Avec 17% d’adultes touchés par l’obésité, 32% des décès dus aux maladies cardiovasculaires ou encore la flambée de cancers et diabètes, les maladies chroniques dans lesquelles les facteurs nutritionnels sont impliqués constituent des enjeux majeurs de santé publique en France. Depuis près de 30 ans, les pouvoirs publics tentent d’enrayer cette épidémie, à grands renforts de Plans « nutrition santé », livrets pédagogiques et autres slogans.
Mais ce nouvel étiquetage ne risque-t-il pas d’accroître l’inquiétude des mangeurs, déjà embrouillés par la cacophonie des discours nutritionnels ? Quid des messages de plaisir, de modération, de variété, de l’éducation au goût, d’une agriculture plus respectueuse, d’une industrie plus vertueuse ?
Finalement, comment clarifier les arguments, identifier les avantages, limites, idées reçues et effets pervers du code 5C et des autres modèles ?
Toutes les réponses dans ce Cahier "L’étiquetage nutritionnel : pour mieux comprendre un débat haut en couleurs" issu de la table ronde du développement durable, qui s’est tenue à l’INP-Ensat en novembre 2015, avec Béatrice DE REYNAL, nutritionniste au sein de NutriMarketing ; Nicole DARMON, nutritionniste, épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inra à l’UMR NORT ; Chantal JULIA, médecin nutritionniste et enseignant chercheur rattachée à l’Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN).
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