22/03/2022
Nature du document: Entretiens
Mots-clés: Climat , Coopération , Europe , Normes

Comment l’environnement s’est fait une place à l’international : La stratégie d’un homme au tournant de l’histoire

C’est un livre peu ordinaire, consacré à un homme hors norme. Dans cette Petite et grande histoire de l’environnement, Konrad von Moltke (1941-2005), parue aux éditions Museo en février 2021, se croisent l’itinéraire d’un Allemand d’une famille illustre, les grands événements géopolitiques du siècle dernier et la progressive mise à l’agenda des préoccupations environnementales. Au cœur de ce maillage, il est surtout question de rencontres. À commencer par celle, en 2003, entre Konrad Von Moltke lui-même et l’auteur du livre, Claire Weill, qui recueillera ensuite de nombreux témoignages et documents sur cet homme aussi secret qu’audacieux, pionnier à bien des égards.
Chargée de mission à la Direction des relations internationales d’Inrae, où elle se consacre à l’interface entre sciences et politiques internationales, Claire Weill [1] revient dans cet entretien sur les moments clés d’une vie menée à grandes enjambées (Konrad mesurait plus de 2 mètres), guidée par une rare hauteur de vues et armée d’une conviction : par ses enjeux planétaires, l’environnement constitue l’une des clés majeures de la paix dans le monde.

Mission agrobiosciences : Konrad von Moltke a été mû très tôt par cette conviction : la thématique environnementale, parce qu’elle concerne la planète tout entière, constitue un puissant trait d’union entre les différentes régions du monde, et une porte d’entrée pour ses idées pacifistes héritées de sa famille. N’est-ce pas là, entre autres, que se rencontrent la petite et la grande histoire ?
Claire Weill : Tout à fait. Ce livre s’intéresse à la fois aux réalisations d’un homme et à des dimensions historiques qui dépassent l’échelle individuelle. À la manière des montagnards qui observent le paysage en parvenant à un col, le livre parcourt plusieurs échelles, en descendant rarement en-deçà de l’échelle nationale.
Quant à ses idées pacifistes, elles sont héritées de la famille. De plus, Konrad déteste les conflits et fait tout pour les prévenir. Enfin, il faut avoir à l’esprit qu’il déploie son action sur l’environnement entre 1976 et 2005, qui n’est certes pas une période très paisible, notamment après la chute du mur de Berlin, mais où les tensions géopolitiques sont quand même moins fortes qu’aujourd’hui. Il y a alors une sorte d’illusion possible qu’à l’échelle internationale, l’environnement puisse devenir l’égale des questions de commerce et de sécurité.

Il ne s’intéresse pas d’emblée à l’environnement. Comment en est-il venu à s’emparer de ce sujet ?

Par des rencontres. À l’origine, quand il revient en Europe en 1972, il s’intéresse surtout à la formation et à l’éducation. Il entre alors à la Fondation européenne de la culture. C’est seulement en 1975, trois ans après avoir créé son comité allemand, que le président de celui-ci, un industriel éclairé, lui propose de diriger le dernier-né de la fondation : l’Institut pour une Politique Européenne de l’Environnement (IPEE). Konrad, comme ses parents, veut agir sur le monde, sur les questions de son temps. Et il s’avère qu’alors l’environnement entre dans les institutions nationales (Europe, Inde…), régionales et fédérales (Europe, Canada, États-unis…) et internationales. Il ne connaît rien à ce domaine mais c’est un historien qui possède aussi une formation mathématique. En outre, dans le sillage de son père, il va œuvrer à forger des visions et des propositions communes avec des interlocuteurs très variés aux positions initialement très éloignées les unes des autres.

Sans oublier deux aspects de sa trajectoire : il a vécu aux États-Unis, plutôt pionniers en matière de protection de la nature – de la création du parc de Yellowstone en 1872 à la parution, en 1962, du livre Silent spring. Et il vient d’Allemagne, laquelle est le berceau de l’attention pour la protection de l’environnement à l’échelle de l’Europe. D’ailleurs, dans votre livre, vous soulevez cette question sans y répondre : pourquoi est-ce en Allemagne que naît une telle préoccupation ? Avez-vous des hypothèses ?
Je n’ai pas de réponse à cette question, mais Konrad livre les raisons pour lesquelles, selon lui, la République fédérale d’Allemagne s’intéresse de manière précoce à ce sujet à l’échelon national. Il écrit que, considérablement détruite, l’Allemagne de l’Ouest d’après-guerre se reconstruit en aménageant des zones de très forte densité industrielle, comme la Ruhr. Dans un territoire européen moins vaste et plus densifié que celui des États-Unis, la question des pollutions va ainsi se poser de façon prégnante et peut-être pour les Allemands avant les autres.

Il ne suffit pas de créer de nouveaux textes, encore faut-il veiller avec autant d’attention à leur mise en œuvre.

À l’époque où Konrad commence à diriger l’IPEE, l’Europe est à la traîne sur ces questions par rapport aux États-Unis. Et pourtant, aujourd’hui, nous assistons à un renversement de cette tendance. Ainsi que nous l’a confié le chercheur Sébastien Jean [2], à l’effet « Californie » a succédé un « effet Bruxelles » en matière de normes environnementales et sociales. En quoi Konrad a-t-il joué un rôle dans cette formidable montée en puissance de la politique environnementale communautaire ?
C’est un contributeur majeur au fait que l’environnement devienne une compétence de la CEE puis de l’UE. D’abord au moment de la révision du Traité de Rome, dans l’Acte Unique européen de 1986 [3] et, surtout en 1992, avec le traité de Maastricht, qui marque l’essor de la politique environnementale européenne. À cette période, Konrad contribue d’ailleurs également à l’entrée du principe de précaution dans le traité. Et c’est avec ce « petit » think tank qu’est l’IPEE, une quinzaine de personnes tout au plus, qu’il parvient à ce résultat ! C’est ce groupe qui, le premier, propose la création, au sein du Parlement européen, de la Commission de l’Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI), laquelle est aujourd’hui la plus importante parmi la vingtaine de commissions existantes. Auprès des parlementaires, l’Institut et son réseau vont également jouer un rôle de passeurs entre les États-membres et la CEE puis l’Union, concernant l’élaboration des différents projets législatifs. À ce propos, ce sont aussi les premiers qui sensibilisent la Commission européenne sur un point crucial : il ne suffit pas de créer de nouveaux textes, encore faut-il veiller avec autant d’attention à leur mise en œuvre.
De fait, Konrad voyait l’environnement comme une question de culture : comment crée-t-on une culture européenne ? Il souhaitait que cette dernière soit centrée sur les apports des États membres, qui n’étaient d’abord que 6 puis 9, 10, 15 au fil des ans, jusqu’aux 27 actuels. Il était très attentif à ce que Bruxelles ne soit pas un lieu de capture. Depuis, avec les élargissements successifs, il n’est plus possible d’échapper pas au « centralisme » européen.

Si vous deviez « résumer » Konrad en trois ou quatre dates, ce seraient lesquelles ?

1945, la mort de son père, pendu par les nazis pour s’être opposé au régime. La relation de Konrad à son père est fondatrice. Lequel a écrit, en prison, une lettre magnifique à ses deux fils où il raconte sa jeunesse. Dans un autre courrier plus bref, où il explique ses convictions pacifistes et annonce qu’il va mourir, il dit en particulier à Konrad : « Sois fort ». Il y a là un legs évident du père au fils.
1989 est une autre date charnière. L’année de la chute du mur de Berlin. À l’époque, Konrad se rend régulièrement en Pologne, dans le village de Kreisau où il est né et où a été créée une fondation pour l’entente entre les peuples d’Europe, aussi en souvenir du « cercle de Kreisau », le groupe de résistance aux nazis proeuropéen et pacifiste porté par ses parents. C’est également à Kreisau qu’a lieu, trois jours après la chute du mur, la cérémonie de réconciliation entre l’Allemagne de l’Ouest et la Pologne, en présence d’Helmuth Kohl et de Tadeusz Mazowiescki. Observateur privilégié de ce lieu chargé d’histoire, Konrad pense que la chute du bloc de l’Est constitue une menace considérable pour l’environnement.
Enfin, je mentionnerai 1987 avec la publication du rapport Bruntland , [4] « Notre avenir à tous », où est forgé le concept du développement durable, et bien sûr aussi 1992, où se tient le sommet de la Terre à Rio.

La pauvreté est la pire des pollutions

Il a fortement œuvré aux relations entre États-Unis et Europe, ainsi qu’à l’axe Est-Ouest. Qu’en est-il du Sud, qui, à l’époque, considère l’environnement comme un outil de discrimination économique ?
Oui, le Sud y voit une entrave au développement. À ce sujet, Indira Gandhi déclare d’ailleurs lors de la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain à Stockholm en 1972, que la pauvreté est la pire des pollutions. Ayant vécu en Afrique du Sud, Konrad est très sensible à ces régions du monde, ce que j’ai pu constater quand je travaillais avec lui à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Surtout, au tournant des années 2000, il a effectué avec ses collègues de l’Institut international du développement durable au Canada, un énorme travail d’élaboration de projets d’accords sur les investissements dans les pays du Sud pour y contrer les effets délétères de la prédation des multinationales. Il a ainsi pris le contre-pied du projet d’accord ultralibéral sur les investissements (l’AMI) initié à l’OCDE en 1995, et a agi en sous-main pour son abandon, trois ans plus tard, tout en construisant un contre-modèle. En outre, pour mémoire, dès la fin des années 1980, il a promu les échanges dits « dette-nature », en particulier en Amérique du Sud : il s’agissait de réduire des charges de la dette extérieure d’un pays, moyennant des mesures de protection de son environnement.

Et de ses tribulations en Chine, quelles avancées lui sont imputables ?
La sensibilisation et la formation d’experts, avant tout. Car là aussi, il y a vingt ans, l’environnement était considéré comme une entrave occidentale aux exportations. Il a mené avec ses collègues canadiens un long travail d’explication et de formation auprès d’experts et de dirigeants chinois qui donnera lieu, par exemple, à l’adoption des normes anti-pollution des véhicules neufs chinois en 2007. Il a fait également des propositions pour les déchets électroniques, le bois certifié…

En revanche, lui qui n’a cessé de s’intéresser au lien entre commerce et environnement, semble avoir échoué à inclure ce volet dans l’OMC, née des accords de Marrakech en 1994, soit deux ans seulement après Rio ! Une occasion ratée ?
À l’époque, en s’appuyant sur le concept de développement durable, Konrad cherche à forger des critères nécessaires, mais pas forcément suffisants, pour qu’un accord commercial aille dans le bon sens. Le traité de Maastricht constitue alors pour lui un modèle extrême, du fait de l’absence de tarifs douaniers dans l’UE. Par ailleurs, il s’intéresse de près à l’Organe de règlement des différends (ORD) de l’OMC.
Mais ce dont il ne se rend peut-être pas compte, c’est que, depuis le début des années 1990, le nombre d’accords commerciaux bilatéraux entre les États ou les régions se multiplie. Un mouvement qui s’accélère après l’échec cuisant de l’OMC à Seattle [5] , en 1999.
Certes, le multilatéralisme constitue un échec collectif, mais en tant qu’historien, il raisonne sur le temps long. Son objectif est d’installer durablement la protection de l’environnement dans les institutions, lesquelles se réforment lentement et difficilement. S’atteler à ce type de changement est extrêmement ardu, et il le fait avec l’audace propre à sa famille qui a contribué à changer la face du monde.

S’attaquer aux causes plutôt qu’aux effets

Aujourd’hui, que penserait-il de la succession des sommets sur les gaz à effets de serre (GES) et autres accords non suivis d’effets ?
Je poserai la question différemment. Avant de travailler à l’Iddri, j’étais négociatrice pour la France sur la mise en œuvre du protocole de Kyoto [6]. Je connaissais donc bien le problème du changement climatique et de la gouvernance internationale associée. Quand Konrad commence à s’intéresser au climat, il l’appréhende à partir de ses causes et non de ses effets : quelles sont les sources d’émissions de GES ? En ce sens, ce qui est central à ses yeux, c’est le lien entre commerce, investissement et environnement. Ainsi, lors du sommet de Rio, le problème majeur à ses yeux pour la durabilité environnementale et sociale réside alors dans les modalités d’extraction des matières premières.
Ce raisonnement se tient, surtout à la lumière du mille-feuilles de traités (et de leurs institutions) pour réduire les impacts des activités humaines sur l’environnement, qui, les problèmes s’accumulant, menacent d’étouffement ceux qui souhaitent les appliquer.

Aujourd’hui, à votre connaissance, un homme tel que Konrad a-t-il des successeurs ? Ou le gant n’est-il pas plutôt relevé par des collectifs de citoyens, des mobilisations de la société civile ?
Avant de parler de successeurs, signalons qu’il a des contemporains, parfois plus jeunes. Dont Laurence Tubiana qui jour un rôle d’importance. Elle a été l’un des principaux architectes de l’accord de Paris et a l’art, comme Konrad, de mobiliser des collectifs.
Ensuite, Konrad a beaucoup contribué à placer des gens dans le champ de l’environnement, en particulier des jeunes, que l’on retrouve aujourd’hui parmi les experts, européens, chinois, canadiens... Ce qui subsiste de son action, c’est surtout une façon d’appréhender les sujets, plutôt par des collectifs que par des individus.
Quant à la société civile, Konrad a consacré une grande partie de son énergie à l’intégrer dans les dispositifs. En s’assurant par exemple de l’accès à l’information des ONG sur les politiques environnementales (Convention d’Aarhus [7]) ou du fait que leur voix puisse être portée dans les panels de l’ORD à l’OMC. La mise en réseaux est une bataille qu’il a menée avant l’existence d’Internet !

Un rare stimulus intellectuel

Et, d’un point de vue plus personnel, d’où vous est venue cette énergie pour vous consacrer dix années durant à un tel ouvrage ?
Quand je rencontre Konrad, c’est un homme un peu secret, qui ne répond pas forcément aux questions qu’on lui pose, qui ne donne pas les clés de son parcours, de son action, de ce qu’il sait. S’il mesure 2,03 m, ce n’est pas cela qui en impose, mais le niveau auquel il place d’emblée le débat. Quand il intervient dans une réunion, il est au-dessus de tout le monde. Et c’est après sa mort que je vais apprendre tout ce qu’il a fait. Je me dis tout de suite qu’il faut en garder la trace, mais je pense alors plutôt à un ouvrage collectif. Puis je découvre ses écrits. Et là, je me rends compte que non seulement ses contributions sur le principe de précaution et le Climate Action Network [8]ont été majeures, mais qu’il a écrit en marchant ce que signifie faire entrer l’environnement dans les institutions et créer des interfaces entre sciences et politique, ce qui est ma mission actuelle. Un exemple. Dans les années 1980, avant la création du Giec, Konrad réfléchit à la création de structures d’expertise internationale sur les impacts des activités humaines sur l’environnement : comment dépasser le fait qu’une expertise nationale dépende fortement du contexte du pays concerné ? Ainsi, pour un même problème (déchets, pollution…), les comités d’experts de pays différents produisent des résultats très différents. Ce qu’il documente, en dressant aussi la liste, sur deux siècles, des instances d’expertise sur ces questions en Europe, en Amérique du Nord et à l’international.
Autre exemple, très édifiant : suite à la multiplication des accords internationaux sur l’environnement, certains dirigeants à la fin des années 1990, dont le chancelier allemand Gerhard Schröder, proposent que tous soient regroupés au sein d’une Organisation mondiale de l’environnement, à l’instar de l’OMC. Or, Konrad fait partie des « contre » … Comment étaye-t-il sa position ? Certes, il faut rendre les accords multilatéraux plus effectifs et leurs dispositifs plus efficaces, mais par essence, la nature des questions est multiforme (pollutions de l’air, des océans, des sols, etc.) – obéit à une pluralité d’objectifs, et implique un fort engagement de la société civile. Rien à voir avec le commerce. Il a un point de vue stratégique, il a vu l’échec de l’OMC à Seattle en 1999. Pas question de refaire l’erreur de créer une seule organisation qui pourrait être la cible de tous les mécontentements. Rare est ce genre de stimulus intellectuel dans l’éclairage des décisions sur la réforme des institutions.

La vie de Konrad von Moltke vous place également au cœur de la « grande histoire » et de l’Europe…
Physicienne de formation, je n’ai trouvé le temps d’approfondir l’histoire qu’assez tardivement. Et en documentant le parcours de Konrad, je me suis trouvée soudain au cœur de celle de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, l’oncle de sa première épouse est le numéro deux de l’attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler. Autre exemple. Ulrich von Weizsäker, qui succède à Konrad à l’IPEE en 1984 et que j’interviewe en 2011, est le neveu de Richard von Weizsäker, ancien président de la RFA (1984 à 1994). Il est aussi le fils du physicien et philosophe des sciences Carl Friedrich von Weizsäcker, qui a fait partie, avec Werner Heisenberg, des scientifiques allemands chargés de développer l’arme nucléaire pour le régime nazi. Tous deux sont arrêtés par les Alliés à la fin de la guerre avec huit autres chercheurs, et détenus dans une ferme en Angleterre. Mis sur écoute, leurs échanges et en particulier leurs réactions aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki sont enregistrés. Au début des années 1990, leur transcription est déclassifiée puis publiée. Il s’agit d’un document hors du commun sur les relations entre sciences et politiques, qui atteste en particulier que Carl Friedrich von Weizsäker était déjà un philosophe des sciences à la fin de la guerre. En enquêtant sur l’œuvre de Konrad, j’ai ainsi eu accès de façon inattendue à un matériau d’une rare densité. C’est un ressort puissant.

Entretien avec Claire Weill

[1Pour plus de détail, lire ce portrait de l’auteur : https://www.inrae.fr/actualites/claire-weill

[3Modifiant le Traité de Rome, l’Acte unique adopté en 1987 donne à la Communauté économique européenne l’objectif d’achever le marché intérieur, rebaptisé marché unique, avant le 1er janvier 1993 (liberté de circulation des biens, des services et des personnes). Il renforce les pouvoirs du Parlement européen et élargit les compétences communautaires à de nouveaux domaines, comme la recherche, l’environnement ou encore la politique étrangère.

[4Ce rapport est rédigé par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies, présidée par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland. Il a servi de base au Sommet de la Terre de 1992.

[5En novembre 1999, les négociations de l’OMC se voient bloquées par l’ampleur des manifestations altermondialistes, d’une ampleur inattendue qui dépasse les forces de l’ordre.

[6Le protocole de Kyoto, signé en décembre 1997 et entré en vigueur en 2005, vise à réduire les émissions de six gaz à effet de serre. Il s’adosse à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques dont les pays participants se rencontrent une fois par an.

[7La Convention d’Aarhus, accord international visant la « démocratie environnementale ». porte sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement. Elle a été signée le 25 juin 1998 par trente-neuf États.

[8Climate Action Network (CAN) : réseau mondial né en 1989, de plus de 1 500 organisations non gouvernementales environnementales dans plus de 130 pays pour promouvoir l’action gouvernementale et individuelle afin de limiter les changements climatiques.


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