Cette fondation a été constituée à l’initiative de Medecins Sans Frontières avec l’Institut Pasteur, la fondation brésilienne Oswaldo Cruz, des instituts de recherche indien et kenyan, le ministère malaisien de la santé, ainsi que le programme spécial onusien sur les maladies transmissibles, explique Paul Benkimoun dans Le Monde.
Contrairement à son collègue de Libération Florent Latrive qui estime que Sanofi s’est offert « un peu de pub sociale à moindres frais », le journaliste du Monde salue l’importance de ce symbole « au moment où l’Inde vient de modifier sa législation pour renforcer le système de brevet et où les pays membres de l’Organisation mondiale du commerce ont échoué, fin mars, à pérenniser le compromis d’août 2003 sur l’accès des pays pauvres aux médicaments génériques ». Le nouveau traitement dont la commercialisation est prévue en 2006, devrait permettre aux malades de passer de huit à deux comprimés par jour. Une simplification importante, souligne Emma Ross de l’agence AP, car « une des raisons essentielles de l’augmentation de la résistance aux traitements est la quantité trop importante de pilules à prendre chaque jour, un frein, selon les scientifiques, à la bonne observance du traitement ».
Quatre médicaments antimalaria sont utilisés dans le monde. Lorsque la maladie qui sévit dans un pays est résistante à l’un d’eux, les autorités sanitaires ont la possibilité d’en utiliser un autre, ajoute la dépêche AP citant le Dr Allan Schapira, coordinateur de l’équipe de l’OMS chargée de la stratégie contre la malaria. La télévision suisse romande souligne que le nouveau médicament devrait être commercialisé au prix d’un dollar par jour. Soit 500 F CFA, traduit le quotidien ivoirien Fraternité Matin. (Revue de Presse Quotidienne. Mission Agrobiosciences. 11 Avril 2005)
Un nouveau générique contre le paludisme.
Le laboratoire Sanofi-Aventis annonce qu’il a mis au point un nouveau traitement contre le paludisme (malaria) efficace, simple, bon marché est libre de tout brevet. « C’est un médicament sans but lucratif, fruit d’une étrange alliance », commente Libération, qui s’étonne du partenariat « quasi contre-nature » établi entre le laboratoire français et la fondation Drugs for Neglected Diseases Initiative (Dndi).
Le site de la fondation Médicaments pour les maladies négligées (DNDi)
Accéder à la totalité de la Revue de pressede la Mission Agrobiosciences.