés à surmonter ? Autant de questions abordées par cette séquence, organisée en juillet dernier par la Mission Agrobiosciences à l’occasion des 20èmes Controverses européennes de Marciac Pour des territoires vivants... Faut que ça déménage !.
PHOTO : Véronique Brill
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