D’une manière générale, Jean-Claude Flamant insiste sur le fait que « l’agriculture se sent dépossédé de son destin » en même temps qu’elle joue de plus en plus un rôle central dans la société. C’est sur cette fonction aujourd’hui essentielle qu’il voit l’occasion de sortir de la crise en donne une lecture originale de ce débat en proposant une inversion des positions : « Les éleveurs, intimement liés à la montagne pourraient s’affirmer comme les meilleurs connaisseurs de la vie de l’ours, et pas seulement lorsqu’ils perturbent leurs troupeaux. Ainsi ils pourraient transformer en atout, ce qu’ils perçoivent comme une contrainte, donner un plus à leur métier en phase avec les attentes de la société". En retour celle-ci devrait comprendre ce qu’ils sont... le socle de ce débat pourrait alors intégrer les valeurs des uns et des autres .
(La Revue de presse de la Mission Agrobiosciences. Le Monde. 11 mai 2006)
Accéder ici aux analyses produites par la Mission Agrobiosciences sur le renforcement de la population d’ours dans les Pyrénées
: