28/09/2012
Dans le cadre de la journée d’étude de l’Académie d’Agriculture de France. Septembre 2012
Mots-clés: Ville-campagne

La ruralité, un laboratoire interculturel (publication originale)

P. Denoux. Photo de V. Brill pour la MAA

En introduction de la journée d’étude Villes et campagnes à la croisée de nouveaux chemins. Vers un nouveau contrat villes-campagnes organisée en mai 2012, la Mission Agrobiosciences avait sollicité, après ceux du sociologue Jean Viard et du géographe Pierre Donadieu, le regard de Patrick Denoux, Professeur de Psychologie interculturelle, Université d’Amiens.
Alors que les rapports villes-campagne sont généralement abordés sous l’angle de l’expansion du monde urbain et d’une diffusion de ses modèles, ce spécialiste des questions culturelles, propose de prendre le contre-pied des tendances actuelles. Et d’aborder ces questions du point de vue de la campagne.
Loin, bien loin, des visions idéalisées, Patrick Denoux dresse d’emblée le constat suivant : si l’on assiste depuis un siècle à une liquidation du monde rural, celle-ci n’est pas encore entrée dans les esprits. Une situation dont il analyse ici les multiples conséquences, épinglant les paradoxes, insistant sur les ressorts culturels et symboliques. Au fil de cet exposé d’une grande richesse, il esquisse pas à pas les bases du nouveau contrat ville-campagne.

La ruralité, un laboratoire interculturel

Patrick Denoux. Ma spécialité étant le contact culturel, je tenterai de relire les mouvements qui ont été analysés précédemment sous un angle à la fois psychologique et culturel. Nous sommes tous d’accord pour constater que les démarcations entre ville et campagne s’estompent, au point que le rural loin de pouvoir être réduit à une essence, se caractérise véritablement par la trajectoire entre le monde urbain et un univers qualifié d’extra-urbain. Pour ma part, je maintiendrai néanmoins l’idée d’un milieu rural, parce que je voudrais inverser le regard. Généralement, sur cette question urbain/rural, la tendance consiste à adopter la perspective de l’expansion du monde urbain, l’effusion des modèles urbains, la propagation des représentations urbaines vers ce que nous qualifiions, antérieurement, de monde rural. Prenons maintenant le point de vue inverse, le contre-pied : en effet, personne ne nous dit de quel œil la campagne regarde ce mouvement. Pour ce faire, je vais commencer par deux constats, qu’il est bon de rappeler.

De l’introuvable campagne

D’abord, pourquoi nous posons-nous cette question de la relation entre ville et campagne ? Un simple exemple : dans le triangle équilatéral de 300 km de côté, Lille-Amsterdam-Frankfort (45 000 km2), à cheval sur quatre pays (Belgique, France, Hollande et Allemagne) et comportant de grandes métropoles comme La Haye, Anvers ou Bruxelles, la densité [1] est de 450 habitants au km2. Prenons maintenant le triangle de même surface Toulouse-Bordeaux-Limoges : il compte une densité à peu près dix fois moindre. Il y a là une différence importante, qui nous indique que nous avons à choisir entre deux « mondes ruraux », qui d’ailleurs ne le sont déjà plus comme cela a été amplement souligné. De quel rural parlons-nous ? Celui de l’indistinction presque totale entre des concentrations urbaines et des espaces plus ou moins désertifiés ou bien, au contraire, celui de la relative harmonie entre les consistances propres de chacun de ces deux mondes rural et urbain ou encore celui de leur indistinction ? Premier constat : sur les décombres d’un antagonisme désuet, la campagne me semble devenue introuvable.
Deuxième constat : aucun doute, il y a un effacement progressif de la dimension agricole, mais nous le refusons. Ainsi, 22,2 % de la population française peut être qualifiée de rurale [2], ce qui nous situe dans la moyenne établie par la FAO des régions dites développées et au 152ième rang mondial. Rappelons que 49 % de la population mondiale est encore rurale (données 2011). En stabilisation relative, notre pays connaît, au fil des ans une décrue régulière de cette population qui est passée en trente ans d’environ 30 % à 22 %. Dans ce contexte, s’opère à l’intérieur de ce monde rural, un effondrement de la population agricole. Rarement dans l’histoire, la part objectivement très faible de l’activité économique agricole a été autant idéalisée, au point d’être en décalage complet avec son poids réel. Demandez à n’importe qui dans la rue, quelle part du PIB représente l’activité agricole. Invariablement, les réponses se situeront entre 40 et 60 %. Or, comme vous le savez, il s’agit de 2 %, chiffre, d’ailleurs, en régression [3].

Agriculture, ruralité et cultures

Le siècle précédent a été celui de la liquidation d’un monde rural essentiellement caractérisé par sa dimension agricole, mais cet amenuisement n’est pas entré dans les esprits pétri de représentations erronées qui restent celles d’un monde rural économiquement important, essentiellement agricole et secondairement estival. Visions complètements fausses car non seulement le poids économique de l’agriculture est faible, mais le monde rural n’est plus agricole. Partant de ce constat, je vais indiquer six conséquences et un point de sortie.

La campagne virtuelle et le paysan fantasmagorique

Conséquence première, l’effondrement du socle représentationnel. Nous ne disposons plus de représentations qui nous permettraient de signifier ces modifications. Ce qui reste frappant n’est pas la multiplicité des définitions du monde rural, la multiplicité caractérise un objet complexe dès lors qu’il est étudié, mais pourquoi cette multiplicité pose question.
Implicitement, nous sentons que nos représentations univoques de la campagne, du monde rural, du monde paysan (quel que soit le nom que vous lui donnez) ne fonctionnent plus. Habituellement, les représentations de la campagne sont ordonnées suivant trois axes symboliques : l’origine pour la terre, l’incorporation pour l’alimentation et la nature pour l’environnement. Actuellement, elles sont taraudées par la postmodernité.
Qu’en est-il de l’origine ? Le paysan, que chacun d’entre nous portait à l’intérieur de soi comme sa racine (paysan imaginaire, déjà, pour beaucoup), s’éloigne. Il devient de plus en plus une sorte de fantasmagorie de l’origine, en voie de totémisation. La campagne nous est désormais proposée comme espace originel dans une virtualité entretenue par un marketing avide. Emblématique, l’exemple de cet enfant des banlieues qui, à l’occasion d’une séance éducative dans une ferme, demande au paysan à voir… l’arbre à frites.
Qu’en est-il de l’incorporation ? Si la campagne a servi de réservoir mythologique d’une alimentation supposée naturelle, elle s’est transformée en un récipient des pires craintes d’empoisonnement (OGM, pesticides, vache folle, grippe aviaire, etc.). Dans le même temps, excusez le double oxymore, se « reconstruisent » de nouvelles coutumes, se « réinventent » d’authentiques traditions culinaires… qui sont supposées nous satisfaire.
Qu’en est-il de la nature ? Naturalisée, artificiellement patrimonialisée, elle ne nous est jamais apparue aussi peu « naturelle ».

La farandole de concepts

Alors, non seulement les représentations de la campagne sont en décalage avec les réalités économiques, sociales et démographiques mais, peu à peu, l’ancien socle représentationnel s’effondre. Nous observons une vacuité des représentations y compris dans le domaine des sciences humaines. Tous ici, nous multiplions les contorsions pour essayer de redéfinir un couple ville-campagne à travers une farandole de concepts : rurbains, néo-urbains, périurbain, néorural, conurbain etc… La densification des zones rurales, la multifonctionnalité croissante des espaces de faible densité, l’extension des zones périurbaines, la conurbation…, nombre de phénomènes contredisent le couple ville-campagne, allant même jusqu’à invalider toute application mécanique du critère de densité de population. Nous redécouvrons qu’en Afrique existait une ruralité sans ville et qu’en Grèce antique existait une urbanité sans ruralité.
Eh bien, plongés dans la vacuité des anciennes représentations, nous gardons le sentiment confus que, pourtant, urbanité et ruralité ne sont pas de même nature, sans pouvoir réellement parvenir à les définir. Les migrations massives des campagnes vers les villes sont terminées. Les migrations, plus relatives, des villes vers les campagnes elles-aussi. Elles ont laissé la place à une situation où urbanité comme ruralité peuvent alternativement devenir soit origine, soit aboutissement d’un mouvement, y compris à l’échelle d’une vie individuelle.

Un état de "culture lag"

Le fond de la toile étant dressé, je voudrais passer à un constat davantage psychoculturel. Pour ce qui concerne l’objet « ruralité » ne serions-nous pas, dans un état de culture lag, de décalage culturel qui se caractérise par un retard considérable de l’univers représentationnel lors d’une évolution brusque du contexte objectif ? Tel cet Hindou qui perpétue le culte aux déesses de la fécondité dans un contexte d’explosion démographique qui requérait davantage qu’il le vouât aux divinités du planning familial…. Nous persistons à sacrifier la ruralité sur l’autel paysan, alors même qu’une question se pose très crûment : celle de l’intégration des agriculteurs dans le nouveau paysage rural. Ce, au même titre que peut se poser l’intégration d’un immigré à ceci près que le paysan a fondé historiquement l’univers dont il se voit peu à peu expulsé. La question n’est plus seulement de spécifier la place de l’agriculteur dans la ruralité contemporaine mais d’en préserver une.
L’activité agricole n’est plus décisive pour l’activité économique mais, paradoxe, son importance symbolique s’accroît dans notre société au fur et à mesure que son incidence productive diminue. D’un point de vue psychologique et symbolique, les interrogations portant sur l’agriculture, l’origine, l’alimentation, l’environnement deviennent de plus en plus saillantes. Alors même que son activité perd de la valeur, l’agriculture devient une valeur.

Désarroi du paysan et recomposition rurale

Un des effets de ce paradoxe est le réel désarroi paysan. Pour le psychologue, le suicide est un critère de la désespérance d’une catégorie socioprofessionnelle. Chez les agriculteurs, le risque relatif de suicide (RR) est de 3,3 et de 2,2 chez les agricultrices. Cela signifie que dans notre pays, un agriculteur a trois fois plus de chances de se suicider qu’un homme de n’importe quelle autre CSP. Certains arguent que les tentatives de suicides sont de moins en moins nombreuses. Effectivement mais en réalité, elles le sont parce que les suicides sont tous quasiment réussis…
Revenons sur l’exemple de cet agriculteur du Lot qui s’est supprimé dans son champ laissant à ses pieds un tract appelant à un rassemblement pique-nique anti-OGM sur la parcelle où il cultivait secrètement du MON810. Secrètement, jusqu’au jour où certains, l’ayant découvert, ont appelé au rassemblement. Cet agriculteur n’a pas supporté la honte qu’il ressentait d’avoir cultivé des OGM. La question principale n’est pas tant le syndicat ayant suscité cette manifestation, mais le fait que le paysan ait honte. Pourquoi la dissimulation puis la honte ? L’incapacité de mettre en place les conditions réelles d’un débat public authentique fait des ravages.
La population s’accorde à penser que la production agricole est vitale et, dans le même temps, sa valeur marchande s’en trouve dépréciée. Pour n’importe quel paysan, la tentation est grande de trouver l’interprétation d’une telle contradiction dans son échec personnel, et de succomber à l’autodévalorisation qui en découle. Le décalage est tel entre ce qui nous est dit de l’importance de l’agriculture et ce qu’il en est fait concrètement qu’effectivement, la question de la reconnaissance se pose entièrement. Au double sens, l’activité agricole, idéalisée et non reconnue, n’a pas de prix. Pour cela une redéfinition de la ruralité à partir des recompositions déjà en cours est devenue indispensable. Les bases culturelles, sous la pression des transformations doivent, elles aussi, être régénérées.
Contrairement à la détermination du rural par l’urbain que suggère l’opposition urbanité/extra-urbanité proposée par Jean Viard, je pense qu’à maints endroits, de nouvelles formes de ruralité pouvant faire modèle pour l’urbain émergent, ménageant aux agriculteurs une place honorable, certes redéfinie au regard d’activités et d’identités inédites, mais humaine.

Le déni de l’hétérogénéité culturelle

Qu’est-ce qui caractérise de plus en plus les villages ? L’intercommunalité transfrontalière, l’internationalisation des populations rurales (tourisme, migrations, événements internationaux, etc.), la soumission croissante de la ruralité aux flux des normes et des standards internationaux (les marchés…), la confrontation aux cultures technocratiques (l’Europe, la réglementation), l’arrivée des néoruraux, l’extension urbaine… Et, point le plus important, nous refusons d’admettre cette démultiplication des différences culturelles. Fondamentalement, la réalité actuelle d’une commune rurale appelle le constat d’une hétérogénéité culturelle croissante et l’interpellation de sa gestion. Du point de vue de la gestion de la différence culturelle, une distinction simple pourrait être faite entre ville et campagne actuelles. L’urbanité a développé des formes stigmatisées favorables à toutes sortes de communautarisme, d’irrédentismes, de répartitions spatiales de masses, d’indépendance forte des groupes, etc. La ruralité met en œuvre un système de différences propice à la création de compromis : la contiguïté forcée, l’interdépendance contrainte sur un espace restreint. Sur fond général d’individualisme, l’urbanité contemporaine produit, à partir de la différence culturelle, de la régression communautaire, là où la ruralité contemporaine peut générer de la construction interculturelle.

L’interculturation

Lorsque les agriculteurs parlent de leur terre, ils sont beaucoup moins dans la libido d’appartenance que ne l’est n’importe quel habitant d’un quartier périphérique d’une cité. Ils parlent moins d’une propriété que d’un attachement. La ruralité inverse l’appartenance. Pour l’agriculteur, nous n’entendons pas « cette terre m’appartient », mais « j’appartiens à cette terre ». Nous n’entendons pas « je façonne ce paysage », mais « ce paysage me fait » ou mieux, comme le disait magnifiquement Michel Serres, « j’enchante ce paysage qui me fait ».
Du point de vue de la reconstruction de ces rapports villes-campagnes, je pense que l’enjeu fondamental est l’installation de la multiréférentialité dans la tradition. Paradoxe de la re-création de ruralité par la sortie d’une stricte logique d’opposition du terroir aux influences exogènes pour entrer dans une logique d’interculturation, de co-construction interculturelle singulière. Plusieurs possibilités s’offrent à nous : il y a évidemment de grandes différences entre le chapelet de villages, où chacun cultive ce qu’il croit être son originalité dans une sorte de tradition raccommodée et la même partout (velours côtelés, houe sur l’épaule et rencontres énamourées avec les vielles charrues). Ou bien une marqueterie de villages qui chacun compose à sa façon un ensemble original de différences culturelles, combinant de l’art, des structures sanitaires et sociales, de l’agriculture, du tourisme, de l’industrie, des services, des relations internationales etc. Tout ceci existe déjà. Tout ceci est l’atelier vivant des prochains rapports entre ruralité et urbanité. Alors, pour répondre à la question « en quoi la campagne et son agriculture sont-elles une composante inséparable des villes ? », je dirais en ce que, justement, la ruralité est le laboratoire de l’interculturation où s’élaborent les nouveaux équilibres indispensables aux zones intermédiaires.

Tradition et altérité

Gérer, signifier les représentations, voilà le nouveau contrat ville-campagne. Cela implique certes d’accepter que les campagnes ne soient plus simplement caractérisées par leur dimension agricole mais aussi de reconnaître l’hétérogénéité culturelle qui introduit la nécessité d’admettre la différence culturelle et de faire advenir une autre forme de rapport à l’altérité.
Je suis issu d’un petit village du Nord Lot-et-Garonne, Castillonnes, une de ces bastides à la frontière du Périgord, construites par Alphonse de Poitiers pour contenir l’occupation anglaise en Aquitaine. Celle-ci fêtait récemment son 750ième anniversaire. Qu’elle n’a pas été ma stupéfaction de constater, moi qui avait été élevé dans la haine transgénérationnelle de la perfide Albion, qu’au milieu des festivités le stand présentant un grand nombre de travaux sur cette bastide était tenu par des personnes au fort accent anglais… L’ouvrage historique que j’y ai acheté a été rédigé par un Anglais, habitant l’endroit. L’altérité est la question fondamentale qui se pose aujourd’hui dans nos campagnes. L’espace urbain a réglé cette question par la ségrégation, l’espace rural pourrait la dépasser par l’interculturation.
Je terminerai par une petite chanson traditionnelle hawaïenne très ancienne qui inverse complètement le rapport inquiet à l’irruption massive de la différence culturelle dans les univers monovalents, mono-culturels qu’ont longtemps été les campagnes françaises. Elle dit ceci :

« Les étrangers appartiennent à la mer,
Ils viennent et se croisent avec ceux de la terre,
Les rameaux font la nouvelle génération,
La nouvelle génération fonde la tradition ».


L’étranger à l’origine de la tradition… Puissions-nous manifester autant de civilisation !

Patrick Denoux
Conférence donnée dans le cadre de la journée d’étude de l’Académie d’Agriculture de France, "Villes et campagnes à la croisée de nouveaux chemins. Vers un nouveau contrat villes-campagnes". Cette journée a été organisée par l’Académie d’Agriculture de France, avec le concours de la Mission Agrobiosciences et le soutien de la Région Midi-Pyrénées, le 23 mai 2012 à l’Hôtel de Région Midi-Pyrénées (Toulouse).

Dans le cadre de cette journée d’étude, on peut lire également :

Exposé de Patrick Denoux, Professeur de Psychologie interculturelle, Université d’Amiens

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[1FAO, 2004.

[2"Population totale et part de la population rurale en 1980, 1995 et 2010". Source FAO 2011, La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2010-2011.

[3"Population active, part de la population active travaillant dans l’agriculture en 1980, 1995 et 2010". Source FAO 2011, La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2010-2011.


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