16/10/2012
Agriculture et société. 16 octobre 2012

Cultiver sans herbicides, c’est possible. Mais cela implique des changements culturels assez forts (entretien)

Alors que, à la faveur de la diffusion du dernier documentaire de Marie-Monique Robin - "Les Moissons du futur" -, l’agroécologie est sur toutes lèvres, la Mission Agrobiosciences a souhaité en savoir plus sur une expérience qui s’inscrit pleinement dans ce champ et dont la presse, exception faite de Libération(1), n’a pas parlé. En plein buzz médiatique sur les OGM, l’information est passée à la trappe...
Depuis maintenant 12 ans, le centre Inra Dijon, plus précisément l’unité mixte de recherche "Biologie et Gestion des Adventices" tente l’expérience suivante : cultiver des céréales en ayant recours, a minima (voire pas du tout), aux herbicides. Ceci avec l’objectif de conserver des niveaux de productivité élevés. Un pari double qui vise à répondre aux enjeux de sécurité alimentaire et de protection de l’environnement, parmi lesquels l’"ambitieux" plan Ecophyto qui veut réduire l’utilisation des pesticides de 50% d’ici 2018 comme le rappelle l’Inra dans un communiqué de presse(2). Ce même plan Ecophyto dont le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll a souhaité, tout récemment, une réorientation au regard de son bilan mitigé (3).

On le voit, les enjeux sont de taille. Et, dans ce cadre, l’expérience conduite sur le domaine d’Epoisses, qui repose sur la protection intégrée des cultures, est riche d’enseignements. Car au-delà de la réussite agronomique, elle montre que s’engager dans cette voie de l’agroécologie appelle un changement de cultures aux sens propre et figuré.
Explications dans cet entretien avec Nicolas Munier-Jolain, agronome, ingénieur de recherche à l’Unité Mixte de recherche "Biologie et Gestion des Adventices" de l’Inra Dijon.

Mission Agrobiosciences. Dans le sillon de l’agro-écologie, plusieurs pratiques agricoles mettent en avant leurs atouts environnementaux, de l’agriculture de conservation à l’agriculture biologique. L’expérience conduite sur le site d’Epoisses s’inscrit également dans cette démarche d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Le principe sur lequel elle repose est celui de la protection intégrée des cultures. Qu’est-ce que c’est ? Et en quoi celle-ci se distingue-t-elle des autres modes de cultures ?
Nicolas Munier-Jolain. La protection intégrée est un mode de protection des cultures végétales et de lutte contre les bioagresseurs qui repose sur plusieurs leviers. Ces derniers sont d’ordre agronomique ou biologique, l’enjeu étant de réduire l’emploi des pesticides, qui ne sont utilisés qu’en dernier recours.
Cette démarche constitue une troisième voie entre l’agriculture intensive d’un côté, fortement consommatrice d’intrants et de pesticides, et l’agriculture biologique de l’autre, qui interdit l’usage des produits chimiques. Certaines stratégies relevant de la protection intégrée peuvent éventuellement mobiliser les pratiques associées à l’agriculture de conservation (couverture des sols, rotations longues, travail minimal du sol), s’il s’avère que ces stratégies concourent à la réduction de l’usage des pesticides, qui reste notre objectif premier.
Historiquement, l’expérimentation conduite par l’unité mixte de recherche « Biologie et Gestion des Adventices » de l’Inra visait à réduire l’usage d’herbicides. Les études menées se sont donc attachées à mettre en place des systèmes culturaux qui utilisent peu, voire pas, d’herbicides. Globalement, ces systèmes conduisent également à réduire l’usage des autres types de pesticides et d’engrais.

Il y a un système cultural bien connu qui n’utilise aucun herbicide chimique : l’agriculture biologique. En quoi les leviers utilisés par la protection intégrée se distinguent-ils de l’agriculture biologique et des méthodes qui existent d’ores et déjà ? Quelle est votre singularité ?
Je distingue deux singularités. Premièrement, nous n’avons pas la contrainte de la fertilisation organique présente en agriculture biologique (AB), qui exclut toute fertilisation minérale. Dans nos systèmes, les niveaux de rendement sont bien plus élevés qu’en AB. Nous sommes en effet à des niveaux de productivité par hectare plus proches de l’agriculture conventionnelle que de l’AB. Au regard des tensions sur la production agricole à l’échelle de la planète, le niveau de productivité est un aspect important à prendre en compte.
La seconde distinction porte sur la valorisation des produits. Les produits issus de l’AB sont vendus sur des marchés spécifiques, à des prix plus élevés, ce qui permet de compenser la faiblesse des rendements. Dans le cas de la protection intégrée, il n’y a pas de valorisation et de compensation commerciales du mode de production. Le challenge en est d’autant plus important.

Les rendements obtenus sont supérieurs à ceux de l’AB mais néanmoins moindres que ceux obtenus en agriculture conventionnelle. Quel est le pourcentage de perte de rendement ?
L’un des principes de la protection intégrée repose sur la diversification des cultures. En Bourgogne, par exemple, les systèmes conventionnels de culture s’articulent autour d’un tryptique colza-blé-orge. Dans le cadre de la protection intégrée, on va diversifier ces cultures : outre le colza, le blé et l’orge, on va intégrer du tournesol, du maïs, du soja, du sorgho pour varier les cycles de production et, ainsi, lutter contre les bioagresseurs. De fait, on ne produit pas exactement la même chose, ce qui rend difficile la comparaison des rendements.
Par ailleurs, pour une même culture – le colza, le blé, etc., - les pratiques vont plus ou moins différer des systèmes classiques, ce qui va influencer les rendements. Pour le colza, par exemple, les différences sont minimes : le désherbage est mécanique mais les dates de semis, les variétés utilisées, la fertilisation sont à peu près similaires à celles pratiquées par l’agriculture conventionnelle. De fait, même en l’absence d’herbicide, les rendements sont très proches des rendements actuels.
Il n’en va pas de même pour le blé, dont le mode de culture va être bien différent. Par exemple, dans le système de protection intégrée, la date de semis va être retardée dans un souci de gestion des plantes adventices [1]. Avant que le blé ne soit semé, les sols vont être travaillés pour que les graines des mauvaises herbes germent et sortent. Tout ce qui lève alors ne germera pas dans le blé. Cette technique, appelée faux-semis, permet de réduire le potentiel d’infestation mais, les blés étant semés plus tardivement, elle a pour effet de réduire le rendement puisque le cycle cultural se trouve écourté. Dans les expériences que nous conduisons depuis douze ans, les rendements de nos blés sont de l’ordre de 15 à 20% moindres que ceux obtenus dans les systèmes conventionnels. Ceci étant, ces niveaux restent bien supérieurs aux rendements moyens des blés cultivés en AB.

Désherbage mécanique, dates de semis… Quels sont les autres principes mobilisés par la protection intégrée ?
Le principe de la protection intégrée est de cumuler et de combiner plusieurs leviers : les dates de semis, les faux-semis et le désherbage mécanique, que nous avons déjà évoqués, auxquels il faut ajouter les rotations diversifiées, l’utilisation de variétés plus compétitives, la fertilisation azotée, ou encore le labour.
Le labour est un levier important de gestion des adventices. Pour autant, il ne doit pas être systématique : dans des rotations diversifiées de systèmes de protection intégrée, nous labourons par exemple environ un an sur deux. Ceci permet d’enfouir les graines produites dans une culture donnée et de les laisser en profondeur au moment où on s’apprête à réimplanter la même culture un ou deux ans plus tard.

A vous écouter, on a le sentiment que ces systèmes de culture sont pensés sur le très long terme. Du moins sur des périodes bien plus longues que ce qui se fait habituellement.
Absolument. La gestion de la flore adventice se gère sur le très long terme. Par exemple, lorsque l’on évoque la diversification culturale, on est, en protection intégrée, sur des systèmes de rotations de l’ordre de six années, là où les systèmes conventionnels de Bourgogne n’excèdent pas trois ans. Ce laps de temps peut même être accru dès lors qu’on a recours à un autre levier très efficace que je n’ai encore pas cité : la prairie temporaire. Ce système consiste à insérer, dans les cultures céréalières, des cultures fourragères pluriannuelles, qu’on laisse en place pendant plusieurs années. Ces plantes prairiales ont notamment pour caractéristique de repousser très vite après la fauche, gênant la croissance des plantes adventices : elles les "étouffent". Les fauches répétées ont pour effet d’empêcher les plantes adventices de produire des graines. En l’espace de trois années, le sol se trouve débarrassé de la majorité des mauvaises herbes.
A partir du moment où vous introduisez les prairies temporaires, vos cycles de rotation vont s’allonger pour atteindre dix voire douze ans. Nous sommes donc effectivement sur des délais bien plus longs.

Parmi les leviers utilisés par la protection intégrée, vous avez cité le choix variétal. Pourriez-vous nous en dire plus ? Avez-vous recours à des variétés plus robustes, plus anciennes ?
Nous ne travaillons pas forcément sur des variétés anciennes. Nous cherchons plutôt à intégrer, dans les choix variétaux, un critère d’aptitude à la concurrence vis-à-vis des adventices. Peuvent ainsi entrer en considération, outre la productivité, le nombre de tiges, de ramifications, la largeur des feuilles, la vitesse de croissance et donc la capacité de la plante à « étouffer » les adventices. Par exemple, pour le colza, on utilise des plantes hybrides parce que celles-ci ont une croissance initiale plus vigoureuse que les lignées classiques, de sorte que le couvert cultivé se ferme plus rapidement, empêchant les adventices d’accéder à la ressource lumineuse.

Les expériences conduites sur le site d’Epoisses ont maintenant douze ans. Vos résultats sont probants ; votre objectif de réduction d’usage d’herbicide - et même de zéro herbicide pour un système - est atteint. Quelle sera votre prochaine étape ?
C’est une très bonne question pour laquelle ma réponse sera mitigée. Oui, nous avons des résultats probants d’un point de vue technique, de réduction des herbicides. Mais cette dimension ne fait pas tout… Le problème qui se pose désormais est de nature économique. Le système de protection intégrée s’appuie notamment sur une diversification des cultures - soja, sorgho, tournesol… Or, ces dernières ont tendance à avoir des rendements moindres qui ne sont pas entièrement compensés par les prix de vente plus élevés. De fait, d’un point de vue strictement économique, les produits bruts issus des systèmes de protection intégrée sont plus faibles que ceux des systèmes de référence. La baisse de produit brut est partiellement compensée par la baisse des charges liée à la diminution des intrants – réduction des herbicides, de l’ensemble des pesticides et d’engrais.
L’équilibre est fragile mais possible : la performance économique des systèmes de protection intégrée dépend beaucoup du contexte des prix. Ainsi, dans certains cas, lorsque les engrais coûtent chers et que le prix du blé est bas, la rentabilité économique de ces systèmes peut être équivalente à celle des systèmes simplifiés actuels à très forts niveaux d’intrants et, ceci, sans soutiens publics spécifiques. Reste que cela ne s’applique pas à toutes les situations : celle que nous connaissons actuellement, avec un prix de blé de 250€/tonne, n’incite pas à la mise en œuvre de la protection intégrée.
Lorsque nous avons lancé ce dispositif expérimental, en 2000, nous ne savions pas trop où nous allions et s’il nous serait possible d’atteindre notre objectif de maîtrise de la flore adventice. C’est donc sous l’angle agronomique, et non économique, que nous avons d’abord envisagé cette question. Par exemple, initialement, nous avons opté pour le sorgho comme culture de diversification estivale, au regard de ses qualités de compétitivité avec les plantes adventices, sans trop nous préoccuper de sa valorisation. Dans ce domaine, la prise en compte d’objectifs économiques pourrait nous amener à privilégier plutôt le maïs, qui génère un produit brut plus élevé. Actuellement, nous réfléchissons aux moyens de concilier la protection intégrée, et la diversification des cultures qui lui est associée, avec la rentabilité économique.

D’une certaine manière, ce manque de débouchés et de valorisation économique vient questionner nos modèles de production. Prenons le cas des cultures fourragères, comme la luzerne, présentes dans vos systèmes. Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer le fait qu’on importe des soja OGM du Brésil pour nourrir le bétail plutôt que de développer la culture de plantes telles que la luzerne en France… Ces éléments, plus génériques, entrent-ils dans le cadre de la réflexion que vous conduisez sur le site d’Epoisses ?
Après douze années d’expériences, nous devons faire évoluer nos dispositifs. Et effectivement, nous nous intéressons à toutes ces dimensions. Plus précisément, j’identifie deux pistes d’évolution de nos systèmes. La première d’entre elles est de réfléchir à une meilleure articulation entre les productions céréalières et l’élevage, en intégrant plus spécifiquement les cultures fourragères dans le dispositif. Ainsi en va-t-il de la luzerne qui est une source locale de protéines et qui possède des vertus agronomiques très intéressantes.
La seconde piste relève du domaine de la prospective. Tout à l’heure, j’expliquais que la baisse de rendement observée avec la protection intégrée s’explique notamment par le fait que les cycles culturaux sont plus courts qu’en agriculture conventionnelle. Si l’allongement de la durée du cycle permet d’accroître les rendements, il favorise aussi la croissance des bioagresseurs, ces derniers ayant plus de temps pour achever leur propre cycle, se développer, etc. Pour lutter efficacement contre ces derniers, il faut donc perturber fréquemment le milieu et réduire la durée des cycles. Cela signifie-t-il qu’il faut renoncer à la productivité ? On peut très bien envisager un système de culture dans lequel les cycles seraient suffisamment courts pour programmer plusieurs récoltes par an. >br>Autrement dit un système qui réconcilie productivité agricole élevée et perturbation du cycle de vie des plantes adventices.

Sur ces aspects économiques comme écologiques d’ailleurs, il y a un élément souvent évoqué : le carburant. Avec cet argumentaire : d’un côté, on réduit les herbicides mais, de l’autre, avec le désherbage mécanique, on accroît la consommation de fioul. De quel côté penche effectivement la balance ? Les choses s’équilibrent-elles ?
C’est un élément que nous avons pris en considération. On pourrait effectivement nous objecter qu’il est illusoire de vouloir réduire les pesticides si cela entraîne une consommation accrue de fioul. Qu’en est-il ? Nous avons réalisé des analyses du cycle de vie de nos systèmes agricoles, calculé le bilan énergétique, surveillé la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre (GES). Finalement, ces systèmes de protection intégrée sont très satisfaisants de ce point de vue. Ceci s’explique notamment par le fait que les consommations énergétiques comme les émissions de GES sont principalement influencées non pas par la quantité de fioul brûlée mais par celle des engrais azotés. Les engrais sont la principale source de consommation énergétique d’un système de culture céréalier. Fabriquer des engrais azotés coûte cher en énergie et leur utilisation au champ tend à augmenter les émissions d’un GES très puissant, le protoxyde d’azote.
C’est là qu’interviennent les légumineuses, comme la luzerne, dont on parlait précédemment, et que nous intégrons dans nos rotations. Ces végétaux ont la particularité de fixer l’azote de l’air et ne requièrent donc pas d’engrais azotés. Les bilans énergétiques s’en trouvent de fait améliorés, et les émissions de GES réduites. Lorsqu’on s’intéresse aux aspects énergétiques, bien plus que la quantité de fioul que requiert un ou deux passages supplémentaires, c’est la fertilisation azotée qui fait pencher la balance…

Quel regard portent les agriculteurs sur les études conduites à Epoisses ? Avez-vous eu des retours de la profession ?
Oui, et nous y sommes très attachés. De nombreux agriculteurs visitent le site. L’expérience intéresse tout particulièrement le réseau des fermes « DEPHY ». Dans le cadre du plan Ecophyto, ce réseau de fermes de références et de démonstrations tente de développer des systèmes plus économes en produits phytosanitaires, dont les herbicides.
Pour ces agriculteurs, il ne s’agit pas de reproduire les systèmes de culture testés par l’INRA. Ils viennent surtout prendre connaissance des différents leviers utilisés, visualiser l’efficacité technique de la protection intégrée, dont ils pourront s’inspirer pour adapter leurs pratiques en intégrant les spécificités de leur milieu, de leur sol, de leur climat, de leur environnement économique.

Au-delà des aspects économiques et agronomiques, c’est aussi un changement de culture, au sens humain du terme…
C’est un changement de culture assez fort, ne serait-ce qu’au regard de la question du rendement. Dans les lycées agricoles, on trouve encore aujourd’hui le culte du rendement élevé chez certains jeunes. Or, les choses doivent être raisonnées dans un cadre plus global, qui ne se limite pas aux niveaux de productivité. L’objectif du rendement le plus élevé possible n’est pas forcément celui qui permet de concilier le mieux la rentabilité économique et la réduction des impacts environnementaux.
Ceci étant, de nombreux agriculteurs sont très sensibles à la démarche de protection intégrée, parce que celle-ci redonne un sens à leur métier. Il ne s’agit plus d’appliquer un itinéraire technique de conduite des cultures, mais de comprendre le fonctionnement des systèmes, de gérer chaque parcelle selon les connaissances que l’on en a, de remobiliser les savoirs agronomiques. Cette forme d’indépendance de décision, de maîtrise de la conduite de son exploitation est particulièrement appréciée par les agriculteurs.

Propos recueillis par Lucie Gillot, Mission Agrobiosciences, le 8 octobre 2012

En savoir plus sur l’Unité Mixte de Recherche "Biologie et Gestion
des Adventices"


(1). "Sans herbicide, la récolte est plus belle", Sylvestre Huet pour Libération, 20 septembre 2012. Précisons que l’UFC Que Choisir a également relayé l’information, le 10 octobre.
(2) Bilan de 10 ans d’essai de systèmes de culture en protection intégrée : La flore adventice est maîtrisable par les techniques alternatives aux herbicides Communiqué de presse de l’Inra, 26 juin 2012.
(3) Stéphane Le Foll entend réorienter le plan sur cinq volets La France Agricole, mardi 9 octobre 2012.

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Entretien avec Nicolas Munier-Jolain, agronome, Unité Mixte de Recherche "Biologie et Gestion des Adventices", Inra Dijon.

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[1Le blé se sème à l’automne, début octobre en agriculture conventionnelle et plutôt fin octobre dans le système de la protection intégrée.

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