« Il s’agit donc pour moi de démêler l’indémêlable, de distinguer et de classer. Je me suis imprégné de vos propos durant ces deux journées. Je vais essayer maintenant de presser l’éponge que j’ai tenté d’être, en ne citant personne pour vous citer tous. Cette conclusion sera la suite d’une lente et collective maturation sur nos mondes perdus, sur nos identités brisées. J’ai ressenti ces débats très conviviaux, mais non détachés d’une certaine tristesse. Au fond, nous sommes peut-être encore dans ce que j’appellerais notre impossible deuil de la France paysanne. Ce deuil étant impossible, voilà pourquoi se pose avec une si grande difficulté ce débat sur l’affirmation, la construction de nos images ou même, tout simplement, la confession de nos imaginaires.
Je ne reviens pas sur ce qui a été dit de l’efficacité des images, qui sont d’autant plus efficaces lorsqu’elles sont utilisées partiellement à des fins très ciblées, entraînant des dégâts collatéraux finalement très nombreux. C’est peut être cela qui est au cœur du désenchantement. Il me semble que face à ce constat, une question traverse le débat : comment y répondre ? Il y a deux tentations.
Qu’avons nous à dire, puisque nous voulons communiquer ?
La première tentation consiste à prendre les mêmes armes que celles qu’utilisent ceux à qui on reproche précisément de les utiliser, en essayant de faire encore mieux, avec plus d’argent, plus de moyens et plus de communicants. Cette tentation est grande et déjà à l’œuvre, mais je crois sincèrement qu’elle est vouée à l’échec. La deuxième tentation, que nous ne voyons pas poindre, serait de savoir et de s’interroger sur ce qu’on a à dire, puisqu’on veut communiquer. Au fond, il faut revenir à une question préalable : cet échec dans la communication, n’est-il pas d’abord le reflet d’une absence de pensée, de mots et de message ? Sans vouloir intenter aucune sorte de procès, c’est ce que je pense : si nous n’avons pas les mots, si nous n’avons pas le projet, c’est que nous ne sommes pas encore sortis d’une situation beaucoup trop paradoxale pour s’engager dans la construction. C’est pourquoi aujourd’hui, je me réjouis de l’abondance des paradoxes que nous avons repérés et maniés, parce que la mise en évidence du paradoxe est une première marche vers l’intelligence, vers le refus de la simplification. Il y a donc probablement un espoir. J’ai recensé neuf paradoxes.
Le paradoxe du succès
Le premier paradoxe est celui du succès. Le succès qu’a connu l’Europe en la deuxième moitié du 20ème siècle ne peut pas être la voie pour penser ce qui pourrait être un succès pour le monde et pour le 21ème siècle. Il y a donc bien une rupture à opérer, on se l’est dit à l’envi. Là où il y a encore 70 ans un producteur, un paysan, assurait la couverture en matière première alimentaire de 3 à 4 personnes, il l’assure aujourd’hui pour une centaine de personnes et, pourquoi pas, pour 200 après-demain, si on le veut. Et nous savons que si nous poursuivons sur cette voie, si nous permettons que notre planète soit peuplée de sociétés sans paysans, qu’espérons-nous pour la moitié de l’humanité qui, en 2003, est paysanne ? Accepterions-nous de la faire basculer dans le non-sens, au nom de la poursuite d’un projet qui resterait pertinent puisqu’il a connu le succès ? C’est le paradoxe du succès et celui de l’avenir agricole du Sud.
Le paradoxe de la moitié du monde
Dans la foulée s’impose le deuxième paradoxe, celui de la moitié du monde. Si la culture dominante de la fin du 20ème et de ce 21ème siècle commençant est bien une culture urbaine, si la croissance et la « littoralisation » des zones urbaines est un fait dominant, il n’empêche que, une fois encore, la moitié du monde est constituée de paysans. Et ce paradoxe de la moitié du monde veut que là où les paysans sont majoritaires, ils sont silencieux, et que là où ils existent comme force sociale, ils sont minoritaires et les seuls à pouvoir parler à la face du monde de l’ensemble de cette paysannerie mondiale. Le paradoxe est aussi au cœur de la paysannerie mondiale, dans des termes qui n’ont jamais été aussi exacerbés, à commencer par le paradoxe de la parole. Ajoutons à cela que cette urbanisation s’accompagne d’une agriculture urbaine prise dans un grand écart entre le jardin familial, d’un côté, et l’agriculture de firmes, de l’autre. Les cas de l’Inde, de la Chine et du Brésil sont les plus grandes illustrations de cette agriculture urbaine, qui n’est plus familiale, qui n’a jamais été paysanne, qui est abstraite, capitalistique et coupée délibérément du monde agricole.
Le paradoxe de la singularité
Le troisième paradoxe est celui de la singularité. Le monde agricole serait-il à ce point singulier qu’il ne serait définitivement plus accessible, ni compréhensible. Sauf qu’être une minorité singulière est le lot de tout groupe social dans des sociétés modernisées, atomisées. Il n’y a plus que des minorités singulières. D’une certaine façon, la singularité est une banalité. C’est sur cette banale singularité - ou cette singulière banalité - qu’il faut réfléchir afin de ne pas enfermer un secteur professionnel dans une singularité qui le confinerait au ghetto et le couperait de toute possibilité d’échanges et de respiration avec l’autre. Je ne crois pas définitivement que l’enfer ce ne soit que les autres, mais je ne crois pas non plus, pour reprendre l’Antichambre du Paradis de Zinoviev, qu’il faille penser qu’il y a, premièrement, nous et, deuxièmement, tous les autres. Il y a nous parmi d’autres. J’attire l’attention sur le fait que cette exacerbation de la singularité conduit à penser assez spontanément qu’il existe des groupes plus dignes, plus intéressants, plus nobles dans leur fonction, plus citoyens et, pourquoi pas - puisqu’ils ont joué un rôle aussi fondamental dans la conquête de la République - les seuls Républicains possibles. C’est sur ce fond-là que, dans les années 30, sont montés les courants qui ont conduit à la grande coupure du monde paysan d’avec le reste de la société. Personne ici ne voudrait revivre ces moments noirs.
Le paradoxe de l’effacement
Le quatrième paradoxe est celui de l’effacement, un paradoxe étonnant puisque c’est en cessant d’être une société paysanne que nous sommes devenus une puissance agricole. Ce paradoxe de la disparition et de la puissance, évoqué à travers la question de la vocation exportatrice, est je crois un de ceux qui sont au cœur de cette difficulté de la recomposition du projet.
Le paradoxe du statut
Le cinquième paradoxe est celui du statut à l’évidence exceptionnel, original, pour le coup singulier, mais qui n’a pas de mot pour se dire. Il est intéressant de voir que le terme d’exploitant tombe en désuétude, sauf dans les formulaires administratifs. On ne le trouve plus dans les discours politique, journalistique, ni dans la littérature et la presse parlée, alors qu’il a été le terme de la conquête. Du paysan au chef d’entreprise, ces oscillations verbales sont l’expression d’une recomposition de l’identité professionnelle. Elles sont évidemment la source d’un brouillage total pour qui n’en n’est pas et qui entend, tour à tour, des mots qui étymologiquement, économiquement, politiquement renvoient à des statuts, à des réalités fort différentes. Pourtant ces mots sont censés véhiculer la dénomination d’un unique et même groupe. Derrière ce statut s’exprime aussi, non plus un paradoxe, mais une tension très forte, qui caractérise ce groupe plus que d’autres, entre la compétition des agriculteurs entre eux - sur le foncier, sur le marché, sur des soutiens... - et le discours obligé de la solidarité.
Le paradoxe du vivant
Le sixième paradoxe est celui du vivant ou encore celui de la nature, illustré par les agacements forts des mouvements écologistes et environnementalistes. Cette question de la nature, du vivant, de leur gestion, de qui pense leur gestion, reste très ardue car nous pourrions probablement nous mettre d’accord sur le fait que l’artificialisation du vivant s’accélère, qu’elle participe pour une grande part à notre bien-être et au développement très fort de nos standards de vie mais que, dans le même temps, cette accélération de l’artificialisation du vivant soulève un certain nombre de problèmes nouveaux concernant chacun d’entre nous. Comment prendre cette question de la réification du vivant autrement qu’en considérant que seuls ceux qui sont en contact direct avec la nature, donc le monde agricole, auraient le monopole de la conception, de la gestion du vivant et de la parole ? Nous voyons bien, là, qu’il y a plus qu’un paradoxe, une vraie coupure : pour certains, seuls les agriculteurs pourraient en parler ; pour d’autres, tous devraient non seulement en parler, mais aussi en traiter.
Le paradoxe d’Etat
Septième paradoxe, le paradoxe d’Etat. L’agriculture est une affaire d’Etat. Ceci a été rappelé par notre collègue économiste, notamment sur les questions, lourdes, de régulation qui se posent derrière la construction de la sécurité quantitative alimentaire des populations. Une affaire lourde, donc, qui renvoie à la question de la formation des prix en agriculture et de l’intervention de la puissance publique. Pourquoi un paradoxe d’Etat ? Parce qu’au fond, cette question n’arrive pas à se clarifier contractuellement, clairement. Bien qu’elle soit une réalité exceptionnelle, elle est vécue comme une maladie honteuse. Alors que cette affaire devient une question majeure au plan mondial, je suis frappé qu’un siècle de traditions de relations entre l’Etat et la question agricole et alimentaire ne parvienne pas à atteindre la maturité politique que l’on pourrait espérer pour en faire un exemple.
Le paradoxe de l’abondance
Le huitième paradoxe est celui de l’abondance. Probablement le fait le plus fondamental qui nous travaille tous individuellement et collectivement, de la façon la plus forte et la plus inconsciente, tient à ce que nous sommes la deuxième, et bientôt la troisième, génération qui, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, vit comme si nous avions l’assurance de manger à notre faim tous les jours, jusqu’à notre mort. C’est la première fois dans l’histoire des civilisations qu’un phénomène aussi lourd, aussi massif se déploie non seulement dans un groupe, mais dans des sociétés entières. Ce qui est nouveau en ce début de 21ème siècle, ce n’est pas la malnutrition ; c’est que près de la moitié de l’humanité vit dans cet état d’abondance, d’insouciance et d’ignorance par rapport à l’alimentation. A mes yeux, c’est le phénomène de civilisation le plus radical et je pense que cette rupture n’est pas « digérée », car elle n’a pas été « avalée », elle n’a pas été dite, pas comprise, pas nommée, là aussi, comme s’il y avait une sorte de culpabilité à avoir atteint ce que des civilisations plurimillénaires se sont échinées à atteindre sans jamais y parvenir. Et nous, surtout en Europe l’avons atteint assez tranquillement, dans la paix en plus. Ce paradoxe de l’abondance est celui d’une deuxième douleur puisqu’au moment où nous prenons conscience de cette abondance, nous mesurons aussi que ceux qui sont encore dans le souci, la famine et la malnutrition sont pour les ¾ des paysans. Ce n’est pas si facile à gérer. Dès lors, que nous ayons de tels écarts, de telles tensions et de telles difficultés à concevoir et à mobiliser nos imaginaires d’une façon construite ne m’étonne pas. L’inverse serait étonnant.
Le paradoxe du changement
Le neuvième paradoxe est bien sûr celui du changement. Il est très frappant, dans les prises de parole au cours des débats, de noter qu’il y a toujours, sous-jacente, l’évocation d’un moment qui serait le Bon moment de l’agriculture et que c’est celui qu’il faudrait ou retrouver, ou figer : avant la Pac, après la Pac, à la fin du 19ème, avant ou après la seconde guerre mondiale, à chacun son moment. Cet instant fait partie de nos imaginaires, de la construction de nos rêves et n’est jamais explicité, car s’il l’était, il s’effondrerait. Pour l’illustrer, il suffit de reprendre les 15 dernières années d’histoire de la Politique Agricole. Comme si c’était toujours mieux avant.
Quatre pistes pour avancer
Voilà quelques points en forme de paradoxes, dont l’intensité paradoxale n’est pas de même nature pour les uns et pour les autres. J’ai simplement voulu les rappeler pour essayer de comprendre pourquoi il est si difficile aujourd’hui, en France et en Europe, de penser un projet pour l’agriculture qui soit dans la continuité des débats qui la traversent et en nouveauté au regard de ce contexte local et mondial qui l’enserre. Alors comment sortir de cette énumération et comment avancer ? Comment poser les marches de la construction de ce projet ? Je donnerai quatre pistes.
La piste politique
La première est politique et il y aurait fort à craindre que les décisions prises en matière de Politique Agricole Commune, donc de politique publique, viennent tarir le débat. Le débat ne fait que continuer et peut être que ce qui vient de se passer va contribuer à faire rebondir l’aspiration à un débat collectif, partagé. L’agriculture reste une grande affaire politique, une grande affaire citoyenne. Cette Université l’a rappelé avec une très grande sagesse, une très grande maturité.
L’échange par principe
La deuxième piste est celle de l’échange par principe. Il a même été parlé de métissage. L’image est belle, elle est forte s’agissant de l’agriculture, de l’alimentation, de l’environnement. Tout citoyen est responsable de ne pas laisser isolé un groupe parmi d’autres. Ce qui me frappe, c’est que les agriculteurs, à certains moments de leur désespoir, pensent qu’ils ne sont pas attendus. C’est un malentendu. Ils sont attendus, mais pas de la façon dont ils voudraient l’être. C’est le début d’un débat.
Le vivant en questions
Troisième piste, le vivant en question. Est-ce que le 21ème siècle peut prendre au sérieux cette assertion très simple : « L’animal n’est pas une chose ». En disant ceci, je ne plaide pour le droit de l’animal, je n’ai pas dit que l’animal était un être humain. Je pense que le droit est une construction humaine, et cela ne veut pas dire que nous n’ayons pas des droits sur les animaux. Est-ce que nous pouvons en débattre au fond politiquement, culturellement, économiquement, socialement ? Car attention, cette remarque, qui surgit à la sauvette et qui n’est pas traitée, conduit nos sociétés sur certaines franges à faire émerger des relations complètement anthropomorphiques avec l’animal. Elles sont précisément le refoulé et la déviation d’un refus de la construction de l’animal dans nos sociétés modernes.
La science en partage
Enfin, la quatrième piste est celle de la science en partage. Je pense qu’il y a là aussi un débat par dessus la haie entre le monde de la science et le monde agricole. Je pense que les scientifiques sont finalement assez bien placés pour comprendre ce qu’est la souffrance d’un groupe qui à un moment donné n’est pas compris du reste de la société, alors qu’il pensait sinon avoir tout donné, en tout cas le meilleur de lui même. Personne n’est à l’abri de ça et, en ce début de ce 21ème siècle, la question de la science appliquée à l’agriculture est un cas d’école formidable. Nous avons vu dans le débat sur la mondialisation, et sur la mondialisation des maladies émergentes, comment certaines formes de confiscation de la science - payée par les contribuables occidentaux pour sauver l’humanité -, ont abouti à la confiscation du médicament destiné à sauver ceux qu’on était censé devoir sauver. Ce qui arrive aujourd’hui au médicament risque d’arriver demain aux ressources génétiques. Il serait temps que les scientifiques, le monde agricole à travers ses institutions et les collectivités territoriales et les pouvoirs publics, soient capables de construire entre eux des processus de mutualisation des résultats de la science. Il s’agit que des forces régulées, mutualisées, capables d’avoir un sens de l’intérêt général s’en emparent, de sorte qu’à aucun moment nous ne puissions, dans cette première moitié de 21ème siècle, constater que loin d’avoir, ce qui est pourtant prétendu, sauver quelques sous-continents qui n’ont pas les premiers moyens technologiques de gérer ce matériel génétique, nous les ayons définitivement privés non seulement des nouvelles ressources génétiques mais aussi des anciennes et de celles qu’ils ont aujourd’hui. Le problème est là. Et s’il n’y a pas l’émergence d’un débat très fort autour de ces questions, les scientifiques poursuivront leurs recherches, les agriculteurs continueront de semer leur blé, les politiques continueront de réguler mais les paysans du Sud continueront de mourir."
Une conférence de Bertrand Hervieu, dans le cadre de la 9ème Université d’Eté de Marciac. 6 et 7 août 2003.
Accédez à l’ensemble des Actes de la 9ème Université d’Eté de Marciac : Images et imaginaires au coeur des échanges entre agriculture et société
Sur les thèmes de l’agriculture, on peut lire ces documents édités par la Mission Agrobiosciences :
Lire les actes des cafés-débats de Marciac :
Lire la conférence FAUT-IL EN FINIR AVEC LE DEVELOPPEMENT DURABLE ?avec François de Ravignan.
Décortiquant l’histoire du développement, François de Ravignan nous rappelle l’évolution de ce terme qui s’est élevé au rang de doctrine et les différentes critiques historique, culturelle et écologique mettant à mal le concept. On ne sort pas indemne de la conférence de François de Ravignan. Sans devenir adepte de la décroissance, la démonstration permet, comme le disait Simone Weil, de « changer la direction de notre regard ».
Lire la conférence AGRICULTURE ET MONDIALISATION. POURQUOI EST-IL VITAL POUR LES AGRICULTEURS D’ICI DE COMPRENDRE LES AGRICULTURES DU MONDE ? de Marcel Mazoyer.
Marcel Mazoyer a été Chef du Département d’Economie et de Sociologie Rurales de l’INRA (1972-1975), Président du Comité du Programme de la FAO (1983-1993). Il est l’auteur, avec Laurence Roudart, d’une « Histoire des Agricultures du Monde » (Seuil).
Lire la conférence GROUPE DE CAIRNS ET PAYS EN DÉVELOPPEMENT : ALLIÉS OU ADVERSAIRES DANS LES NÉGOCIATIONS AGRICOLES À L’OMC ? de Karine Tavernier.
Chargée d’étude à Solagral. Spécialiste du commerce international, des échanges agricoles et des négociations de l’OMC. A l’heure de la mondialisation, des négociations de l’OMC et de la réforme de la PAC, Karine Tavernier s’est livrée à une brève analyse actualisée des négociations agricoles en cours et des positions exprimées par les différents groupes de pays.
Lire la conférence QUELS DÉFIS ET QUELS PARIS POUR LE COMMERCE
ÉQUITABLE ? d’Alexis Krycève.
Directeur de marketing d’Alter Eco, société d’importation et de distribution de produits issus du commerce équitable. L’invité Alexis Krycève, sortant des postures manichéennes devait apporter des réponses claires sans évacuer la complexité des échanges internationaux.
Lire la conférence LES PARADOXES DE L’AGRICULTURE DES ETATS-UNIS, CONQUÉRANTE ET FRAGILE de Jean-Christophe Debar.
Jean-Christophe Debar est économiste. La politique agricole américaine votée en mai 2002 pose problème aux Européens, mais il faut examiner précisément ses tenants et ses aboutissants avant de s’indigner. Dans quelle situation économique se trouvent les agriculteurs américains ? Comment sont-ils perçus par leurs concitoyens ? Quels sont les perspectives, leurs repères ? Pourquoi ont-ils un tel poids politique ?
Lire la conférence EUROPE ET INTÉGRATION DES PAYS DE L’EST : FAUT-IL REDOUTER L’IMPACT DE LEURS DYNAMIQUES AGRICOLES ? d’Alain Pouliquen.
Alain Pouliquen. Economiste l’INRA. A l’heure de la mondialisation, des négociations dans le cadre de l’OMC et de la réforme de la PAC, Alain Pouliquen, directeur de recherche à l’Inra, auteur du rapport sur la " Compétitivité des secteurs agro-alimentaires des pays d’Europe centrale " à la Commission européenne, présentait à un auditoire attentif son point de vue sur les impacts globaux de l’intégration des pays de l’Est dans la communauté européenne.
Lire la conférence AGRICULTURE BRÉSILIENNE : ÉTAT DES LIEUX ET GRANDS ENJEUX Elisio Contini, coordonnateur du Labex, le Laboratoire Extérieur franco-brésilien de l’Embrapa, Institut brésilien de recherche agro-pastorale (équivalent à l’Inra) implanté à Agropolis Montpellier.
A l’heure de la mondialisation, des négociations difficiles de l’OMC et de la réforme de la PAC, le Brésil était à l’ordre du jour. Football, samba et carnaval endiablé ? Qui n’a pas ces images du Brésil en tête ? Et pourtant ? Géant agricole en plein "boum’’, nation de contrastes et de contradictions, nouveau poids lourd des négociations internationales, ce pays suscite des interrogations dont l’état des lieux aurait nécessité des semaines de discussion ?
Lire la conférence DES PRODUITS MADE IN CHINA SANS CONTREFAÇON ? Avec Marie Papaix, ingénieure agronome.
A l’heure où la France et l’Europe se cherchent des alliés à l’OMC pour défendre les Indications Géographiques (l’équivalent de nos appellations d’origine), la Chine présente un intérêt stratégique certain. Aidée par des experts français, n’a t-elle pas commencé à mettre en place ce type d’appellation pour ses propres produits ? Reste à mesurer l’écart entre les intentions, la pratique et les habitudes culturelles de la Chine.
Lire la conférence EVOLUTION DES ÉCHANGES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES MONDIAUX : QUELS PROBLÈMES EN PERSPECTIVE Michel Griffon, ingénieur agronome et économiste.
Comment la planète parviendra-telle à nourrir les neuf milliards d’habitants qu’elle comptera en 2050 ? Pour répondre à cette forte interrogation, Michel Griffon propose un raisonnement simple, sans jamais être simpliste.
Lire la conférence QUELLE STRATÉGIE POUR LES PRODUITS DE TERROIR DANS UN CONTEXTE DE GLOBALISATION DES MARCHÉS ?. Avec Jean-Louis Rastoin, ingénieur agronome, professeur à l’Agro Montpellier.
Ce soir là, dans le cadre des cafés-débats de Marciac organisés par la Mission Agrobiosciences en collaboration avec la Communauté de communes Bastides et Vallons du Gers, Jean-Louis Rastoin abordait les conditions de valorisation et de viabilité des produits de terroir par rapport aux autres produits alimentaires dans un contexte de globalisation des marchés.
Lire la conférenceLA PÉNURIE DE L’EAU : L’ARAGON ENTRE IRRIGATION ETTERRES SÈCHES. Avec José Manuel Pomar, Ingénieur agronome, producteur dans la vallée de l’Ebre.
D’un côté, les « regadios », qui désignent les terres irriguées. De l’autre, les « secanos », où l’agriculture survit en terrains arides, cultivant l’orge et élevant des brebis.
Lire la conférence QUELLE ÉVOLUTION POUR LES PAYSANS D’AFRIQUE NOIRE, DANS LE CADRE DE LA FIN D’UN MODÈLE COLONIAL DE DÉVELOPPEMENT ?. Avec Bernard Charlery de La Masselière, Professeur des Universités.
A l’heure de la mondialisation et des négociations de l’OMC, ce chapitre africain a été traité par Bernard Charlery de la Masselière, Professeur des Universités, enseignant-chercheur, du département Géographie à l’Université Toulouse-Le Mirail, mais aussi enseignant à l’École Supérieure d’Agronomie de Purpan, à l’Institut Universitaire de Technologie de Castres, à l’Université de Dschang (Cameroun), à l’Université du Burundi et à l’Université de Conakry (Guinée).
Lire la conférence L’AGRICULTURE DES PAYS MÉDITERRANÉENS DU SUD, ENTRE CONQUÊTE DES MARCHÉS EUROPÉENS ET RÉPONSE AUX BESOINS DE SUBSISTANCE. Avec Gérard Ghersi, directeur de l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (IAMM) et Omar Bessaoud, enseignant-chercheur à l’IAMM.
A l’heure de la mondialisation, des négociations de l’OMC et de la réforme de la PAC, les pays méditerranéens s’étaient invités à notre table. Une fois n’est pas coutume : les fameux tapas qui précèdent les cafés-débats de Marciac étaient remplacés, ce soir d’octobre 2002, par un somptueux tajine. De quoi mieux faire corps avec l’idée forte que souhaitaient développer les deux conférenciers : les peuples de la méditerranée ont un patrimoine culturel commun qui justifie des solidarités importantes à développer.
Lire les Actes des Universités d’été de l’innovation rurale
L’Université d’Eté de l’Innovation Rurale est un rendez-vous national au coeur de l’été dans l’ambiance particulière du festival de "Jazz in Marciac" et des territoires ruraux du Sud-Ouest, pour instruire et débattre des sujets qui interpellent fortement notre société : le futur de l’agriculture, l’évolution de notre alimentation, la transformation des territoires ruraux, les relations urbain-rural, le rôle des sciences du vivant. Un rendez-vous annuel où se côtoient des scientifiques, des enseignants, des élus, des professionnels, des acteurs issus du monde économique, associatif, culturel et du grand public.
Retour sur 10 ans d’Université d’été de l’Innovation rurale à Marciac
Lire la conférence du 9 août 2000 : CLAUDE FISCHLER : « QUAND LES CRISES ALIMENTAIRES RÉVEILLENT LES UTOPIES ».
Que signifient pour nous les crises alimentaires ? Quelles sont les inquiétudes qui nous saisissent ? On nous dit souvent qu’elles sont rationnelles ou irrationnelles. Peut-on formuler des jugements là-dessus ? De quelles données précises ou empiriques, de quelles études sur la perception de l’alimentation en général, et du danger en matière d’alimentation disposent-on ?
Lire la conférence Août 1998 : PHILIPPE LACOMBE : « MARCHÉS AGRICOLES ET TERRITOIRES RURAUX ».
Dans le cadre de la 4ème Université d’Eté de l’Innovation Rurale organisée par la Mission Agrobiosciences et la Communauté de communes Bastides et Vallons du Gers, en 1998, Philippe Lacombe propose une lecture des rapports entre marchés agricoles et territoires ruraux.
Lire la conférence du 9 Août 2000 : ALAIN TROUSSON : « LES CRITIQUES DE LA SCIENCE »... À PROPOS DES OGM.
En observant, y compris dans les magazine et à la télévision, la multiplicité des critiques notamment exprimées contre les OGM , le philosophe Alain Trousson (CNP), lors de l’Université d’été de Marciac en août 2000, montre qu’elles se réfèrent à deux modèles de critique de la science aujourd’hui réactivés, re-mobilisés et qui font, selon-lui, parfois l’objet de recombinaisons étonnantes.
Lire la conférence du 8 août 2001 :PATRICK CHAMPAGNE : « JOURNALISME SCIENTIFIQUE. EFFETS MÉDIATIQUES : RÉFLEXIONS ».
Les scientifiques se plaignent fortement de la manière dont la science est médiatisée. Selon le sociologue de l’Inra Patrick Champagne, du Centre de sociologie de l’éducation et de la culture à la Maison des sciences de l’homme, on est aujourd’hui passé de la médiatisation de « La Science » à une information scientifique banale, qui obéit aux lois ordinaires de la production de l’information.
Lire la conférence d’août 1995 : BERTRAND VISSAC : "DE LA GÉNÉTIQUE AUX TOTEMS DU DÉVELOPPEMENT LOCAL ».
Bertrand Vissac nous a quitté le 31 août 2004 (Retrouvez l’hommage à Bertrand Vissac sur le site de la Mission Agrobiosciences). Ce grand chercheur en zootechnie a traversé l’histoire de l’Inra depuis les années 50. Institut de recherche où, d’entrée de jeu, il a exercé de multiples fonctions et de très hautes responsabilités... Cette Intervention de Bertrand Vissac recèle un témoignage vivant sur l’expérience de la RCP Aubrac.
Lire la conférence du 8 août 2001 : GUY RIBA : « LES ENJEUX DU PROGRAMME GÉNOPLANTE DANS LE CONTEXTE MONDIAL ».
Selon Guy Riba, directeur scientifique « Plantes et produits du végétal » à l’Inra, trois points clés identifient le contexte de la naissance du programme Génoplante : la montée en puissance des attentes du citoyen ; l’insertion de l’agriculture dans un contexte mondialisé et la montée en puissance, sans précédent, des sciences biologiques...
Lire la conférence du 8 août 2001 : JEAN-DIDIER VINCENT : « LA MORALE DU GÈNE ».
Comment ne pas aborder , d’entrée de jeu, l’éternel débat qui oppose d’un côté les socio-philosophes, tenants de la liberté et de l’autonomie de la pensée et, de l’autre, ces « malheureux biologistes » accusés de tous les mots parce qu’ils aliènent la liberté de l’homme par un déterminisme mal compris. Lors de la 7ème Université d’été de l’innovation rurale de Marciac en août 2001, le neurobiologiste, Jean-Didier Vincent n’a pas manqué d’ironie.
Lire l’article de Jean-Claude Flamant édité en février 2005 :UNIVERSITÉ D’ETÉ DE L’INNOVATION RURALE DE MARCIAC : DIX ANNÉES DE DÉBATS COLLECTIFS POUR MESURER LES FORCES DE TRANSFORMATION DU FUTUR (PUBLICATION ORIGINALE).
« 10 années d’exploration sur le thème agriculture et société »... Jean-Claude Flamant, fondateur de l’Université d’été de l’innovation rurale de Marciac et actuellement directeur de la Mission d’Animation des Agrobiosciences, nous propose de revenir dix années d’élaboration collective des conceptions sur l’évolution de l’agriculture et de ses fonctions au sein de la société et dans les territoires ruraux explorés lors de cette manifestation nationale.
Lire la conférence du 9 août 2000 : DOMINIQUE DESJEUX : « FEMMES ET AGRICULTURE : ON N’A PAS LE MÊME PLAISIR QUE LES HOMMES À NOUS BATTRE ».
Intervention qui faisait suite à la conférence de Marie-Thérèse Lacombe, Alice Monier et Martine Dubos « Les femmes de l’agriculture : histoire d’une révolution silencieuse »- lors de la journée « Être de son temps à la campagne » de l’Université d’été de Marciac. Août 2000. « Les rapports hommes-femmes » sont aussi compliqués que les rapports « ruraux-urbains » affirme l’anthropologue Dominique Desjeux (Professeur à la Sorbonne) lors de son intervention à l’Université d’été de Marciac.
Lire la conférence du 9 août 2000 : MARIE-THÉRÈSE LACOMBE, MARTINE DUBOS, ALICE MONIER : « LES FEMMES DE L’AGRICULTURE : HISTOIRE D’UNE RÉVOLUTION SILENCIEUSE... ».
Pour beaucoup, cette conférence à trois voix de femmes, reste l’événement de cette journée consacrée au thème « Être de son temps à la campagne » de l’Université d’été de Marciac en août 2000. Cette fresque historique, depuis l’après-guerre jusqu’à aujourd’hui, patiemment énoncée par plusieurs générations de femmes agricultrices avait pour intitulé « Les femmes , ferment de la modernité en milieu rural ».
Lire la conférence du 9 août 2000 : GÉRARD TINÉ : « L’EFFET DUCHAMP AUX CHAMPS... ».
Intervention qui faisait suite à la Conférence de Jean-Pierre Estrampes « Un regard critique sur la modernité des villes »- lors de la journée « Être de son temps à la campagne » de l’Université d’été de Marciac. Sur la question des rapports « Villes-Campagnes », le plasticien Gérard Tiné relève que ce thème est une façon d’aborder sous l’angle du regard la question « Patrimoine et Modernité ».
Lire la conférence du 9 août 2000 : JEAN-PIERRE ESTRAMPES : « UN REGARD CRITIQUE SUR LA MODERNITÉ DES VILLES ».
D’entrée de jeu, l’architecte, Jean-Pierre Estrampes, tient à lever ce qu’il nomme un fantasme, celui des grandes conurbations. Les mégapoles ou autre mégalopoles n’existent, selon-lui, que dans l’imaginaire de certains géographes prédicateurs. Prenant l’exemple des désormais fameux « croissants fertiles » reliant les villes entre elles comme Milan à Barcelone ou Francfort à Lyon, Jean-Pierre Estrampes affirme qu’il s’agit d’illusions.
Lire la conférence du 9 août 2000 : JEAN-MARC LÉVY-LEBLOND : « LA SCIENCE EST-ELLE DÉMOCRATIQUE ? ».
Intervention de Jean-Marc Lévy-Leblond en réponse à la conférence du philosophe Alain Trousson « Les Critiques de la science » S’il existe bel et bien une critique de la science chez Marx et une critique de la démocratie chez Heidegger, tel que le montre Alain Trousson, l’écrivain et physicien Jean-Marc Lévy-Leblond se refuse à conclure, lors de l’Université d’été de Marciac en Août 2000, que l’apologie de la démocratie conduit à une apologie de la science.
Lire la conférence de Patrick Denoux, août 2004 :LA MONOCULTURE CONDUIT À L’APPAUVRISSEMENT. PSYCHOLOGIE INTERCULTURELLE ET AGRICULTURES.
Patrick Denoux,est maître de conférence en Psychologie interculturelle, Université Toulouse Le-Mirail. Pour conclure la 10ème Université d’été de Marciac "Dans le champ des agricultures du monde, quel destin pour les agricultures d’ici ?", co-organisée par la Mission Agrobiosciences, le point de vue de Patrick Denoux ou l’art de métisser humour et connaissance. Un moment de grande intensité où l’orateur a su distiller des exemples bien choisis au fil d’un exposé savant. Patrick Denoux a vraiment le don d’éclairer notre relation aux autres cultures et ce en quoi elle influence notre destin.
Lire la conférence de Jean-Luc Mayaud : REVENIR AU PAYSAN, C’EST RETOURNER AVANT 1950..
Jean-Luc Mayaud, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lumière-Lyon 2. Pour conclure la 10ème Université d’été de Marciac "Dans le champ des agricultures du monde, quel destin pour les agricultures d’ici" co-organisée avec la Mission Agrobiosciences, le point de vue de Jean-Luc Mayaud. A tenter de définir le présent et d’esquisser l’avenir, les propos tenus lors de cette Université d’été n’ont cessé paradoxalement de convoquer l’histoire ; celle, mythique, d’une paysannerie rêvée.
Lire la conférence de Michel Griffon :"LE POINT COMMUN DES AGRICULTURES DU MONDE : L’EXISTENCE D’UN SECTEUR DE PAUVRETÉ" (INTÉGRAL DE LA CONFÉRENCE).
Michel Griffon est conseiller pour le développement durable au CIRAD. « Je vais prendre une posture particulière qui est celle de parler non pas du destin qui est notre thème commun de réflexion, mais de l’avenir ». En prononçant ces mots, Michel Griffon aurait tort de paraître s’en excuser. Après tout, difficile de se donner un destin sans se projeter dans l’avenir... Reste que l’exercice paraît périlleux : comment donner une lecture transversale des dynamiques complexes actuellement à l’œuvre et en tirer des tendances ?
Lire la conférence de Philippe Lacombe :LES ACTES DE LA 2ÈME UNIVERSITÉ D’ETÉ DE MARCIAC : "STRATÉGIES INNOVANTES : LE CAS DES DROITS À PRODUIRE"
Philippe Lacombe est économiste à l’Inra. "Les droits à produire : une innovation dans la politique agricole et un instrument de maîtrise des marchés agricoles" Réédition d’une Conférence de Philippe Lacombe.
Lire les actes de la Quatrième Université d’été de l’Innovation Rurale (août 1998) : "GÉRER LES ESPACES RURAUX : NOUVEAUX DÉFIS POUR LES AGRICULTEURS ET LES FORESTIERS" (PUBLICATION ORIGINALE).
La Mission Agrobiosciences propose cette réédition des interventions, entre autres, de Bertrand Hervieu (Sociologue), Philippe Lacombe (Economiste), Patrick Legrand (Mission Environnement-Société Inra), Salvadore Ferret (Groupement agriculture biologique de Midi-Pyrénées)ou Georges Cassagne (Agriculteur au Texas USA), autour d’un thème qui répond toujours à une forte préoccupation : faire le point sur les questions que posent l’évolution des marchés des produits agricoles.
Lire les actes de la neuvième Université d’été de l’Innovation Rurale, 6 et 7 août 2003 : IMAGES ET IMAGINAIRES AU COEUR DES ÉCHANGES ENTRE AGRICULTURE ET SOCIÉTÉ.
L’Objectif de cette 9ème édition de l’Université d’Eté de Marciac était de repérer les représentations que suscite l’agriculture pour chacun, les exprimer, les comparer et en analyser l’origine et la puissance. Dans ces actes vous retrouverez l’essentiel des débats et des interventions qui ont fait surgir des images fortes, drôles, graves et parfois émouvantes.
Lire LES ACTES DE LA CINQUIÈME UNIVERSITÉ D’ETÉ DE MARCIAC (Août 1999) : « L’EAU DES VILLES ET L’EAU DES CHAMPS » ET « CRÉER DES EMPLOIS DANS LES CAMPAGNES » (PUBLICATION ORIGINALE).
Des conférences et des échanges pour un état des lieux sur les enjeux de l’eau : Qualité, quantité, territoire, ressource économique... Une série d’interventions sur les emplois dans les campagnes : Diversité, dynamiques, expériences contemporaines. Une Université d’Eté où l’agriculture et le monde rural étaient au centre des questions et des débats.
Lire LES ACTES DE LA SIXIÈME UNIVERSITÉ D’ETÉ DE MARCIAC (9 et 10 août 2000) : "BIOTECHNOLOGIES : FASCINATIONS... INTERPELLATION" ET "ÊTRE DE SON TEMPS À LA CAMPAGNE.
Avec notamment Claude Fischler (Sociologue), Alain Trousson (Philosophe), Jean-Marc Lévy-Leblond (Physicien), Jean-Pierre Zalta (Généticien), Jean-Pierre Estrampes (Architecte), Marie-Thérèse Lacombe (Agricultrice) Alice Monier (Agricultrice), Dominique Desjeux (Anthropologue) etc. Lire les actes de la 6ème Université d’Eté de Marciac :"Biotechnologies : fascinations... interpellation" et "Être de son temps à la campagne "-édités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Lire LES ACTES DE LA 8ÈME UNIVERSITÉ D’ETÉ (7 et 8 août 2002)DE MARCIAC : "L’AGRICULTURE ENTRE CONTRAT ET CONTRÔLE" (PUBLICATION ORIGINALE).
Entre une agriculture sous des contraintes économiques et réglementaires de plus en plus fortes et une société qui ne se reconnaît plus dans ses évolutions, quelles modalités de débat pour retrouver la confiance et quel nouveau contrat entre agriculture et société ? Avec entre autres Patrice Duran (Sociologue), Emmanuelle Auriol (Economiste), Christian-Albert Garbar (Juriste), Christian Vanier (Agriculteur), François Léger (Chercheur Inra), Michèle Salmona (Psychologue), François Projetti (...)
Lire la conférence de Patrick Denoux :IMAGE DE L’AGRICULTURE : LA FIGURE DU PAYSAN COMME LIEU DE FRACTURE CULTURELLE.
Dans le cadre de la 9ème Université d’Eté. 6 et 7 août 2003. Maître de conférences en Psychologie Interculturelle, à l’Université Toulouse-Le-Mirail, Patrick Denoux était convié à donner son point de vue sur les débats en cours. Un regard de "grand témoin", qui a porté dans cette première intervention sur la crise identitaire des agriculteurs. « Mon paysan » « Je ne vous propose ni synthèse ni verbatim des propos de ce matin, mais plutôt de poser un regard transversal, celui d’un psychologue d’une nature un peu particulière, puisqu’il s’attache (...)
Lire LES ACTES DE LA 7ÈME UNIVERSITÉ D’ETÉ DE MARCIAC : "QUAND LES SCIENCES DU VIVANT BOULEVERSENT NOTRE REGARD SUR LE MONDE » ET « L’AGRICULTURE PEUT-ELLE ÊTRE BOULEVERSÉE PAR LA DEMANDE SOCIALE".
Avec Jean-Didier Vincent, biologiste, Guy Riba, généticien, Patrick Champagne, sociologue, Daniel Boy, politologue, Bertrand Hervieu, président Inra, Philippe Lacombe, économiste, etc...
Lire la contribution de Gilles Allaire :IMAGE DE L’AGRICULTURE : SI LES ARBRES IMAGINENT LES OISEAUX, POURQUOI LES FRITES N’IMAGINERAIENT PAS LES ARBRES ?.
Par Gilles Allaire, Directeur de recherche en économie et sociologie rurale. Dans le cadre de la 9ème Université d’été. août 2003. La première journée de la 9ème Université d’été de l’Innovation Rurale de Marciac était consacrée à l’inventaire et l’exploration de nos images et imaginaires autour de l’Agriculture et à « L’agriculture au cœur des paradoxes ». Gilles Allaire, directeur de recherche en économie et sociologie rurale à l’Inra de Toulouse, est l’un des « piliers » de l’Université d’Eté.
Lire la contribution de Patrick Denoux :IMAGE DE L’AGRICULTURE : LE JEU DE L’IMAGE BROUILLE L’IMAGE DU "JE"..
Par Patrick Denoux. Maître de Conférence en Psychologie Interculturelle. Dans le cadre de la 9ème Université d’Eté des 6 et 7 août 2003. Une lecture de la première journée de débats, pour clore l’après-midi, par Patrick Denoux, maître de conférences en Psychologie interculturelle ( Université Toulouse Le Mirail).
Lire la contribution au débat : "J’AI ÉPOUSÉ JEAN-LUC, PAS SES COCHONS !".
Dans le cadre de la 9ème Université d’Eté. 6 et 7 août 2003. Le débat qui a suivi la conférence de Rémi Mer a principalement porté sur la reconnaissance sociale des agriculteurs. "Etre seul, n’est ne plus être", écrivait récemment le philosophe Tzvetan Todorov (Revue "Sciences Humaines", octobre 2002).
Lire la contribution au débat : IMAGE DE L’AGRICULTURE : "LES REPRÉSENTATIONS SONT DES ESPÈCES VIVANTES".
Par Saadi Lahlou., psychologue. Dans le cadre de la 9ème Univeristé d’Eté. Août 2003. L’auteur de "Penser manger" ( PUF 1998) éclaire les logiques et les mécanismes des images que nous avons de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Des représentations qu’il ne faut pas songer à changer d’un claquement de doigts.
Lire l’enquête de BVA : « QUEL IMAGINAIRE LES FRANÇAIS ONT-ILS DE L’AGRICULTURE ? ».
Réalisée par l’Institut BVA, pour la 9ème Université d’Eté de Marciac, août 2003 64% des réponses révèlent une vision négative de l’agriculture (Système économique en crise 50%, facteur de risque et de peur 20%, atteinte à l’environnement...). Les visions positives, plus réduites, s’attachant à 26% à son rôle nourricier. C’est dans le cadre de la 9ème Université d’été de l’Innovation Rurale qui s’est déroulée le 6 et 7 août 2003 à Marciac (Gers), que l’Institut de sondage BVA a réalisé cette enquête auprès des Français sur leurs « Imaginaires de l"agriculture ».
Lire les LES ACTES DE LA 9ÈME UNIVERSITÉ D’ETÉ DE MARCIAC : "IMAGES ET IMAGINAIRES AU COEUR DES ÉCHANGES ENTRE AGRICULTURE ET SOCIÉTÉ.". Les Actes des deux journées de débats et d’échanges.
Lire les LES ACTES DE LA 3ÈME UNIVERSITÉ D’ETÉ DE MARCIAC : "AGRICULTEURS ET CONSOMMATEURS FACE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES".
Avec Marie José Nicoli (Présidente de Que Choisir), Jean-Pierre Poulain (Sociologue), Georges Bories (Toxicologue), Christiane Lambert (Responsable syndicale agriculture), Pierre Creyssels (Conseiller d’Etat) Etc.
Lire les contenus des ACTES DE LA FÉDÉRATION EUROPÉENNE DE ZOOTECHNIE
D’après les Tables Rondes organisées par la Fédération Européenne de Zootechnie, en partenariat avec la Mission Agrobiosciences.
La FEZ rassemble toutes les personnes intéressées, d’une façon ou d’une autre, par les productions et les filières animales. Son objectif majeur est la promotion des échanges de méthodes, de résultats d’idées et une simulation des collaborations entre personnes, équipes et pays. Son activité principale concerne l’organisation de congrès et de groupes de travail ainsi que la production de publications. De nombreux zootechniciens sont bénéficiaires des travaux
et des avancées de la FEZ sans le savoir.
Lire la contribution de Jean-Claude Flamant :LE FUTUR DE L’ÉLEVAGE EN EUROPE À LA LUMIÈRE DES CRISES SANITAIRES RÉCENTES (PUBLICATION ORIGINALE).
Par Jean-Claude Flamant. Mission Agrobiosciences.
Les crises sanitaires majeures - l’ESB et la fièvre aphteuse - qui ont remué l’opinion des pays d’Europe de l’Ouest entre novembre 2000 et mars 2001, sont-elles seulement le résultat d’erreurs au sein du dispositif de contrôle sanitaire ou bien des signaux d’alarme qui indiquent que les orientations prises au cours des dernières décennies pour l’intensification de l’élevage doivent être fondamentalement révisées pour le futur ?
Lire l’extrait de la table ronde de la FEZ, septembre 2002 : L’ÉVOLUTION DE L’AGRICULTURE ÉGYPTIENNE DANS LE CONTEXTE DE LA MONDIALISATION.
Par Saad Nassar, professeur d’économie rurale, Gouverneur de la province du Fayoun.
Membre de la délégation de l’Egypte à l’OMC, Saad Nassar exposait, en septembre 2002, la stratégie agricole égyptienne dans le paysage des négociations mondiales. Une posture résolument libérale, pour un secteur qui pèse encore 20 % du PNB du pays, et qui a connu plusieurs décennies d’intensive modernisaiton pour parvenir à l’autosuffisance puis à la sécurité alimentaire au sens large.
Lire le compte rendu de la table ronde : A QUI PROFITE LA MONDIALISATION DES PRODUCTIONS ANIMALES ?
Table Ronde. Le Caire. 2 septembre 2002
Pour la première fois de son histoire, la Fédération Européenne de Zootechnie (FEZ) tenait sa Réunion Annuelle hors d’Europe, à l’Université du Caire, en même temps que se déroulait la Conférence de Johannesburgh sur le Développement Durable. Des échanges on ne peut plus d’actualité concernant l’économie des pays émergents et développés. Le lieu et le moment ne pouvaient être mieux choisis pour cerner la réalité et les conséquences de la mondialisation pour le secteur de l’élevage.
Lire le compte rendu de la table ronde LES CONSOMMATEURS CHANGENT... QUELLES CONSÉQUENCES POUR L’ÉLEVAGE ET LES PRODUITS ANIMAUX ?
Présentée et animée par Jean-Claude Flamant et Roberto Chizzolini.
Cette table ronde est un moment de réflexion au cours des Réunions Annuelles de la FEZ consacré à des discussions ouvertes sur des sujets de société qui font aujourd’hui l’objet de controverses. Présidé par Jean-Claude Flamant, Directeur de la Mission Agrobiosciences et assisté de Roberto Chizzolini, Professeur à l’Université de Parme, cette table ronde a vu les interventions de Martine Padilla, professeur à l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (IAMM).
Lire en anglais les ACTES DE LA TABLE-RONDE 2000 DE LA FÉDÉRATION EUROPÉENNE DE ZOOTECHNIE (FEZ).
Knowledge in agri supply chains coordinated by J.C. Flamant (Mission d’Animation des Agrobiosciences, Toulouse, France) with the contribution of Jean Boyazuglu, Pim Brascamp, Cledwin Thomas.
Lire le compte rendu de la réunion annuelle de la FEZ : LA CHAÎNE DE COMPÉTENCES : LES CONNAISSANCES AU SEIN DES FILIÈRES AGROALIMENTAIRES
Table Ronde conçue et organisée par Pim Brascamp (Wageningen Institute of Animal Science) Cette table ronde a réuni Dr Aimé AUMAITRE , INRA Rennes, France (recherche en production porcine) ; Prof Th. B. (Thomas) BLAHA, Université du Minnesota, USA (épidémiologie, assurance qualité) ; Prof. E.H. (Ederhard) von Borell, Allemagne (écologie animale, santé animale) ; Prof. A.A. (Aalt) Dijkhuizen, Directeur de la société « Nutreco », Pays-Bas (alimentation animale et groupe d’entreprises de production : saumon, porc et aviculture) ; Dr L.A. (Leo) den Hartog, Directeur de Recherches (...)
Lire le compte rendu de GLOBALISATION AND THE LIVESTOCK SECTOR : WHO BENEFITS ?.
Actes de la Table-Ronde 2002 de la Fédération Européenne de Zootechnie (FEZ). Version anglaise.
Prof. Paolo De Castro, formerly Italian Minister of Agricultural Policy in the D’Alema government. member of the Scientific Advisory Committee of CIHEAM. professor of economy in the University of Bologna and President of Nomisma, an important Italian institute of economic research. Prof. Marcel Mazoyer, from the Institut National Agronomique in Paris. In this Institute, he succeeded well known Prof. René Dumont at the chair of Compared Agriculture and Agricultural Development.
Lire en anglais les actes de la table ronde de Budapest le 26 août 2001 :THE FUTURE OF THE LIVESTOCK SECTOR IN THE LIGHT OF THE RECENT CRISES IN EUROPE.
Actes de la Table-Ronde 2001 de la Fédération Européenne de Zootechnie (FEZ).
Coordination : Jean-Claude Flamant, Mission d’Animation des Agrobiosciences, Toulouse (France) Animation : Cledwyn Thomas Malla Hovi, University of Reading. epizootiologist that Maurice Bichard. animal breeder. technical director for a commercial breeding company. Patrick Coelenbier, sales manager of a French-German rendering group (Saria-Bioindustrie) and a member of the European Association that represents renderers.
Lire les contenus HISTOIRE DE...
Depuis les races animales jusqu’à la forêt, en passant par le paysage ou les plantes, ces "Histoire(s) de...", racontées à chaque fois par un spécialiste de renom, sont tirées des forums organisés en 2001 et 2002 par la Mission agrobiosciences dans le village de Montbrun-Bocage (31).
Lire la conférence du 29 novembre 2001 : DU VOYAGE DES PLANTES À LA MONDIALISATION DES ESPÈCES CULTIVÉES Par Michel Chauvet. Ethnobotaniste à l’Inra.
Les avatars de la biodiversité, entre politique et réalité, avec Michel Chauvet, Agronome et ethnobotaniste, ingénieur de recherche au centre Inra de Montpellier. Ouvert, intarissable et non dénué d’humour, ce scientifique reconnu a co-fondé le Bureau des Ressources Génétiques au niveau national dont il a été chargé de mission durant plusieurs années.
Lire l’HISTOIRES DE RACES ANIMALES, HISTOIRES DE SOCIÉTÉS HUMAINES.
Par Jean-Claude Flamant, zootechnicien. Directeur de la Mission Agrobiosciences.
Jean-Claude Flamant retrace l’histoire des races animales domestiquées, fruit de l’activité humaine, qui opèrent comme de véritables marqueurs des sociétés.
Lire la conférence du 12 novembre 2001 : HISTOIRE DE LA FORÊT Par André Grammont, Ingénieur agronome, Ingénieur général du génie rural des eaux et forêts, Vice-président du Conseil supérieur de la pêche, Président de l’ENESAD.
Pas question pour André Grammont de nous présenter une histoire linéaire de la forêt, depuis les Phéniciens jusqu’aux dernières lois françaises. Son idée ? Montrer au contraire ce qui fait sens dans la continuité : les aspects stratégiques de la forêt, son importance aux yeux de la puissance publique, les conflits et les enjeux qu’elle cristallise, et cette aptitude à se faire « miroir de la société ».
Lire la conférence :HISTOIRE DU PAYSAGE, ENJEU ÉCONOMIQUE, ESTHÉTIQUE ET ÉTHIQUE.Par Gérard Tiné, plasticien.
A Montbrun-Bocage dans le Volvestre (31), le 13 juin 2002, au Forum Agrobiosciences et Société de la MAA, le débat portait sur "Nos regards sur le paysage : entre esthétique et éthique". Gérard Tiné, plasticien, exposa son point de vue sur la construction culturelle et sociale de la notion de paysage.
Accéder à toutes les publications Agriculture et Société Des conférences-débats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problématiques sociétales liées au devenir de l’agriculture. Edité par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à toutes les Publications : Alimentation et Société- Des conférences-débats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problématiques sociétales liées au devenir de l’alimentation. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à tous les Entretiens et Publications : OGM et Progrès en Débat » - Des Points de vue transdisciplinaires... pour contribuer au débat démocratique. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
Accéder à toutes les Publications : Sciences-Société-Décision Publique- Une « expérience pilote » d’échanges transdisciplinaires pour éclairer les enjeux, mieux raisonner, par l’échange, les situations de blocages en « Science et Société », instruire les débats en cours, clarifier des enjeux scientifiques et sociétaux des avancées de la recherche, participer à l’éclairage de la décision publique et proposer des réflexions et des objets de recherche à la science. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Accéder à toutes les Publications : Science et Lycéens- Des conférences de scientifiques de haut niveau et des débats avec les lycéens exprimées dans le cadre « L’Université des Lycéens » une expérience pilote pour lutter contre la désaffection des jeunes pour les carrières scientifiques. Ces publications constituent un outil pédagogique « vivant » qui favorise une lecture agréable et une approche « culturelle » de la complexité de la science. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.
Lire les nombreux articles et publications originales sur le thème "AGRICULTURE"- édités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
Lire les nombreux articles et publications originales sur le thème "ALIMENTATION"- édités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
Lire les nombreux articles et publications originales sur le thème "SCIENCE ET SOCIETE...- édités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
Lire les nombreux articles et publications originales sur le thème "OGM"- édités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
Accéder à l’ensemble de la « Revue de Presse Quotidienne »- du Magazine Web de la Mission Agrobiosciences
Accéder au site de la SISQA « Semaine Internationale Sécurité et Qualité Alimentaires » en Midi-Pyrénées-
Accéder au site du Ministère de l’Agriculture-
Accéder au site de L’INRA-
Accéder au site Educagri- le Site de la Communauté éducative de l’Enseignement Agricole Français