13/06/2003
Lachapelle

François Lachapelle

Entré à l’Inserm, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, en 1971 comme simple animalier, le jeune homme passionné finit par devenir neurobiologiste. Spécialiste de la sclérose en plaque depuis 15 ans, il travaille plus particulièrement sur le développement de modèles animaux, essentiellement des macaques, destinés à la mise au point de nouvelles thérapies. Pour autant, la question de la légitimité du recours à l’expérimentation animale ne lui est pas étrangère.
En tant que Président du Comité d’Ethique de l’École Vétérinaire de Maison-Alfort, il incarne à la fois « la main qui fait » et « l’œil qui surveille ».
Loin de déconsidérer la préoccupation sociétale concernant le bien-être des animaux de laboratoire, il reste quand même réservé sur sa pertinence, lui qui est confronté chaque jour à cette double et terrible réalité : celle de la maladie et de la souffrance humaine qu’elle entraîne, et celle de la nécessité pressante de multiplier les efforts de recherche biomédicale pour la combattre.

Chargé de recherche à l’Inserm en neurobiologie.

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