Elle était à nouveau présente à la Troisième Université d’Eté de l’Innovation Rurale, dans le cadre de Jazz in Marciac, en août 1997, lors d’une Table Ronde sur le thème : « Agriculteurs et Consommateurs face aux nouvelles technologies ». Je me souviens qu’elle avait profité de cette incursion dans le sud-ouest pour aller visiter une usine d’équarrissage près d’Agen : son combat était alors celui de la traçabilité de la viande bovine après la première crise de la vache folle.
Ces prémisses destinaient Marie-José Nicoli à figurer parmi les interlocuteurs auprès desquels nous voulions tester l’intérêt du concept de la Mission d’Animation des Agrobiosciences, au cours de l’année 98. Nous avons trouvé avec elle une alliée convaincue de l’importance du débat public sur les questions de l’alimentation. Pour elle tout particulièrement, cette initiative répondait à son souhait de voir les chercheurs s’engager de manière déterminée dans les débats de société. C’est dans cet état d’esprit que nous l’avons de nouveau retrouvée lors de la conception et de l’organisation des Etats Généraux de l’Alimentation au cours de l’automne 2000... lors de la deuxième crise de la vache folle.
Avec Marie-José, nous avons perdu une amie et une alliée, un partenaire sûr et exigeant à la fois.
Jean-Claude Flamant
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