Cependant, l’usage et la réglementation en ont consacré une conception étroite. Selon celle-ci, les experts scientifiques apprécient les risques potentiels d’une nouvelle technologie essentiellement par rapport à la santé humaine et à l’environnement, les résultats de cette expertise constituant ensuite la base concrète sur laquelle se fondera la décision politique. Entre la science et la loi, rien ou si peu. Les citoyens, au nom desquels on devrait introduire l’innovation en question, se trouvent largement évincés : c’est le chaînon manquant du dispositif.
En l’état, peut-on alors défendre le « principe de précaution » ? Ne doit-on pas réévaluer et réorganiser le rôle de l’Etat, le rôle du scientifique et surtout le rôle du citoyen dans la perception des risques et leur acceptation ?
Intervenants scientifiques : Gilbert de TERSSAC, Sociologue et Directeur de Recherche du CNRS et Didier HOUI Directeur de l’ARPE.
Partie artistique : Chansons originales par le trio « Clair de Terre » avec Jean-Noël SARRAIL au piano, Nathalie OURADOU au violoncelle et Luc VERMANDER à la flûte traversière.
Modérateur : André BOUDOU, Président de la FOL 31 (Fédération des Œuvres Laïques).