26/09/2012
Dans le cadre de la journée d’étude de l’Académie d’Agriculture de France. Septembre 2012
Mots-clés: Ville-campagne

Scénarios pour des régions agri-urbaines (publication originale)

J. Viard ; P. Denoux ; P.Donadieu

Comment expliquer ce regain d’intérêt des villes pour l’agriculture et les campagnes ? Tel était le point de départ de la journée d’étude de l’Académie d’Agriculture de France - Villes et campagnes à la croisée de nouveaux chemins. Vers un nouveau contrat villes-campagnes-, organisée le 23 mai 2012 à l’Hôtel de Région Midi-Pyrénées, avec le concours de la Mission Agrobiosciences. A l’heure où l’exode rural n’est plus qu’un lointain souvenir, cette journée se proposait de mieux saisir les relations entre ces deux espaces de moins en moins distincts, la campagne ayant perdu sa dominante agricole tandis que la ville se dilue de plus en plus dans le péri-urbain.
Un changement des représentations, des conceptions, des regards posés sur ces espaces, et de ce qui en est le reflet et la traduction : le paysage.
Qui mieux que le géographe Pierre Donadieu, professeur à l’Ecole nationale supérieure du paysage (Versailles), pouvait analyser les évolutions des paysages des aires urbaines, plus précisément dans leur rapport à l’agriculture. Une analyse qui le conduit à identifier trois types de processus, dont il détaille, dans cet exposé, les ressorts.

Précisons que Pierre Donadieu sera l’un des invités de la table ronde "L’agriculture urbaine, entre terrains d’entente et champs de tension", co-organisée par la Mission Agrobiosciences et l’INP-Ensat, le 4 décembre 2012.

Scénarios pour des régions agri-urbaines

Pierre Donadieu. En 1994, Jean Viard dans « La Société d’archipel » écrivait : « Ville et urbanité ne se recoupent plus clairement, l’urbanité a franchi les limites matérielles de la première, pour tendre à ce que Lewis Mumford, un théoricien de l’urbanisme américain appelait la « Cité invisible » qui est un au-delà de la ville aux frontières floues, somme des territoires d’archipel des gens en relation directe avec la ville. ». Jean Viard avait déjà tout dit et il l’avait même écrit avec « La campagne inventée » en 1977. C’est-à-dire que ces mouvements qu’il nous a présentés, cette accélération de la société, représente une dynamique qui est en cours sous nos yeux mais n’entraîne pas chez les acteurs politiques et chez les acteurs sociaux de prise de conscience réactive pour s’adapter à cette transformation. Car ce qu’il a décrit comme une dynamique essentiellement sociale est une dynamique dont, finalement, nous ne prenons pas conscience. Il y a une rupture qui est inconsciente. On réagit beaucoup plus vivement lorsqu’il y a une grande tempête, lorsqu’il y a un événement naturel, un séisme. Il y a, à ce moment là, une grande émotion collective. Mais lorsque se produit une transformation lente et imperceptible des villes et des campagnes, nous n’en prenons pas conscience car elle n’est pas terrifiante. Et c’est cela qui pose problème et qui fait qu’aujourd’hui nous sommes extrêmement résistants à toute adaptation.

Paysages sous influences

Ce que je vais vous présenter en termes de scénario, c’est en fait la réponse à une question : comment est-ce que cette société qui ne veut pas s’adapter change pourtant malgré elle ? Comment les rapports à l’espace et à la nature de cette société, c’est-à-dire au paysage, peuvent-ils être décrits, très succinctement, selon les directions prises ? Car entre ces directions possibles, il est nécessaire d’arbitrer et cet arbitrage implique les pouvoirs politiques. Le pouvoir politique républicain, celui du débat démocratique, c’est aussi celui des débats locaux au niveau des régions urbaines dont je vais parler. Car les décisions locales ne renvoient pas toujours à la centralité gouvernementale qui prend soin de produire un discours d’apaisement.

Donc la question est là et Jean Viard l’a bien dit : Comment cette société rurale qui n’avait que très peu réagi à son support matériel de vie et de production, la campagne, comment la concentration en Europe de 80% de la population dans les villes et les régions urbaines entraîne-t-elle un autre rapport entre ville et campagne, qui est aujourd’hui en construction. Même si ce n’est pas une construction aussi rapide, aussi réactive qu’on pourrait l’imaginer. Ce que je vais vous apporter, c’est le point de vue d’un géographe des paysages.

La question que je vais poser est la suivante : quelles forces économiques, sociales, culturelles produisent les paysages qui nous intéressent ? Je ne vais pas parler des paysages des campagnes profondes comme on les appelle souvent. Je vais évoquer les paysages dans un périmètre que l’on nomme la région urbaine ou l’aire urbaine. Il s’agit d’une notion qui apparaît aujourd’hui chez les scientifiques et qui consiste à dire que la ville ancienne, compacte n’est plus opérationnelle. Donc, il faut prendre en compte l’agglomération avec l’espace non urbanisé, non construit, qui dépend de la ville où plus exactement que la ville devrait s’approprier de manière plus hiérarchisée, plus explicite, plus claire, plus débattue, plus démocratique. De façon à ce que les acteurs qui vivent sur ces espaces, acteurs forestiers, mais surtout acteurs agricoles, puissent être effectivement associés à la vie urbaine, à sa sécurité, à son alimentation, à son confort et à ses loisirs.
D’où la question : comment les espaces agricoles, jardinés, naturels aussi comme les cours d’eau et les étangs, peuvent-ils être associés à la ville dans un périmètre qu’on appellera « la région urbaine » et pour lequel finalement le terme le plus efficace pour désigner ces espaces est la notion d’infrastructure. Et je parlerai d’infrastructure de nature et de paysage au sens très large c’est-à-dire d’espaces non bâtis qui vont être produits selon les trois scénarios que je vais vous expliquer très brièvement.

Des villes agricoles aux villes-natures : trois types de paysages

En fait, je distingue trois modèles correspondant habituellement à trois types de paysages. A trois processus géographiques différents qui produisent ces paysages. Et qui avec les acteurs politiques, économiques, privés ou publics sont à l’origine des productions de ces formes paysagères.
Le premier modèle correspond aux villes agricoles qui ont gardé à leur périphérie ou parfois à l’intérieur du tissu urbain des entreprises agricoles soumises à toutes les difficultés qui ont été citées. Qui sont souvent spécialisées comme dans la région de Toulouse où dans la région parisienne et sont essentiellement de céréaliculture mais qui peuvent être aussi d’élevage ou de viticulture. Cette agriculture a été rejointe par la ville, au cours de l’étalement urbain, par l’agrandissement des villages et des bourgs autour des villes. Et pour l’essentiel, les agriculteurs dans ces types d’agricultures ne se préoccupent pas de la ville et de ses marchés. Leurs marchés sont nationaux, régionaux parfois, mais aussi internationaux. Ces villes agricoles existent par exemple comme villes viticoles dans la région bordelaise ou autour de Montpellier.

Un deuxième type de villes correspond à ce que j’appelle les villes-natures ou agro-écologiques où la question de la nature va se poser et où la modification des produits dans la direction de l’agriculture biologique va nous interpeller ; questions posées par les consommateurs, questions posées également par les habitants de ces régions. Dans ces villes l’agriculture et les entreprises agricoles vont de plus en plus se tourner vers les biens environnementaux et les services alimentaires et de loisirs à la ville. Le marché se déplace schématiquement vers la production de biens environnementaux, de biens de nature et de ses services. Par exemple : l’équitation, les fermes pédagogiques, les circuits courts de commercialisation, les cueillettes directes, le maraîchage, etc. ; toutes ces évolutions qui touchent des entreprises agricoles et qui sont apparues dans toute l’Europe, persistent et se développent.

Et puis, il y a ce que j’appellerai la ville jardin où la ville paysage, c’est-à-dire une ville dans laquelle il n’y a plus d’agriculteur au sens évoqué précédemment mais où le relais des biens de nature, des services de nature, des services de loisirs, des services de paysage est assuré par les services publics, les services techniques des espaces verts, les services municipaux.

Désagricolisation, naturalisation, paysagement : ces processus qui transforment la région urbaine

Voilà les trois modèles. Dans lesquels il y a trois types de processus géographiques qui sont à l’œuvre. Pour lesquels on n’arbitre pas en général sur la manière dont ils doivent se hiérarchiser dans les collectivités. Il y a d’abord ce que j’appelle tout simplement la « désagricolisation », la disparition progressive de ces agriculteurs remplacés par des praticiens de plus en plus urbains qui sont de plus en plus nombreux et plus jeunes. Cette « désagricolisation » se fait par le relais des services techniques municipaux qui sont en situation non plus de produire des jardins publics mais finalement de gérer des terrains acquis par la puissance publique et qui vont devoir rester dans ses infrastructures agroforestières et être gérés selon des modalités différentes de l’échange commercial habituel.
« Désagricolisation » mais aussi « reagricolisation » c’est-à-dire selon un projet politique, un projet agri-urbain qui permet de réinstaller des agriculteurs qui ont envie collectivement ou de manière plus individuelle, de se tourner vers ces marchés des régions urbaines.

Il y a aussi un deuxième type de processus que j’ai appelé la naturalisation. C’est-à-dire l’introduction dans les pratiques agricoles de production de biens et de services de nature, de biens environnementaux, ne serait-ce que par rapport aux questions planétaires que sont celles du réchauffement climatique, de la séquestration du carbone, de la biodiversité. Ces questions sont posées à la fois aux citoyens, aux habitants et aux pouvoirs publics locaux : ces derniers étant bien sûr le relais quand cela existe des mesures gouvernementales dans ce domaine. Naturalisation et verdissement de la ville augmentent les espaces d’infrastructures vertes et aquatiques et en principe contribuent à une meilleure habitabilité de la région urbaine.
La naturalisation de la ville suppose sa dénaturalisation qui est le processus inverse. Celui-ci va s’effectuer au profit de modèles d’urbanité beaucoup plus classiques : le bâti et les espaces verts comme les jardins et les parcs publics. Car le dernier processus qui affecte les apparences de la ville est celui du paysagement (du « landscaping ») c’est-à-dire de la production du décor. Il a pour objet la mise en formes urbaines et produit une meilleure attractivité de l’espace public, de l’agglomération, de la région urbaine par rapport à tous les phénomènes de concurrence qui existent entre ces agglomérations au niveau d’une région. Il existe des concurrences entre les villes et finalement la plus attractive, c’est celle qui va à la fois accueillir des entreprises et attirer de nouveaux habitants.

Voilà les différents processus qui transforment la région urbaine : désagricolisation et réagricolisation, naturalisation et dénaturalisation, paysagement et dépaysagement ; tous ces processus sont à l’œuvre et sont en mesure de contribuer à interpréter l’état et la dynamique des espaces urbains et périurbains. Ainsi que les rapports sociaux et politiques liés à la production de ces espaces et qui aujourd’hui doivent être débattus dans le cadre d’un contrat périurbain nouveau entre villes et campagnes.

L’inversion du regard porté sur la ville et la campagne, un point essentiel

Je vais terminer sur deux aspects : Il existe depuis quelques années l’idée d’une inversion du regard sur la campagne comme sur la ville. Cette inversion du regard émerge dans le cadre des nouveaux contrats que nous évoquons, de cette autre façon de vouloir produire les nouveaux quartiers collectivement avec les politiques, les acteurs publics et privés. Il y a une condition essentielle à ce changement qui est cette inversion du regard que je vais résumer.

Car il y a deux types d’inversions, celle des urbanistes, des services techniques des villes qui leur permet de voir l’espace agricole périurbain, intra urbain, non pas comme un espace de réserve foncière mais comme un espace d’infrastructures vertes durables communes à la ville et à la campagne. Cette approche est extrêmement difficile dans la culture urbaine et dans la culture des services de la ville parce que tout simplement la culture agricole n’est pas présente dans la formation des praticiens urbains et cette déficience est un handicap considérable.
Une deuxième inversion du regard, symétrique, existe qui est celle des agronomes et celle des agriculteurs vis-à-vis du milieu urbain et vis-à-vis de la demande sociale. Elle existe aujourd’hui et se construit à travers les jardins communautaires, les jardins partagés et autant d’initiatives locales qui réclament aujourd’hui une évolution des métiers pour faire apparaître une autre façon d’être agriculteur ou horticulteur dans la ville, avec la ville et pour la ville.

Je terminerai par quelque chose qui me paraît tout à fait essentiel : le mot qui résume le mieux la condition de ces contrats c’est la reconnaissance, la reconnaissance mutuelle des acteurs que je viens d’évoquer.

Pierre Donadieu
Conférence donnée dans le cadre de la journée d’étude de l’Académie d’Agriculture de France, "Villes et campagnes à la croisée de nouveaux chemins. Vers un nouveau contrat villes-campagnes". Cette journée a été organisée par l’Académie d’Agriculture de France, avec le concours de la Mission Agrobiosciences et le soutien de la Région Midi-Pyrénées, le 23 mai 2012 à l’Hôtel de Région Midi-Pyrénées (Toulouse).

Dans le cadre de cette journée d’étude, on peut lire également :

  • Il n’y a plus de césure ville/campagne. Exposé de Jean Viard, sociologue, directeur de recherche au CNRS et au Cevipof
  • La ruralité, un laboratoire interculturel. Exposé de Patrick Denoux, Professeur de Psychologie interculturelle, Université d’Amiens.

    Les Actes de cette journée d’étude seront publiés par l’Académie d’agriculture de France.

    Pierre Donadieu est géographe et agronome, professeur à l’Ecole nationale supérieure du paysage (Versailles) et chercheur Inra, à l’Unité SAD-APT (Paris-Grignon), équipe Proximités.
    Spécialiste des processus de transformations des paysages et des politiques publiques de qualification de ces paysages, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont : "Campagnes urbaines", en 1998 ; "Le paysage entre natures et cultures", en 2007 ; et, tout récemment, "Sciences du paysage", entre théories et pratiques (Lavoisier, Ed Tec & Doc, 2012).
Exposé de Pierre Donadieu, géographe et agronome, professeur à l’Ecole nationale supérieure du paysage (Versailles)

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