La sélection génomique, entre promesses et interrogations

Après avoir retracé les métamorphoses de la vache Holstein, Jean-Claude Flamant, directeur de la Mission Agrobiosciences poursuit sa saga. Dans ce deuxième volet de son histoire de l’amélioration génétique des animaux domestiques, qui commence dans les années 90, c’est la biologie moléculaire qui entre en scène. Marqueurs moléculaires, puces à ADN, index génomiques... Jusqu’où peut aller cette analyse du déterminisme génétique des caractères d’intérêt agronomique en matière d’amélioration des espèces vouées à l’élevage ? Où l’on perçoit les risques - tels que la consanguinité des populations animales ou encore la perte possible de la dimension collective en matière d’organisation des producteurs - mais aussi des options plus heureuses, à condition que la sélection génomique vienne au secours des "petites" races locales.