Loi d’avenir pour l’agriculture : géopolitique d’une loi (2ème volet)
Après son passage au Sénat en avril 2014, le projet de loi d’avenir pour l’agriculture continue son périple parlementaire. Alors que députés et sénateurs examinent les détails, la Mission Agrobiosciences a voulu se pencher sur la « géopolitique » de cette loi. A quelques semaines de l’adoption définitive du texte à l’Assemblée nationale en juin 2014, nous vous proposons une série d’interviews de personnalités, intellectuels, scientifiques ou politiques pour mettre la loi en perspective (contextes politiques et macro-économique), éclairer ses points marquants et ses innovations (agroécologie, GIEE…) ou évaluer son impact sur la société, le monde de l’enseignement et celui de la recherche. De quoi alimenter les réflexions personnelles de chacun sur ce projet législatif « d’avenir » et non « de modernisation », qui se donne pour ambition de préparer l’agriculture française à relever les défis des 20 prochaines années où il sera question sans compromis possibles, de performances économiques et de respect de l’environnement.
Dans ce 2ème volet, Grégory Dechamp-Guillaume, directeur de l’ENSAT et Antoine Poupart, agronome, directeur technique et développement d’InVivo AgroSolutions, expliquent ce que la Loi va changer dans l’enseignement et la coopération agricole.
"Les agronomes de demain doivent représenter une diversité sociale et culturelle".
En quoi l’agroécologie appelle-t-elle à l’enseignement de nouvelles disciplines ? Sentez-vous une mobilisation des enseignants et des élèves sur ce sujet ? et encore bien d’autres questions auxquelles se soumet le directeur de l’école d’agronomie de Toulouse.
"Mettre l’agriculture au service de l’environnement et l’environnement au service de l’agriculture".
Antoine Poupart précise la position des coopératives et la stratégie agroécologique qu’elles vont poursuivre : innovations technologiques, économiques et organisationnelles.