03/01/2011
Vient de paraître dans le cadre de "Ça ne mange pas de pain !". Janvier 2011

Régime préhistorique : les nouveaux mythes de la caverne (interview originale)

En octobre dernier, la Mission Agrobiosciences consacrait son émission radiophonique mensuelle "Ça ne mange pas de pain !", au retour du primitivisme, cette tendance des sociétés modernes à penser que l’espérance n’est plus orientée vers l’avenir mais vers le passé. Exemple parmi d’autres, la multiplication des discours incitant les mangeurs à renouer avec l’alimentation de leurs ancêtres. Le régime préhistorique, cela vous dit quelque chose ?
En vogue dans l’hexagone comme outre-Atlantique, ce régime se fonde sur l’hypothèse que l’alimentation moderne n’est pas génétiquement adaptée à notre espèce Homo sapiens et que nous devrions manger ce que consommaient les premiers hominidés, du temps où ils étaient encore des "chasseurs cueilleurs".
Au-delà de la difficulté de suivre un tel régime ou encore celle de déterminer ses bienfaits sur l’organisme, il s’avère que celui-ci est basé sur un certain nombre de présupposés sur les modèles alimentaires de la préhistoire récente. Pour y voir plus clair et mettre en discussion ces hypothèses, Lucie Gillot, de la Mission Agrobiosciences, invitait Jean-Denis Vigne, archéozoologue, directeur de recherches au CNRS.
Finalement, que sait-on vraiment de l’alimentation des premiers hommes ?

Régime préhistorique : les nouveaux mythes de la caverne
Emission d’octobre 2010 de "ça ne mange pas de pain !"

L. Gillot. C’est là le dernier régime à la mode. Celui censé prévenir les maux dont souffrent les sociétés modernes : le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires et même les cancers. Ce régime qui, soit dit au passage, doit également vous conduire à votre poids idéal, c’est le régime préhistorique. A l’origine de ce dernier, un américain, le Dr Boyd Eaton qui, au milieu des années 80, avance l’hypothèse suivante : « nous ne sommes plus adaptés génétiquement au mode alimentaire actuel. L’alimentation paléolithique ou pré-agricole peut donc être considérée comme un modèle pour la nutrition moderne ». Comprenez : notre patrimoine génétique n’a pas évolué depuis 40 000 ans, alors que les modèles alimentaires, eux, ont changé. De ce décalage résultent les pathologies dites de civilisation. Dans ce contexte, pour les défenseurs de ce régime, ce n’est pas l’industrialisation de l’alimentation qui pose véritablement problème. La racine du mal se situe bien plus loin, il y a environ 10 000 ans, au moment de la domestication des espèces végétales et animales. Si au Paléolithique, les hominidés étaient des "chasseur-cueilleurs" qui se nourrissaient de viande et de produits végétaux, la domestication des espèces végétales et animales qui caractérise le Néolithique, a modifié les régimes alimentaires. L’alimentation des hominidés s’est enrichie en céréales, puis en sucres, en sel et en produits laitiers. Un changement qualifié par certains de « bouleversement profond », de « rupture » aux conséquences fâcheuses pour notre organisme.
Dans cette perspective, les mangeurs contemporains sont conviés – je cite – à renouer avec une alimentation «  naturelle », « ancestrale », « la plus adaptée génétiquement à notre espèce ». Cette alimentation dite préhistorique serait schématiquement la suivante : consommer des fruits et légumes frais, des fruits oléagineux - noix, noisettes, amandes... - des viandes maigres, des poissons et des fruits de mer. Exit les produits laitiers, les céréales et, dans une certaine mesure, les graisses d’origine animale. Pour « célébrer un retour aux origines », vous êtes également conviés, dans certains cas, à agrémenter vos assiettes d’insectes, de petits reptiles, de fleurs, et de feuilles.
Au-delà de la difficulté de suivre un tel régime ou encore celle de déterminer ses bienfaits sur l’organisme, il s’avère que celui-ci est basé sur un certain nombre de présupposés sur les modèles alimentaires du Paléolithique et, indirectement, ceux du Néolithique. Des présupposés que nous allons mettre en discussion avec Jean-Denis Vigne, archéozoologue, directeur de recherches au CNRS.

Jean-Denis Vigne, bonjour. Ce que l’on désigne par régime préhistorique correspondrait en fait au régime paléolithique. Comment caractériser ce dernier ? Et peut-on parler d’un régime paléolithique au singulier ?
Jean-Denis Vigne. C’est effectivement la question à se poser. Peut-on parler d’un régime au singulier ? Je répondrai par la négative et, ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le Paléolithique s’étale sur une très vaste période de près de deux millions d’années. Or, au cours de celle-ci, les climats ont considérablement variés (que l’on songe aux périodes de glaciation ou de réchauffement), ce qui implique que les ressources alimentaires disponibles, qu’elles soient d’origines végétale ou animale, ont, elles-aussi, fluctué. Autre élément qui doit nous conduire à utiliser le terme au pluriel, il ne faut pas oublier que se sont également succédées au cours de cette période plusieurs espèces d’hominidés qui avaient des habitudes alimentaires différentes les unes des autres.

A ce propos, certains parlent d’une alimentation essentiellement végétale, d’autres mettent l’accent sur la consommation de viande. Que sait-on vraiment ?
Puisque nous venons de voir qu’il est difficile de distinguer de grandes tendances sur cette longue période de deux millions d’années, recentrons le propos sur les périodes les plus récentes de l’évolution de l’homme, la préhistoire la plus récente. Que savons-nous sur les régimes alimentaires de notre espèce Homo sapiens et sa très proche cousine, l’homme de Néandertal, deux espèces qui peuvent être prises comme les témoins de ce que les hominidés mangeaient au cours de cette période ?
Les chercheurs commencent à disposer de données sérieuses, en tout cas pour nos régions tempérées, par le biais de différentes techniques. L’une d’elles consiste à doser des marqueurs présents dans les os ou l’émail des dents des squelettes retrouvés, appelés isotopes stables. La présence comme la quantité de ces isotopes dépendent du régime alimentaire de l’individu.
Ces analyses ont permis de montrer que les néandertaliens d’Europe avaient un régime carné. Cette espèce d’hominidés, souvent qualifiée de supers prédateurs, est apparue vers 120 000 ans et s’est éteinte, en Europe, vers 30 000 ans. Cette période, nous l’avons évoqué, a connu de fortes évolutions climatiques. Autrement dit, le fait de manger des produits animaux – la viande comme la graisse [1] d’ailleurs - n’est pas uniquement le reflet d’une limitation d’offre alimentaire végétale : il pourrait également s’agir d’une signature comportementale de cette espèce.
Qu’en est-il de la nôtre ? Les choses ne sont pas très différentes. Mais il semble néanmoins qu’il y ait un léger changement vers 30 000 ans, au moment où Homo sapiens sapiens arrive en Europe et remplace peu à peu l’homme de Néandertal. Un changement dans le choix des aliments, l’homme moderne que nous sommes ayant un régime plus diversifié que son cousin. Par exemple, contrairement à Néandertal, il consommait également du poisson et autres produits de la mer. Cela étant dit, les régimes alimentaires, y compris ceux de notre espèce, restent très fortement dominés, durant toute la préhistoire récente, par la consommation de produits d’origine animale.

Les tenants de ce régime avancent l’idée que les hominidés vivant au Paléolithique étaient en meilleure santé que ceux du Néolithique. Comme éléments de preuve, ils expliquent que les squelettes retrouvés au Paléolithique ne portent aucune trace d’ostéoporose et, ce, alors que les hominidés ne consommaient pas de produits laitiers. A l’inverse, ils rappellent que les caries sont apparues au Néolithique avec la consommation des céréales. Peut-on vraiment affirmer que l’homme du Paléolithique était en meilleure santé ?
Il s’avère très difficile de répondre à cette question de manière générale, car il faudrait définir l’état de santé selon un grand nombre de maladies potentielles. Vous évoquez ici deux pathologies : les caries et l’ostéoporose, toutes deux étant clairement visibles et identifiables, ce qui n’est pas le cas de toutes les maladies, loin de là.
Concernant les premières, il est vrai que leur présence s’est accentuée au Néolithique mais cela ne signifie pas pour autant qu’elles n’existaient pas auparavant. En outre, peut-on juger de l’état de santé d’une population selon la présence ou l’absence de caries sur la dentition ? Cela n’a pas de sens. Quant à l’ostéoporose, n’oublions pas que le phénomène de perte de masse osseuse apparaît chez les personnes d’un âge avancé et non les individus jeunes. Dans cette perspective, rien d’étonnant à ce que celui-ci soit rare au Paléolithique, période au cours de laquelle peu d’individus vivaient au-delà de 25 ans, à l’inverse du Néolithique, où quelques personnes ont vécu à un âge plus avancé. En définitive, ces deux éléments ne nous permettent pas d’affirmer que les hominidés du Paléolithique étaient en meilleure santé que ceux du Néolithique, ni même que les hommes d’aujourd’hui.
Dès lors, quel marqueur pouvons-nous choisir pour tenter d’éclairer cette question ? Nous pouvons par exemple observer l’évolution de l’espérance de vie à la naissance, marqueur habituellement utilisé pour comparer l’état de santé de différentes populations. Certes, il s’avère difficile d’estimer celle-ci car nous ne sommes pas sûrs que les squelettes retrouvés dans les couches archéologiques soient bien représentatifs des populations vivant alors. Néanmoins, nous en avons une petite idée.
Au Paléolithique, schématiquement, l’espérance de vie à la naissance oscille entre 25 ans et 35 ans, selon les endroits et les périodes. Pour le Néolithique, elle varie, dans nos régions, de 20 à 25 ans. Les deux données sont très proches. On remarque une légère baisse mais peut-on conclure que celle-ci est significative compte-tenu de l’incertitude qui pèse sur la représentativité des ossements retrouvés ? Probablement pas.
Voilà pourquoi je vous propose plutôt de suivre l’évolution de ce marqueur depuis le Paléolithique jusqu’à nos jours. Ce faisant, on remarque qu’entre la fin de la préhistoire récente et le XIX siècle, l’espérance de vie à la naissance oscille entre 20 et 30 ans. Au début du XX siècle, elle varie de 30 à 45 ans pour s’approcher, désormais, de 70 ans. A l’échelle de l’humanité, l’accroissement de l’espérance de vie est donc un phénomène récent, qui s’est opéré au XX siècle.
Que peut-on en déduire ? Premièrement que, à l’échelle de l’histoire, les changements des habitudes alimentaires entre le Paléolithique et le Néolithique, à savoir l’introduction des céréales et des produits laitiers dans le répertoire alimentaire, comme le changement des modes de vie – la sédentarisation - ont eu des impacts relativement faibles sur l’évolution de l’espérance de vie à la naissance.
Il faut attendre le XX siècle pour que celle-ci fasse un véritable saut. Or ce dernier se caractérise par des progrès fulgurants de la médecine. Soyons précis : je ne nie pas ici l’importance du rôle de l’alimentation dans l’évolution biologique des sociétés humaines. Cela étant dit, si les évolutions des habitudes alimentaires, particulièrement lors de ces dernières décennies, ont très probablement eu un impact sur l’espérance de vie, elles ne sont pas le seul facteur pouvant expliquer ce saut quantitatif : à l’échelle de l’histoire de l’humanité, les avancées dans le domaine de la médecine sont également un élément à prendre en compte.

Les discours vantant les mérites de ce régime laissent entendre que ce dernier serait le régime alimentaire le plus « naturel » par essence. A croire qu’alors, les choix alimentaires n’étaient nullement guidés par la culture. Vous avez en partie nuancé cette posture en précisant que les pratiques alimentaires de l’homme de Néandertal pouvaient révéler une signature comportementale. A-t-on d’autres éléments pour éclairer cette question ?
Notre espèce Homo sapiens présente une signature biologique bien connue : elle est d’abord une espèce omnivore. Cette caractéristique, il convient de le rappeler, constitue un atout majeur en termes d’adaptation à son milieu, qui n’est pas étrangère à la réussite de notre espèce à la surface du globe. Grâce à cette faculté, l’homme a pu s’adapter à des milieux aussi divers et difficiles que les zones froides du Grand Nord, en se nourrissant presque exclusivement de graisse et de viande, et les zones tropicales où les choix alimentaires penchent plutôt du côté du végétal.
Cela étant dit, rien n’est plus culturel que les choix alimentaires. Comme l’ont bien montré les sciences sociales, incorporer une substance végétale ou animale à son corps, lorsque l’on est un être pensant et sensible comme l’homme, est un acte fondamentalement symbolique. Dans ce contexte, il est évident que les pratiques alimentaires, au-delà des contraintes biologiques élémentaires, sont très fortement empreintes de choix culturels.
Le débat pour lequel vous m’avez sollicité est, à mon sens, un débat avant tout culturel. Il démontre à lui seul que l’alimentation n’est pas uniquement une affaire de biologie ou de santé, mais aussi, surtout dans nos sociétés modernes et développées, une question de choix. Tout un chacun est libre de manger plutôt des aliments d’origine végétale ou animale, en d’autres termes, ce que bon lui semble. Mais il ne faut pas chercher d’arguments scientifiques pour justifier ces choix.

PROPOS DE TABLE.

V. Péan. Une question plus "anecdotique". Je suis étonnée de voir que, dans cette question du régime préhistorique, on évoque essentiellement les apports alimentaires et non les dépenses énergétiques. Je crois pourtant savoir que les premiers hominidés avaient des besoins caloriques énormes. A-t-on une idée de l’importance de cette dépense énergétique ?
Jean-Denis Vigne.Très honnêtement, je ne sais pas répondre à votre question. J’imagine que vous faites référence, en citant les premiers hominidés, aux australopithèques. Ces derniers, contrairement à Néandertal et Homo sapiens, consommaient principalement des végétaux. C’est du moins ce qu’indiquent les quelques informations dont on dispose. En effet, nous n’avons que peu d’informations et d’analyses pour l’instant, et celles-ci ne concernent que les australopithèques vivant en Afrique du Sud et non en Afrique de l’Est, où les régimes alimentaires ont pu être différents.

L. Gillot. Lorsque l’on évoque le passage entre le Paléolithique et le Néolithique, on parle de bouleversement, voire même de révolution. Vous êtes spécialiste du Néolithique. Comment qualifierez-vous cette transition : d’évolution logique, de changement brutal ?
Il s’agit d’un phénomène extrêmement progressif dans le temps, comme dans l’espace, à l’échelle du globe. Certaines sociétés humaines ont basculé vers ce nouveau mode de vie Néolithique, il y a 10 000 ans ; d’autres, en Amazonie ou en Afrique équatoriale, par exemple, il y a quelques siècles seulement. Autrement dit, pris dans son ensemble pour toutes les sociétés humaines présentes à la surface du globe, cette transition s’est opérée sur près de dix millénaires.
Par ailleurs, entre le Paléolithique et le Néolithique, existe une période intermédiaire que l’on a appelé le Mésolithique. Auparavant, pendant le Paléolithique, qui s’inscrit dans ce que l’on nomme le Pléistocène, les climats étaient très variables, avec une alternance de longues périodes de glaciation parfois brutales et des temps de réchauffement. D’où, face à ses contraintes, la prédominance de la consommation de produits d’origine animale. Tandis qu’au Mésolithique, qui marque le début de ce que l’on appelle l’Holocène, les climats deviennent beaucoup plus tempérés et prédictibles. Autrement dit, les ressources disponibles changent et l’offre végétale se diversifie. Dès lors, on ne peut à proprement parler de rupture ou de basculement brutal.
Il est vrai qu’à certains endroits, le changement a été rapide. C’est le cas notamment du littoral Atlantique de la France et des îles Britanniques, où la transition s’est opérée très vite, en quelques siècles voire quelques décennies. Alors que le régime alimentaire de ces populations était principalement centré sur les ressources marines, il s’est enrichi d’aliments terrestres tels que les bovins, les moutons et les chèvres, apportés dans cette région depuis le Proche-Orient par la vague de néolitisation.
En conclusion, si la Néolitisation a pu prendre, dans certains endroits du globe, une forme brutale, elle demeure à l’échelle de l’histoire de l’humanité un phénomène relativement lent et complexe.

Interview réalisée en octobre 2010 dans le cadre de l’émission radiophonique "Ça ne mange pas de pain !" : "On n’est pas des sauvages !
Des nouveaux primitivismes au régime préhistorique"

Lire sur le magazine Web de la Mission Agrobiosciences, les autres chroniques et interviews de l’émission "On n’est pas des sauvages ! Des nouveaux primitivismes au régime préhistorique" (publications originales accessibles gratuitement)  :

"Ça ne mange pas de pain !" (anciennement le Plateau du J’Go) est une émission mensuelle organisée par la Mission Agrobiosciences pour ré-éclairer les nouveaux enjeux Alimentation-Société. Enregistrée dans le studio de Radio Mon Païs (90.1), elle est diffusée sur ses ondes les 3ème mardi (19h00-20h00) et mercredi (13h-14h) de chaque mois. L’émission peut aussi être écoutée par podcast à ces mêmes dates et heures. Pour En savoir plus....

A l’issue de chaque émission, le magazine Web de la Mission Agrobiosciences édite l’Intégrale, une publication d’une dizaine de pages, téléchargeable gratuitement. Retrouvez Toutes les Intégrales de "Ça ne mange pas de pain !" mais aussi toutes les chroniques et tables rondes.

Avec Jean-Denis Vigne, archéozoologue, directeur de recherches au CNRS

Accéder à toutes les Publications : Alimentation et Société et Cancers et alimentation. Des conférences-débats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problématiques sociétales liées au devenir de l’alimentation. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

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[1Bien souvent, on avance l’idée que le régime alimentaire de ces hominidés était très pauvre en graisses, la viande d’animaux sauvages étant plus maigre que celle des animaux d’élevage. Reste que les études montrent que les hommes du Paléolithique exploitaient la totalité de la graisse des carcasses animales, allant jusqu’à récupérer la moelle osseuse de façon systématique. Voir à ce sujet sur le site de l’OCHA : « Alimentation préhistorique : l’état de la science », une interview de Jean-Denis Vigne par Véronique Pardo

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