Après La longue marche des paysans français, publié en 2001, Louis Malassis élargit son propos dans cette deuxième partie de sa « Trilogie paysanne ».
Il rappelle que l’invention de l’agriculture a été à l’origine des grandes civilisations en fournissant une production alimentaire « supérieure à la consommation de la population agricole qui l’obtient, permettant d’entretenir durablement une population débarrassée de la quête quotidienne de la nourriture et pouvant concentrer ses réflexions et ses activités sur d’autres thèmes ».
Les paysans n’ont malheureusement pas été les premiers à bénéficier de cette libération... Jusqu’à aujourd’hui, les exemples ne manquent pas à travers le monde de leur servitude persistante, mais aussi de leurs combats pour accéder à la dignité.
Se démarquant des analyses chronologiques habituelles, cet ouvrage traite transversalement de grands thèmes tels que la formation de l’agriculture, les grandes civilisations agraires, la colonisation, les expériences socialistes, les indépendances, le développement inégal ou encore la mondialisation. Il pose au final la question du devenir des paysans et de leurs relations avec les sociétés dans lesquelles ils vivent.
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