Dès le début mois d’août, certaines régions allemandes ont interdit l’importation de volailles russes, note Le Paysan Breton, qui qualifie la mesure de « symbolique », guettant au passage « quelques opportunités pour nos exportations », mais s’interrogeant surtout gravement : « on n’ose imaginer ce qui se passerait si le virus frappait un pays comme la France ». Le Figaro a osé posé la question pour mieux rassurer, titrant sur un risque minime pour les élevages français puisque « la majorité des exploitations sont des élevages industriels totalement fermés ». « La situation est plus sensible pour les élevages en plein air », reconnaît toutefois Jeanne Brugère-Picoux, de l’École nationale vétérinaire d’Alfort, interrogée par Nicolas Granet. Déjà aux Pays-Bas, quelques 5 millions de poules, canards et autres dindes néerlandais, élevés en plein air, doivent être confinés à partir d’aujourd’hui, relate La Libre Belgique.
(Revue de Presse Quotidienne. Mission Agrobiosciences. 22 août 2005, Le Figaro, Libération, La Libre Belgique et Le Paysan Breton)