19/12/2019
Dans le cadre du séminaire "Instruire une controverse"
Nature du document: Contributions

Qui veut la peau du chasseur ?

Point de départ de la polémique : "158 sangliers tués en une battue, un chasseur dénonce un carnage" titre La Voix du Nord, le 29 novembre dernier. Depuis, elle ne cesse d’enfler. Ce n’est que le début, puisque le 1er janvier 2020 fusionneront l’Agence française pour la biodiversité et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Le motif ? Pas si paradoxal qu’il n’y paraît : au gré de son histoire, la chasse s’est progressivement vue investir d’une mission de régulation et de gestion de la biodiversité... provoquant, de fait, la colère des écologistes et des associations de protection de la nature. Et malgré ses 1,12 millions de chasseurs en France, rapportant plus de 2,2 milliards d’euros à l’économie, l’activité a, semble-t-il, du plomb dans l’aile : au moment où le bien-être animal et ses diverses tentatives de déclinaisons juridiques gagnent du terrain, celle-ci est plus que jamais sous le feu des critiques. Aussi, à l’heure de l’effacement des frontières entre humains et non-humains, de l’avènement de courants de pensée zoocentriste ou encore de la wilderness, la chasse cristallise à elle seule le choc de représentations rivales autour des relations humains – animaux. C’est en tout cas ce qu’ont tenté de montrer, à travers ce dossier bien fourni, des étudiant.es de cinquième année à Sciences Po Toulouse (parcours "risques, science, environnement et santé"). Leur originalité ? L’élaboration d’un scénario prospectif sur le futur de la chasse, élargi au bien-être animal et à l’évolution de la place de nos amies les bêtes dans la société… Plongée au cœur d’une controverse qui n’est pas "à courre" d’arguments : qui veut la peau du chasseur ?

Un dossier à télécharger :

Avec les entretiens du sociologue Sergio Dalla Bernardina, un jeune chasseur ainsi que des représentants des Fédérations départementales des Hautes-Pyrénées et de Haute Garonne.

Ces travaux ont été encadrés par Valérie Péan (Mission Agrobiosciences-Inra) et Antoine Doré (centre Inra Toulouse).

Par des étudiant.es de l’IEP Toulouse, décembre 2019

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