Pilule : une émancipation sous contrôle

En septembre dernier, Sabrina Debusquat, journaliste et auteure de “J’arrête la pilule”, relançait le débat sur les risques liés à la pilule contraceptive. Il faut dire que la controverse ne cesse d’évoluer depuis sa médiatisation en 2012, date de la première plainte en justice de Marion Larat, victime d’une pilule de troisième génération.
C’est dans ce contexte de tension que huit étudiant(e)s* du master 2 "Risques, Science, Environnement et Santé" de l’IEP de Toulouse ont analysé les arguments et les acteurs en jeu, en collaboration avec Valérie Péan de la Mission Agrobiosciences-Inra. Leur apport ? Au-delà du simple calcul risque/bénéfice, la question de la prise de la pilule contraceptive est conditionnée par une dialectique constante entre revendication émancipatrice des femmes et logiques de contrôle. Il y aurait comme de la liberté conditionnelle dans l’air...
Une problématique richement argumentée à travers un dossier de 8 pages, à télécharger :
Et complété par une cartographie de la controverse, émaillée d’extraits vidéo et d’infographie, menée avec Antoine Doré, sociologue à l’Inra Toulouse (Umr Agir, équipe Odycée), à visiter :
*Eva Bezit, Alexandra Blanchin, Laureen Chiche, Zoé Defente, Paul Dumont, Maylis
Efremenko, Floriane Navard, Mehdi Raho-Moussa