Paul Benkimoun souligne que « les déclarations de conflits d’intérêts sont faites sur une base volontaire, ce qui laisse la place à des omissions ». « Les organismes émettant des recommandations se défendent en expliquant que l’existence d’un lien avec l’industrie ne signifie pas que l’avis de l’expert soit biaisé », ajoute cependant le journaliste, à la suite de Nature. Pour le Figaro, le problème se pose surtout aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, où des « groupes autoproclamés », « infiltrés par l’industrie à un niveau inégalé », peuvent produire des recommandations. En France, ce sont les fonctionnaires de l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui sont chargés de ces recommandations, souligne Jean-Michel Bader dans un encadré.
Paul Benkimoun fait cependant remarquer que « la majorité du budget » de l’agence française « vient des redevances versées par les laboratoires pour études de dossiers », contrairement à son homologue britannique, « financièrement indépendant de l’industrie pharmaceutique ».
Revue de presse du 24 octobre 2005. Mission Agrobiosciences.
Médicaments : les conflits d’intérêts des experts en question (Article revue de presse)
La revue scientifique britannique Nature met en cause les relations financières entre les laboratoires pharmaceutiques et les experts chargés de rédiger les règles de bonne prescription des médicaments. Dans Le Figaro, Jean-Michel Bader évoque des « liens étroits » et « un conflit d’intérêt potentiel ». Le Monde va plus loin en parlant de « collusion ».
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