Entre les deux, coule l’Ebre, charriant des milliers de m3 d’eau dont la gestion constitue un enjeu essentiel pour l’Aragon aux extrêmes climatiques. Eau et agriculture : voilà une problématique qui ne s’arrête pas à la chaîne pyrénéenne, mais qui constitue une question d’intérêt général au plan mondial du fait de la rareté de la ressource hydrique, et tout particulièrement autour du bassin méditerranéen.
Une question qui acquiert un relief encore plus marqué en Aragon, soumise aux convulsions sociopolitiques à la suite de l’application de la législation espagnole connue sous le nom du Plan Hidrológico Nacional (PHN) : un Plan Hydrologique National qui prévoit la construction de barrages supplémentaires sur le bassin de l’Ebre pour transvaser ses eaux... vers la côte méditerranéenne, de Valence à Murcie. Ce qu’un journaliste du courrier de l’Unesco qualifie d’ « hydroschizophrénie ». Explications de José Manuel Pomar.
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