29/10/2007
Les actes de la 12ème Université d’été de l’Innovation rurale. Marciac 2006

« Débat OGM : De la difficulté à élaborer le compromis ». Dans le cadre du débat « Comment débattre des sujets qui fâchent ? » de l’Université d’été de l’Innovation Rurale. Marciac 2006.

L’un est faucheur volontaire, l’autre est un ancien de chez
Monsanto, un troisième se présente comme simple profane,
d’autres encore sont chercheurs ou producteurs de maïs.
Il y avait certes souvent de la véhémence dans les propos,
mais nulle prise à partie ou autre dérapage verbal. Où, au delà
de la diversité des points de vue et des expériences, y
compris entre agriculteurs, se décèle parfois l’amorce d’un
socle possible pour le compromis. Ce débat faisait suite à la Table Ronde intitulée : « OGM : ces débats
qu’on malmène... »-

Jean-Jacques Delmas, agriculteur : Je fais partie du
petit groupe qui, ce printemps, a recueilli le nombre de
signatures nécessaire à la tenue d’un référendum dans
le Gers. Nous avons mis en place divers débats sur les
Ogm et, rapidement, nous nous sommes aperçus que
l’agriculture n’était jamais évoquée. Or, il me semble que
le vrai débat, c’est celui sur l’agriculture que nous voulons.
Si nous refusons le modèle intensif qui pose de plus en
plus de problèmes et que les Ogm ne feront qu’aggraver,
il faudra abandonner 50 à 70% du maïs cultivé
...

Pascal Metge, agriculteur et producteur d’Ogm : Je ne
pense pas qu’on puisse parler d’une agriculture mais de
plusieurs agricultures. Je ne pense pas non plus qu’il y
ait un système de pensée ou un modèle de production
meilleur qu’un autre. Il suffit de vouloir cohabiter ensemble
et d’essayer de se comprendre. Certains ont évoqué les
pressions des grands groupes... Je m’interroge également
sur les pressions que subissent les agriculteurs

producteurs d’Ogm de la part de multinationales de l’écologie,
telles que GreenPeace et les faucheurs volontaires.

Henri-Bernard Cartier, agriculteur : je suis producteur
de maïs irriguant, je cumule donc tous les défauts. Ce
matin, en venant, j’ai entendu deux brèves sur France
Info. L’une qui revenait sur la dangerosité des ondes des
téléphones cellulaires et l’autre sur les MP3. A quand un
débat sur ces sujets ?
Plus sérieusement, par rapport à la problématique des
Ogm, une autre question est absente des débats, par-delà
l’aspect biotechnologique : sont-ils utiles, oui ou non ? Je
fais partie de ceux qui considèrent qu’ils présentent une utilité,
mais j’entends qu’on puisse avoir une opinion différente.
Tant qu’on n’aura pas répondu à cette question, y compris
vis-à-vis des consommateurs, on n’avancera pas.
Ensuite, comment faisons-nous, nous agriculteurs ? Nous
sommes aujourd’hui confrontés à la loi du 13 juillet 1992(1)qui donne la possibilité aux producteurs de semer des
variétés Ogm, quitte à vendre la production en Espagne,
demandeuse de ces produits qu’elle estime de qualité.
Ceux-ci selon moi sont devenus nécessaires car la France
est l’un des seuls pays au monde à avoir interdit un certain
nombre de molécules entrant dans la composition de
traitements phytosanitaires. Il faut donc bien trouver d’autres
outils et les Ogm, même imparfaitement, répondent en
partie à cette problématique. Il y a des peurs, c’est vrai, mais
il y a aussi des marchés... Si nous n’y sommes pas,
d’autres seront présents, comme l’Argentine. Concernant
la coexistence de filières conventionnelles, biologiques et
Ogm, tout le monde est d’accord : elle doit être possible,
mais il faut bien, pour s’en assurer, mener des expérimentations
sur le terrain, de manière très encadrée.

Un participant : Je suis un « simple profane ». La question
clé est apparemment celle du temps. Or vous parlez
souvent du débat au passé. Pour moi, il n’est pas
terminé. Et quand vous dites que les décisions sont
constamment repoussées aux calendes grecques, cela
n’est pas vrai. Dans moins d’un mois, les Députés vont
avoir à voter le texte, tel qu’il a été relu au Sénat(2). J’ai cru
comprendre que ce projet de loi est la porte ouverte à la
dissémination... Que vont voter nos députés ? Pour pouvoir
enfin prendre le temps de mener un vrai débat, nous
exigeons un moratoire

François de Ravignan, économiste et ingénieur agronome
 : Je voudrais insister dans le même sens, car vous
avez dit explicitement que ce débat n’avait pas eu lieu.
Mais la plupart des sondages indiquent que plus de 70%
des Français sont opposés aux Ogm(3). Parmi eux, il y a
des « profanes » mais aussi des directeurs scientifiques.
La force de cette opposition devrait logiquement entraîner
un moratoire sur le vote de cette loi.
Je voudrais dire aussi qu’un élément me paraît empoisonner
le débat dès l’origine, du côté de la communauté
scientifique. Presque tous ceux qui en font partie ont
dans la tête que lorsqu’une découverte importante est
faite, elle doit nécessairement être suivie d’applications.
Cela a été le cas pour les surgénérateurs. Il faudrait en tirer
les leçons : il y a quand même un certain nombre de
cadavres dans les placards des scientifiques...
Enfin, pour répondre à Jean-Jacques Delmas, je suis
d’accord avec lui sur la remise en question du modèle
agricole actuel. En revanche, je ne suis pas d’accord sur
la dénomination « intensive ». Car cela désigne une agriculture
qui se sert au maximum des ressources locales,
ce qui n’est pas le cas de notre agriculture. Celle-ci est au
contraire extensive, car elle se sert du soja brésilien, du
pétrole d’Arabie saoudite et de nombreux intrants étrangers.
Nos ressources locales sont donc sous-exploitées au
regard de leurs potentialités

Gérard Kafadaroff : Je suis marqué au fer rouge
puisque même si je suis retraité, j’ai été ingénieur pendant
trente ans chez Monsanto. Je reviens sur l’idée du
débat bloqué. Le référendum est, me semble-t-il, une
fausse bonne idée, dans la mesure où le débat est cristallisé
sur le pour ou contre. Autrement dit, on est croyant
ou on ne l’est pas. Sauf qu’on sait qu’il peut y avoir de
bons Ogm et de mauvais, d’où la difficulté à trancher de
manière générale.
Il faudrait peut-être plutôt orienter ce débat sur un bilan
risques/bénéfices, qui permettrait de se mettre d’accord,
en partant des questions les plus techniques pour aboutir
aux aspects économiques et éthiques.
Dernier point : le risque est probablement devant nous,
qu’on le veuille ou non. Les pays qui savent aujourd’hui
gérer le risque sont ceux qui se trouveront dans le camp
du progrès. Nous avons un débat trop franco-français :
comment les autres ont-ils réussi à gérer la situation ?
Il y a peut-être des expériences à analyser à l’étranger

Jean-Pierre Leroy, agriculteur : je suis producteur de
maïs et je peux vous dire que j’ai nul besoin des Ogm, ni
pour désherber, ni pour lutter contre la pyrale et autres
maladies. Nous sommes un certain nombre à avoir des
pratiques pertinentes et efficaces pour maintenir le niveau
d’infestation des insectes à un seuil tolérable, qui n’entame
pas notre capacité de récolte et donc notre capacité
à vivre de notre métier.
Par ailleurs, j’aimerais vous raconter une expérience qui
illustre bien la férocité du marché des plantes transgéniques.
En 1999, j’ai fauché du colza Ogm qui appartenait
à la société AgrEvo France. Je suis passé au tribunal en
2001, en première instance. Le plaignant n’était plus
AgrEvo France, mais la société Aventis Crop Science qui
avait entre temps racheté la première. Etant condamné, je
fais appel et je repasse en jugement en 2003 : ce n’est plus
Aventis qui est en face de moi, mais Bayer Crop Science
qui a racheté le département agro-chimie et semences
d’Aventis pour 6,7 milliards d’euros... C’est vous dire à
quel point les Ogm sont un instrument des firmes pour se
battre les unes contre les autres et construire un monopole,
contre les paysans et l’ensemble des consommateurs. Ma
dernière remarque concerne le moratoire européen sur
l’importation et la commercialisation d’Ogm. Décidé en
1998, ce moratoire devait être levé en septembre 2004.
Dans cette perspective, les ministres européens de l’Agriculture
se réunissent à cette date à Bruxelles. Ne parvenant
pas à se mettre d’accord, ils reportent la décision au
mois de décembre. Mais de nouveau, aucun consensus
ne se dégage. La décision est alors renvoyée au Conseil des
Chefs d’Etat, au mois de janvier 2005. Celui-ci ne parvient
pas non plus à dégager une position claire et renvoie la décision
à la Commission européenne présidée par Romano
Prodi, sachant que celui-ci devait « passer la main » très
prochainement. Voilà comment a fonctionné la démocratie
européenne sur la question des Ogm. Les responsables
politiques ont fini par passer le bébé à une Commission qui
n’avait plus de pouvoir.

Alain Deshayes, ancien chercheur Inra : Je fais partie
des chercheurs qui, en 1986, ont fait les premiers
essais Ogm en Europe. J’appartiens à cette génération
qui a été élevée dans l’idée que tout progrès scientifique
est automatiquement bon pour la société. J’ai également
été formé dans la pensée pasteurienne, selon
laquelle on entre dans son laboratoire en laissant au
vestiaire ses opinions philosophiques et politiques. Ce
monde là n’est plus et il est dommage que les scientifiques
ne s’intéressent pas plus au sens de ce qu’ils
font, à la portée des travaux qu’ils mènent pour l’ensemble
de la société.
D’autre part, selon moi, dire qu’en vingt ans, il n’y a pas
eu débat dans ce pays est une contrevérité totale. Cela
dit, j’ai la même frustration que celle exprimée par Alain
Toppan : je ne suis pas sûr que tous ceux qui participaient
à ces réunions avaient réellement envie de
débattre. En 1987, j’ai été invité par les Amis de la Terre
à confronter nos points de vue sur les problèmes de
science et société, dont un volet sur les risques en
matière d’Ogm. J’avais accepté parce que j’estimais
faire partie des scientifiques qui pensent que le dialogue
doit s’instaurer entre eux et le reste de la société.
Sauf qu’à un moment donné, quand on aborde certains
aspects du dossier, il y a quand même besoin de
faire appel à l’expert et à ses connaissances pour déterminer
si oui ou non il y a un risque. J’ai eu le malheur
de dire ce jour-là, et je ne le répète plus, que malgré mon
niveau d’études, je n’étais pas capable d’avoir une opinion
personnelle sur la sécurité dans les centrales
nucléaires, par exemple. J’ai été hué pendant cinq
minutes. Cela révèle deux grands problèmes. D’abord
l’absence d’information scientifique en France. Ensuite,
la difficulté qu’a notre société à élaborer des compromis.
Il n’est pas possible dans une société telle que la nôtre
de dire qu’on va arrêter la science. La science va donc
continuer à travailler et à poser des problèmes à la
société. D’où l’importance de savoir prendre une position
intermédiaire. Je citerai juste l’exemple d’un compromis
qui a eu lieu sur les Ogm : en 1999, sous
différentes pressions, le gouvernement de Lionel Jospin
a accepté de défendre à Bruxelles, via Dominique Voynet,
la position qui consistait à demander un moratoire
tant que la traçabilité et l’étiquetage des Ogm ne seront
pas assurés. En avril 2004, alors que la Directive européenne
instaurait enfin ces mesures, qu’ont fait ceux
qui, en 1999, ne voulaient pas des Ogm ? Ils ont combattu
cette Directive qui était le résultat du compromis.
Il y a là un vrai problème de gouvernance.

Un participant : J’aimerais faire une remarque sur
l’aspect juridique des Ogm. La législation européenne a
exigé la publication des études sur les impacts environnementaux
et alimentaires(4). Or, il se trouve que
depuis 2005, le Gouvernement français a décidé de
demander la confidentialité des résultats pour éviter
d’« inquiéter » la société civile et pour ne pas nuire aux
conditions concurrentielles entre les firmes. Je me
demande de quel droit la législation française bafoue le
droit européen.

En conclusion...

Matthieu Calame : « La science ne doit pas être une
religion »
. Concernant l’utilité des Ogm, je maintiens qu’il
faut d’abord les comparer avec toutes les autres solutions
existantes. Ensuite, sur la question de la nécessaire
prise de risque et du progrès technologique induisant
plus de puissance, on cite toujours les Etats-Unis. Regardons
objectivement ce qu’il s’y passe : ils représentaient
50% de la production industrielle mondiale en 1945.
Depuis, ils ne cessent de chuter. Economiquement, le
pays le plus fort actuellement, c’est l’Allemagne. Un pays
qui vend des machines-outils de très grande qualité à la
Chine. Prendre des risques inconsidérés n’assure pas la
toute puissance.
Par ailleurs, plusieurs questions tournent autour de l’arrêt
ou de la poursuite des recherches. Y a-t-il un devoir
de recherche et de développement sur la transgenèse ?
Personnellement, je ne suis pas d’accord pour l’ériger
en devoir. S’il y a une transcendance de l’obligation de
chercher, on entre dans une démarche de type religieux.
Pour ma part, je préfère une démocratie laïque.
Dernier point, j’ai été frappé de la manière dont certaines
personnes, dont trois sur cinq sont favorables aux Ogm,
ont commencé par se présenter comme des gens marqués
au fer rouge. Il faut faire très attention car s’ériger
soi-même en victime peut amorcer un processus psychologique
où l’on finit par considérer qu’on est réellement
l’objet d’une persécution, ce qui peut libérer le droit de
se venger. Qui s’érige en victime devient aisément tyran
.

Alain Toppan : « Des réponses réductionnistes à de vraies
questions »
Quelle agriculture demain ? La question est
effectivement à poser : veut-on être autosuffisant en
termes d’approvisionnement alimentaire ? Souhaite-t-on
être capable de produire dans certaines conditions précises
 ? Je crois qu’il ne faut pas être dans un schéma d’interdiction
ou de moratoire, ce qui nous conduirait à
importer de l’étranger des produits qu’on ne veut pas
voir sur notre sol. Ce serait la pire des situations et une
manière d’esquiver le débat.
Concernant l’utilité des Ogm, il me semble que ceux qui
en ont produit en France lors de la campagne 2005-
2006 pourraient vous en parler en termes économiques
et sur le plan de la qualité. Parce que selon les sondages,
les trois-quarts des Français sont contre, il faudrait interdire
les Ogm. C’est fortement réductionniste. Nous venons
en effet de passer l’après-midi à discuter des manières
de débattre et nous avons été nombreux à dire que les
réponses strictement quantitatives et limitées au oui/non
ne sont sans doute pas adaptées...
En revanche, l’analyse bénéfices-risques me semble
constituer effectivement une approche intéressante. Il
n’empêche qu’il est impossible de montrer les bénéfices
sans mener des essais au champ. Pour terminer, et en
écho aux propos de Matthieu Calame sur la question de
la science, je trouve dommage qu’en France, depuis
longtemps, on ne forme plus les étudiants à l’histoire et
à la philosophie des sciences

Philippe Martin : « Un contre-poids à l’action des grands
groupes »
. Je voudrais revenir sur quelques éléments.
D’abord, les progrès dans l’analyse du couple « bénéfices
risques » constituent effectivement un moyen de réaliser
le compromis acceptable. A travers la réflexion qu’a
conduite, en 2004-2005, la Mission parlementaire(5) d’information
sur les Ogm, et dont j’étais membre, nous
avons pris la mesure des difficultés qui existent encore
pour établir cette balance entre bénéfices attendus et
risques encourus.
Ensuite, l’action des grands groupes existe et elle est
puissante, notamment en termes de communication. Si
nous ne parvenons pas à construire un débat démocratique
dans un cadre institutionnel public, nous laissons
à ces groupes tout l’espace pour leurs campagnes
d’information et d’influence de l’opinion publique. Depuis
des mois, des pages entières de presse écrite sont par
exemple achetées par GDF et Suez pour amener progressivement
l’opinion publique à accepter la privatisation
et la fusion, qui, de mon point de vue, seront une catastrophe
pour un département rural comme le Gers. Faute
de débat ouvert, transparent, régulé, contradictoire et
instruit, ces grands groupes peuvent parvenir à infléchir
les décisions de la représentation nationale. Heureusement,
les élus de l’opposition ont déposé suffisamment
d’amendements pour alerter l’opinion sur les dangers de
ce texte. La même stratégie pourrait avoir lieu concernant
le projet de loi sur les Ogm, qui sera prochainement examiné
par l’Assemblée Nationale

Bernard Chevassus : « Il pleut, interdisons les parapluies ».
La concentration industrielle est un vrai problème.
Elle se réalise dans la distribution, dans l’agroalimentaire,
dans le machinisme agricole, dans les engrais. Elle a évidemment
lieu aussi pour les Ogm, mais elle ne doit rien
à cet outil. Il nous faut éviter de dire : « Il pleut. Interdisons
les parapluies »
. ■■

Une publication Mission Agrobiosciences écrite et éditée grâce au soutien financier du Conseil Général du Gers. Marciac 2006

(1) La loi du 13 juillet
1992 a pour objectif
de transposer en droit
français la directive
communautaire 90/220
adoptée deux ans
auparavant.
Elle porte sur le contrôle
de l’utilisation et de la
dissémination volontaire
des Ogm en France, tant
à des fins de recherche
et de développement que
pour la mise en marché
de ces produits.
Dans ce cadre, toute
dissémination ou
commercialisation des
Ogm est soumise à une
demande d’autorisation
préalable, qui inclut une
évaluation scientifique
des risques potentiels
pour l’homme et
l’environnement. Pour
être commercialisées et
cultivées en France, ces
obtentions végétales
doivent être inscrites au
Catalogue des variétés
des espèces agricoles,
sur autorisation
ministérielle.

(2) Le dernier projet de loi
relatif aux Ogm a été
adopté par le Sénat en
mars 2006.
Il transpose les directives
européennes de 1998 et
de 2001 et a pour objectif
d’encadrer l’utilisation
des Ogm en milieu ouvert
ou confiné, à des fins de
recherche ou de mise sur
le marché. Le projet a été
transmis en première
lecture à l’Assemblée
Nationale au printemps
2006. Son adoption par
les députés, prévue
à l’automne 2006 est,
de fait, constamment
repoussée, ce qui vaut
à la France des sanctions
européennes. Pour
consulter le projet
tel qu’il a été adopté
par le Sénat :
http://www./senat.fr/leg/
tas05-079.html

(3) En témoigne
notamment le sondage
BVA réalisé pour Agir
Pour l’Environnement, en
janvier 2006, auprès de
1003 personnes : 78%
des sondés sont pour
une interdiction
temporaire des Ogm
et 72% se déclarent
favorables à
un référendum sur
la réglementation
des Ogm en France.
http://www.agirpourlenvi
ronnement.org/presse/22
ogmmedia15.htm

(4) Il s’agit de
la directive 2001-18,
mise en application
depuis octobre 2002, et
indiquant que, au cours
de la procédure
d’autorisation d’un
nouvel Ogm, « le public
est également informé
et peut accéder à
des données publiées
sur internet
(http://gmoinfo.jrc.it),
telles que les rapports
d’évaluation des
autorités compétentes ».

(5) Les informations
concernant cette
mission parlementaire
sont accessibles sur
ce lien-

Accéder à la table ronde : « OGM : ces débats
qu’on malmène... »-
qui a précédé ce débat. Table ronde avec Alain Toppan : directeur de recherche en génétique
végétale, il a d’abord mené son activité au Cnrs avant de
rejoindre le secteur privé. Favorable aux essais en plein
champ, il prône une évaluation des Ogm au cas par cas.
Matthieu Calame : ingénieur agronome au sein de la
Fondation Charles-Léopold Mayer, il a publiquement exprimé,
en diverses occasions, son opposition aux Ogm qui, selon lui,
relèvent du domaine de l’inutile et de l’incertain.
Philippe Martin : Député du Gers et Président du Conseil
général, cet élu a initié le premier référendum citoyen dans
son département, sur la présence d’expérimentations d’Ogm
en plein champ sur le territoire du Gers(2).
Bernard Chevassus-au-Louis (modérateur) Directeur de
recherche INRA.
Ancien Directeur
général de l’Inra puis
Président de l’Agence
française de sécurité
sanitaire des aliments
(Afssa), Bernard
Chevassus a également
été vice-président de
la Commission du génie
biomoléculaire, qui
évalue les demandes
d’essais d’Ogm en
France

Sur le même thème, on peut lire

Accéder à tous les Entretiens et Publications : OGM et Progrès en Débat » - Des Points de vue transdisciplinaires... pour contribuer au débat démocratique. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

On peut également lire ces autres interventions lors du débat « Comment débattre des sujets qui fâchent ».Marciac 2006

Communication et Agriculture : « Il manque un espace de médiation entre la sécheresse du réel et le lieu des affects »- Par Eric Bardon. Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Dans le cadre du débat « Comment débattre des sujets qui fâchent ? ». Université d’été de l’innovation rurale. Marciac 2006.

« L’agriculture se voit assigner une fonction symbolique disproportionnée »- Par Jean-Luc Mayaud. Historien. Dans le cadre du débat « Comment débattre des sujets qui fâchent ? ». Université d’été de l’innovation rurale. Marciac 2006.

Accéder à l’ensemble des actes de la 12ème Université d’Eté de l’Innovation Rurale « L’Agriculture entre Contrats et Contrôles »-. Marciac. Août 2006.

Accéder aux actes de Toutes les éditions des Université d’été de l’innovation rurale de Marciac-

Organisé à Marciac par la Mission Agrobiosciences et la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers. Avec le soutien financier du Conseil Régional Midi-Pyrénées et le Conseil Général du Gers

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