28/04/2011
La revue de presse commentée de la Mission Agrobiosciences. 28 avril 2011

Cession de terres arables au Mali : "En privant les ruraux de terres, on les prive d’avenir" (entretien original)

V. Beauval

Dans sa revue de presse du 18 avril 2011 - Agriculture. Quand l’Ethiopie ne touche plus terre..., la Mission Agrobiosciences (MAA) revenait sur l’épineuse question de la cession, par des Etats, de terres arables à des firmes étrangères, en opérant un focus sur ce qu’il se passe en Ethiopie, avec le projet de l’entreprise indienne Karuturi. Reste que le phénomène touche de nombreux autres pays, principalement en Afrique, mais également en Amérique du Sud. Pour mieux en saisir les différents aspects et problèmes soulevés, la MAA a sollicité la réaction de l’agronome et membre d’Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières, Valentin Beauval.
Prenant l’exemple du Mali, où des projets du même ordre se multiplient, ce dernier détaille ici les limites de telles démarches : mise en péril des agricultures locales pourtant performantes, possibles tensions liées à l’accès à l’eau, méconnaissance - de la part des promoteurs - des sols tropicaux et des contraintes climatiques... Autant de facteurs qui risquent, à terme, de générer des fortes tensions sociales.

MAA. La revue de presse expose le cas de l’Ethiopie, plus particulièrement celui de la région du Gamella. Rappelons que cette zone dispose de terres non cultivées, mais néanmoins utilisées par des éleveurs nomades, et que celles-ci ont été louées à de grandes firmes, parmi lesquelles une grande entreprise agroalimentaire indienne, Karuturi. L’Ethiopie n’est pas le seul pays concerné par cette problématique. On évoque également, ces derniers temps, le Mali. La situation y est-elle du même ordre ?
Valentin Beauval. La problématique est différente sur plusieurs points au Mali. La zone principalement concernée par la vente ou la location de terres se situe dans le delta inférieur du fleuve Niger. C’est une région comprenant beaucoup de sols alluviaux, où se côtoient depuis des siècles plusieurs sociétés rurales (pêcheurs, agriculteurs et éleveurs) et qui comprend environ deux millions d’habitants. Une partie de cette région est exploitée intensivement depuis quelques décennies par l’« Office du Niger » qui gère plus de 75.000 ha de cultures irriguées principalement mises en valeur par des familles paysannes.
Près de 25.000 exploitations familiales vivent sur ces terres irriguées ; elles y cultivent du riz, des productions maraîchères, du sucre ou des produits d’élevage. Vu la non nécessité de pompages et l’augmentation de la technicité des paysans, ces agricultures paysannes ont prouvé leur efficience économique. Par exemple, la culture du riz est pratiquée avec des rendements moyens de l’ordre de 5 à 6 tonnes à l’hectare, c’est-à-dire des rendements similaires à ceux de rizicultures asiatiques.
Grâce à ces petits riziculteurs plutôt performants, le Mali est proche de l’autosuffisance pour ce qui concerne le riz, très consommé dans le pays. Tout le monde s’accorde pour dire qu’il s’agit là d’une véritable « success story » qui a été favorisée par les appuis financiers de bailleurs de fonds externes comme la Banque Mondiale, l’Agence française de développement (AFD), la coopération néerlandaise et l’Union européenne. Ces bailleurs ont financé les réhabilitations de périmètres dans les années 1970 à 1990 afin que la riziculture et le maraîchage puissent être pratiqués dans des conditions plus favorables (avec repiquage et conduite intensive). Toutefois, depuis près de 20 ans, ces bailleurs ont délaissé l’agriculture et n’ont pas financé de nouveaux aménagements hydro-agricoles, en particulier dans cette zone si favorable. Le gouvernement malien a alors fait le choix de se tourner vers d’autres bailleurs, malheureusement plus soucieux d’approvisionner leurs propres pays que d’aider les agricultures familiales de la boucle du Niger.

MAA. Qu’entendez-vous par « aider les agricultures familiales de la boucle du Niger » ?
V. Beauval. Suite à la croissance démographique, les exploitations familiales des zones irriguées sont actuellement confrontées à des problèmes successifs de division. En l’espace de 50 ans, la surface moyenne de ces exploitations est passée de 10 hectares à moins de 3 hectares, ce qui porte et portera dans le futur atteinte à leur efficacité économique. Dans ce contexte, le Syndicat des exploitants agricoles de l’Office du Niger (Sexagon), syndicat créé en 1996 et bien structuré, a demandé des appuis de l’Etat pour aménager des terres disponibles. Ceci, afin d’étendre les zones de cultures irriguées [1] et ainsi installer les enfants des paysans (qu’ils soient issus des zones irriguées ou des villages de zones non irriguées).
Dans cette région malienne en pleine croissance démographique, il s’agit de fournir du travail aux jeunes générations tout en contribuant à la sécurité alimentaire du pays.
Plutôt que de croire dans le devenir de ses propres paysans et chercher par tous les moyens à leur apporter le soutien nécessaire, le gouvernement malien a préféré brader le foncier national via des appels d’offres internationaux et retenir sans contrepartie claire des entreprises privées étrangères.

MAA. Quels sont les projets en cours dans les zones de l’Office du Niger ?
V. Beauval Trois types de projets sont en cours. Le plus important est un projet libyen, dont la stratégie est comparable à celle de l’indien Karuturi : le gouvernement malien a passé avec la société libyenne « Malibya » un accord concernant l’aménagement et l’exploitation de 100 000 hectares dans cette zone, pour semble-t-il, une centaine d’années. Concrètement, comme le retrace le documentaire « Main basse sur le riz  », ce projet a vu la construction d’un vaste canal d’irrigation (40 km de long) afin, notamment, de pouvoir cultiver du riz. Comme dans le cas de l’Ethiopie, non seulement les termes du contrat ne sont pas rendus publics (et seraient très flous) mais, en outre, les populations n’ont pas été consultées alors même que le tracé du canal passe au milieu des villages et de lieux sacrés, comme des cimetières villageois. C’est un scandale sociologique terrible.
Le second projet est moins choquant. Il est porté par le MCA – Millenium Challenge Account – et financé par l’aide au développement des USA. Dans ce cadre, 12 à 15 000 hectares de terres doivent être attribués à des familles habitant la région. Même si les habitants n’ont pas été associés en amont, la démarche est plus respectable puisque ces terres doivent être mises à disposition des personnes résidant sur ces terres.
Le troisième et dernier projet émane de l’UEMOA – l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine. Tout comme la Libye, l’UEMOA a pour objectif d’aménager 11 000 hectares de terres irriguées dans la zone de la commune de Sokolo en prolongeant un canal déjà existant. Le projet stipule que seront installés sur cette zone des paysans venant d’Afrique de l’Ouest sans qu’il soit pour autant précisé d’où – de quel pays exactement – ni même ce que deviendront les paysans locaux installés actuellement sur ces terres. En définitive, si ce dernier projet est d’une ampleur moindre que le projet libyen, il reste tout aussi flou et opaque quant à sa finalité et son impact sur les populations locales.

MAA. Vous expliquez que les zones maliennes concernées sont non seulement peuplées mais d’ores et déjà mises en valeur. Les populations installées sur ces terres ne disposent-elles pas de droits d’usage et de propriété ?
V. Beauval. Au Mali, comme dans la majorité des pays soudano-sahéliens d’Afrique, il n’y a pas, comme en Europe, de titres fonciers avec des cadastres. Il existe par contre un antagonisme très fort entre d’un côté l’Etat malien qui, suite à la décolonisation, se dit propriétaire de toutes les terres et des systèmes fonciers villageois traditionnels. Comme j’ai pu le constater à maintes reprises sur le terrain, ces derniers sont précis et les éventuels conflits se règlent le plus souvent localement sans intervention de l’Etat. Chaque village possède ainsi ses propres limites (ou finages) et sa répartition interne des terrains, un lignage ou une famille élargie étant utilisatrice d’un ensemble de parcelles. Les limites de ces parcelles et des terroirs villageois sont clairement connues par les « chefs de terre » et les chefs de famille. Reste que ces personnes ne disposent d’aucun document écrit pour prouver leurs droits. En effet, il n’y a pas et il ne peut y avoir à court terme l’argent nécessaire pour réaliser des cadastres officiels et individuels à l’européenne. Résultat : ils sont facilement dépossédés de leurs terres ancestrales. En Amérique du Sud, on prendrait les armes face à cela !
Les choses ne se passent pas sans heurts pour autant. Le syndicat paysan Sexagon a réagi à plusieurs reprises. Il y a quelques années de cela, certains de ses leaders sont allés en prison pour des problèmes en partie liés au foncier. N’oublions pas qu’à Madagascar, le projet initié entre le président Ravalomanana et le géant coréen Daewoo a, in fine, provoqué la chute du gouvernement. La résistance de la société civile malgache pourrait également survenir au Mali.

MAA. Quels sont, justement les risques, les limites d’une telle démarche ?
V. Beauval. Les explosions sociales sont, selon moi, le premier risque. Dans un contexte de pénurie, je ne crois pas que l’on puisse ainsi attribuer des terres – les terres des ancêtres comme le disaient les malgaches – sans provoquer de vives réactions. Il y a un tel lien entre la terre et la culture que cette dépossession va entraîner des rancœurs et, à terme, des violences. Il est très probable que d’autres gouvernements tomberont en Afrique en partie suite à ces attributions de terres à des sociétés ou des pays étrangers.
Autre limite : nous sommes nombreux à penser qu’une partie de ces projets d’accaparement de terres va échouer. A l’Office du Niger, le potentiel agricole est élevé et bien connu. Mais dans les autres régions d’Afrique où les paysans n’ont pas, historiquement, exploité les terres, cette absence de valorisation peut être le signe d’un problème de toxicité des sols, en aluminium par exemple, ou d’une acidité importante. Prenons le cas de l’Ethiopie, où la densité de population est élevée. Comment expliquer que des populations aient choisi de s’installer en montagne, sur de toutes petites parcelles, plutôt que d’aménager de grandes superficies dans les plaines ? Il y a peut-être des problèmes de fertilité des sols. Les grandes firmes qui viennent exploiter ces terres font preuve, à mon avis, d’une méconnaissance des sols tropicaux, des contraintes liées au climat, à la disponibilité en eau… Ces projets sont bâtis sur des spéculations financières ou des rêves techniques. D’où l’hypothèse qu’une partie d’entre eux échoueront après avoir cependant occasionné des dégâts humains et parfois environnementaux [2].

MAA. Comment expliquer que des pays comme la Libye, pays qui disposent pourtant de grandes quantités de terres, achètent des terres au Mali ?
V. Beauval. En Lybie, c’est l’eau qui manque le plus : chaque habitant n’y dispose que de 100 à 150m3 d’eau par an pour produire la nourriture, satisfaire les besoins domestiques dont la consommation humaine. C’est 100 à 200 fois moins qu’un Français. La Lybie rencontre en fait les mêmes problèmes que ceux décrits dans le documentaire « Planète à vendre » pour l’Arabie Saoudite. Si ces pays développent à grande échelle des cultures de blé à partir de nappes fossiles, ils n’auront plus d’eau pour leur propre consommation et devront dessaler l’eau de mer, ce qui est très coûteux en énergie. D’où l’objectif de disposer de terres ailleurs pour assurer leur sécurité alimentaire sans épuiser leurs ressources en eau. Par exemple, si la Libye souhaite irriguer en contre saison ses 100.000 ha (Malibya a demandé les droits d’utiliser l’eau en contre-saison), les petits paysans des périmètres irrigués maliens des zones de l’Office du Niger pourraient ne plus avoir d’eau pour leurs propres cultures de contre-saison qui sont pourtant performantes (avec plusieurs milliers d’ha de cultures maraîchères pratiquées par des femmes).

MAA. Finalement, derrière cette question des terres, se profile également celle de l’accès à l’eau.
V. Beauval. Effectivement. Au Mali, selon les estimations, un million d’hectares serait irrigables par gravité dans la boucle du Niger. Mais dès lors que vous intégrez la nécessaire disponibilité en eau dans cette région semi-aride, la surface réellement exploitable tombe à 250 000 hectares. Techniquement, il est possible d’irriguer cette surface, mais cela risque de se faire au détriment des cultures irriguées situées en aval. Tout comme le Nil, le fleuve Niger traverse plusieurs pays – successivement la Guinée, le Mali, le Niger, puis le Nigéria – et la vie de millions d’habitants s’est structurée autour de son cours. Si toute l’eau est détournée à des fins d’irrigation dès le delta intérieur, quid dans ce cas des centaines de milliers de paysans vivant plus en aval dans la boucle du Niger ? De la ceinture de cultures maraîchères de Niamey au Niger, et des cultures dépendantes des crues tout au long de son cours ?
J’évoque ici le cas du fleuve Niger mais on peut également citer celui du Nil. Au Soudan, d’autres projets fonciers sont en discussion. Si l’on se met à cultiver des millions d’hectares de zones irriguées sur ces terres, que restera-t-il en définitive dans le barrage d’Assouan ? La gestion de l’eau risque d’engendrer des conflits très forts dans le futur que ces accaparements de terre pourraient exacerber.

MAA. Selon le ministre éthiopien de l’agriculture, 75% de la population de ce pays est dépendante de l’aide alimentaire. Dans ce cadre, la vente comme la location de ces terres doivent permettre d’obtenir des devises, et ainsi de s’approvisionner sur les marchés agricoles et alimentaires mondiaux. Que pensez-vous de ce raisonnement ?
V. Beauval. L’Europe connaît actuellement une sécheresse et, de fait, le prix du blé repart fortement à la hausse. Les facteurs spéculatifs de 2007 et 2010 se reproduisent. Les pays qui choisissent de s’approvisionner sur le marché mondial prennent d’énormes risques !

MAA. Dans ce cas, et face aux risques et aux tensions que vous venez d’évoquer, quel intérêt peuvent trouver les gouvernements ?
V. Beauval. Il est probable que des grandes sociétés étrangères aient fortement "arrosés" les gouvernements. Mais outre la corruption, il y a, je crois, un autre facteur à prendre en compte, c’est l’idée que les agricultures ultra-mécanisées sont forcément plus efficientes que les agricultures paysannes. Je pense qu’un certain nombre de responsables africains voudraient transposer ces modèles dans leurs pays. Il y a tout à la fois une sorte de fascination pour ces modèles mêlée à un soupçon de corruption. Et les deux conjugués ont un effet délétère : la manière dont ont été labourées les terres en Ethiopie dans le film «  Planète à vendre  » est du sabotage mais en aucun cas de l’agronomie ! Des tracteurs munis de charrues à disque et avançant de front ne peuvent que déniveler les terrains et les rendre plus difficilement cultivables voire entraîner l’érosion et la destruction des sols.

MAA. Si l’on vous suit bien, il s’agit aussi d’une question de perception des modèles de production.
V. Beauval. Si l’on fait le parallèle avec d’autres pays, par exemple sur le continent asiatique, la Corée, la Chine ou le Vietnam ont fait confiance à leurs agricultures paysannes pour assurer la sécurité alimentaire de leurs populations très nombreuses. Au Vietnam, dans la plaine d’Hanoï, des fermes de très petite taille atteignent aujourd’hui une productivité de l’ordre de 20 tonnes/hectare d’équivalent céréales, l’une des meilleures du globe.
Il est donc regrettable que le gouvernement malien ne privilégie pas ses agricultures paysannes et ne valorise pas le travail humain, sa ressource la plus importante. Ceci est d’autant plus dommageable que la souveraineté alimentaire est inscrite dans la constitution du Mali. Disposer des terres pour nourrir sa propre population constitue de fait un préambule nécessaire. Or, on se trouve dans une situation extrêmement paradoxale : d’un côté, on affiche la souveraineté alimentaire dans la constitution, de l’autre, on alloue quantité de terres sans informer les populations. C’est scandaleux… et dangereux. N’oublions pas qu’une dictature est tombée en 1991 dans ce pays.

MAA. Au Mali comme en Ethiopie, on en revient toujours à la question du cadastre, du droit de la terre. Comment en sortir ? Quelles sont les pistes ?
V. Beauval. J’aimerais citer ici le cas du Bénin. Ce pays a choisi une voie intermédiaire entre la propriété de l’état et la reconnaissance des droits paysans. Dans le centre et nord-Bénin, pour un terroir donné, on sait quel village en est le propriétaire et par parcelle, qui peut l’exploiter. Le gouvernement tente donc de concilier les droits issus des systèmes fonciers traditionnels et ceux nés de la décolonisation, qui ont attribué toutes les terres à l’Etat.
Cette voie basée sur la reconnaissance des droits fonciers traditionnels me semble la plus pertinente pour le futur. Il ne faut pas, je crois, chercher à individualiser, à l’occidentale, la propriété des terres mais reconnaître officiellement leur appropriation collective à l’échelle du terroir d’un village. Ce système présente un double avantage : d’un côté, il permet d’éviter qu’une entreprise passe outre les droits des villageois ; de l’autre, comme c’est le collectif qui dispose de la terre, les individus ne peuvent vendre leur parcelle.

MAA. Outre le problème des cadastres, cette situation paradoxale n’est-elle pas également le reflet d’un défaut des systèmes de formation ?
V. Beauval. Il existe, au Mali, plusieurs écoles d’agriculture dont un institut supérieur situé à Katibougou [3], près de Bamako. Mais la majorité des étudiants ne sont pas originaires des campagnes. En effet, l’éducation de base, surtout dans les zones rurales, concerne moins de 50% des enfants. Sans la généralisation de l’école pour tous en France, notre agriculture aurait-elle pu se développer ? Si on ne donne pas la possibilité aux enfants d’accéder à l’enseignement, on crée dès le départ un handicap très difficile à surmonter. Et on offre des opportunités aux plus radicaux.
Ainsi le Mali est un pays où l’Islam est principalement modéré et respectueux des autres religions et cultures. Aujourd’hui, suite au désengagement de l’Etat dans l’éducation de base, des écoles coraniques plus radicales se multiplient et gagnent du terrain. De même, on a commencé à voir, ces dernières décennies, des femmes complètement voilées de noir à Bamako, et dans la zone de l’Office du Niger. Après s’être installé dans le nord du Mali, Aqmi, al-Qaida au Maghreb islamique, ne pourrait-il pas progresser vers le sud ?
En privant de terres des ruraux, on les prive d’avenir et on donne du grain à moudre aux plus radicaux. Et on risque d’avoir des confrontations, voire un éclatement de sociétés rurales certes pauvres mais, jusqu’il y a peu, socialement assez bien structurées.

Propos recueillis par Lucie Gillot et Sylvie Berthier, Mission Agrobiosciences. Publié le 28 avril 2011.

Valentin Beauval est agriculteur retraité et membre de la Confédération Paysanne. Agronome, il a travaillé à de nombreuses reprises et sur de longues durées dans des pays du sud. Il est par ailleurs membre d’Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF).
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Pour aller plus loin :

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Consulter le catalogue "Lutte contre la faim : analyses, décryptages, leviers d’action" publié par le magazine Web de la Mission Agrobiosciences

Entretien avec Valentin Beauval, agriculteur retraité, agronome, membre d’Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF)

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[1Il y a actuellement 100 000 hectares aménagés dont 15 000 pour les agricultures familiales. Selon les estimations les plus poussées, il y a, en totalité, 250 00 hectares disponibles, ce qui signifie que 150 000 hectares peuvent encore être exploités.

[2On peut citer dans le passé l’exemple de la SODEBLE au Cameroun. Voir à ce sujet l’article publié par l’agence de presse Syfia Info : http://www.syfia.info/index.php5?view=articles&action=voir&idArticle=1406

[3Institut polytechnique rural de formation et de recherche appliquée


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