Il y a eu d’abord les promesses d’un « or vert » via les biocarburants. Puis les premières critiques apparurent quant à leur efficacité énergétique et le détournement de terres utiles à la production nourricière. Vint ensuite le solaire, un nouvel eldorado, jusqu’à ce qu’apparaissent là aussi les premiers nuages.
Aujourd’hui, plus sérieusement, la méthanisation semble porter de nouveaux espoirs, en articulant cette fois la réduction de la dépendance de l’agriculture aux énergies fossiles, la limitation de son impact sur l’environnement et le changement climatique, tout en assurant, fait nouveau, sa fonction nourricière.
Le point sur les enjeux, les atouts et les limites, expériences concrètes à l’appui, à travers cette table ronde organisée le 4 décembre 2013 par la Mission Agrobiosciences et l’INP- Ensat, dans le cadre de l’Unité d’enseignement Développement durable destinée aux élèves ingénieurs.
Avec Joël Laverdet, éleveur porcin et producteur horticole qui s’est doté d’un méthaniseur. Dominique Tristant, directeur de la Ferme Expérimentale de Grignon (AgroParisTech) et co-directeur du programme Grignon Energie Positive. Et Christian Couturier, ingénieur énergéticien, responsable du Pôle Energie de Solagro, ayant participé au scénario Afterres 2050.
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Cahier issu de la table ronde avec Joël Laverdet, éleveur ; Dominique Tristant, Ferme Expérimentale de Grignon ; et Christian Couturier, Solagro