25/02/2014
Les Tables Rondes du Développement Durable, décembre 2013.
Nature du document: Actes des débats

A quoi l’agriculture doit-elle mettre son énergie ?

Il y a eu d’abord les promesses d’un « or vert » via les biocarburants. Puis les premières critiques apparurent quant à leur efficacité énergétique et le détournement de terres utiles à la production nourricière. Vint ensuite le solaire, un nouvel eldorado, jusqu’à ce qu’apparaissent là aussi les premiers nuages.
Aujourd’hui, plus sérieusement, la méthanisation semble porter de nouveaux espoirs, en articulant cette fois la réduction de la dépendance de l’agriculture aux énergies fossiles, la limitation de son impact sur l’environnement et le changement climatique, tout en assurant, fait nouveau, sa fonction nourricière.
Pourtant l’enjeu reste le même : réduire la dépendance de l’agriculture aux énergies fossiles toujours plus chères, limiter son impact sur l’environnement et le changement climatique, tout en assurant sa fonction nourricière.
Alors, de quelles techniques culturales et d’élevage l’agriculture dispose-t-elle, déjà, pour réduire ses consommations d’énergie, sans revoir à la baisse ses objectifs économiques et de production alimentaire ? Et puis, doit-elle contribuer à la production d’énergies renouvelables : lesquelles, à quelle échelle ? Quelles sont les limites ? Pas inutile de reposer ces questions qui sous-tendent celles des choix sociétaux, politiques et économiques en termes de modèles agricoles et de développement local.

Le point sur les enjeux, les atouts et les limites, expériences concrètes à l’appui, à travers cette table ronde organisée le 4 décembre 2013 par la Mission Agrobiosciences et l’INP- Ensat, dans le cadre de l’Unité d’enseignement Développement durable destinée aux élèves ingénieurs.

LES INTERVENANTS

  • Dominique Tristant, directeur de la Ferme Expérimentale de Grignon (AgroParisTech) et co-directeur du programme Grignon Energie Positive. Mis en place sur la ferme expérimentale, ce programme d’AgroParisTech et du Céréopa vise à faire la démonstration que l’agriculture est capable de répondre aux enjeux environnementaux tout en restant rentable dans le contexte socio-économique actuel et en maintenant son niveau de production alimentaire, évalué à travers son potentiel nourricier.
  • Christian Couturier, ingénieur énergéticien, responsable du Pôle Energie de Solagro, une entreprise associative spécialisée dans les solutions énergétiques durables pour l’agriculture.
  • Joël Laverdet. Après 12 ans de réflexions, d’études, de dossiers administratifs et enfin de travaux, Joël Lavernet, éleveur porcin et producteur horticole, inaugure le 10 avril 2012 l’ouverture de la station de méthanisation à Mayrac dans le Lot. Objectif : traiter les 3 000 tonnes de lisier de l’élevage du Gaec du Garrit (Lot) avec 5 000 t de déchets issus de l’industrie agroalimentaire.

Télécharger la table ronde

Cahier issu de la table ronde avec Joël Laverdet, éleveur ; Dominique Tristant, Ferme Expérimentale de Grignon ; et Christian Couturier, Solagro

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