15/11/2013
S’inscrire à une Table ronde, le 4 décembre 2013, de 14 à 17h

A quoi l’agriculture doit-elle mettre son énergie ?

Méthanisation : 100 installations sont prévues en 2020 en Midi-Pyrénées

Après l’alimentation de proximité, en octobre, puis la question des terres agricoles en novembre, la troisième Table ronde organisée par la Mission Agrobiosciences à destination des élèves-ingénieurs de l’INP-ENSAT, dans le cadre de leur UE "Initiation au développement durable", se tiendra le mercredi 4 décembre 2013. Au menu : "A quoi l’agriculture doit-elle mettre son énergie ?".
Comprenez : d’une part, de quelles techniques culturales et d’élevage l’agriculture dispose-t-elle pour réduire ses consommations d’énergie, sans revoir à la baisse ses objectifs économiques et de production alimentaire ? Et, d’autre part, doit-elle vraiment contribuer à la production d’énergies renouvelables : lesquelles, à quelle échelle ? Quelles limites économiques, technologiques, sociétales ?
Trois intervenants sont invités à plancher sur le sujet et à répondre aux multiples interrogations des étudiants et des participants extérieurs (sur inscription). Pour en savoir davantage sur le sujet et les modalités d’inscription, voir ci-dessous...

LES TABLES RONDES DE L’ENSAT

A quoi l’agriculture doit-elle mettre son énergie ?
Mercredi 4 décembre 2013
De 14h00 à 17h00, Amphithéâtre de l’Ensa-Toulouse (Auzeville-Tolosane)

LE SUJET
Il y a eu d’abord les promesses plus ou moins mirifiques d’un « or vert » sur fond de consensus : aux lendemains des chocs pétroliers des années 70, les biocarburants semblaient être la solution idéale pour répondre à l’épuisement des ressources fossiles, tout en assurant un revenu aux agriculteurs.
Puis, les premières critiques apparurent quant à leur efficacité énergétique. Les émeutes de la faim en 2008 virent surgir peu après la question des conflits d’usage des terres et de la biomasse au regard de la sécurité alimentaire et de la flambée des prix agricoles.
Il y eut aussi le solaire, un nouvel eldorado, jusqu’aux premiers nuages : conflits locaux, débats quant au financement dès lors que ces technologies se déploient sur des hectares de terres nourricières., etc.
Aujourd’hui la méthanisation semble à son tour porter tous les espoirs même si, ça et là, des doutes commencent à s’exprimer sur l’efficacité énergétique, sur la lourdeur des investissements nécessaires, sur la tentation de cultures dédiées à la seule production énergétique, sur les risques de pollution générés lors de l’épandage, etc.
Pourtant l’enjeu reste le même : réduire la dépendance de l’agriculture aux énergies fossiles toujours plus chères, limiter son impact sur l’environnement et le changement climatique, tout en assurant sa fonction nourricière.
Alors, de quelles techniques culturales et d’élevage l’agriculture dispose-t-elle, déjà, pour réduire ses consommations d’énergie, sans revoir à la baisse ses objectifs économiques et de production alimentaire ? Et puis, doit-elle contribuer à la production d’énergies renouvelables : lesquelles, à quelle échelle ? Quelles sont les limites ? Pas inutile de reposer ces questions qui sous-tendent celles des choix sociétaux, politiques et économiques en termes de modèles agricoles et de développement local.

LES INTERVENANTS
Dominique Tristant, directeur de la Ferme Expérimentale de Grignon (AgroParisTech) et co-directeur du programme Grignon Energie Positive. Mis en place sur la ferme expérimentale, ce programme d’AgroParisTech et du Céréopa vise à faire la démonstration que l’agriculture est capable de répondre aux enjeux environnementaux tout en restant rentable dans le contexte socio-économique actuel et en maintenant son niveau de production alimentaire, évalué à travers son potentiel nourricier.
Christian Couturier, ingénieur énergéticien, responsable du Pôle Energie de Solagro, une entreprise associative spécialisée dans les solutions énergétiques durables pour l’agriculture.
Joël Laverdet Après 12 ans de réflexions, d’études, de dossiers administratifs et enfin de travaux, Joël Lavernet, éleveur porcin et producteur horticole, inaugure le 10 avril 2012 l’ouverture de la station de méthanisation à Mayrac dans le Lot. Objectif : traiter les 3 000 tonnes de lisier de l’élevage du Gaec du Garrit (Lot) avec 5 000 t de déchets issus de l’industrie agroalimentaire. Témoignage sur son parcours, ses objectifs et les difficultés rencontrées

S’INSCRIRE
Les tables rondes se tiennent de 14h00 à 17h00
Dans le Grand Amphi de l’Ensat, Avenue de l’Agrobiopole, Auzeville-Tolosane
L’entrée est gratuite et ouverte à tous, mais les places étant limitées, l’inscription est obligatoire, auprès de
Christiane Saint-Luc : st-luc@ensat.fr tél : 05 34 32 39 54

LES TABLES RONDES DE L’ENSAT
Dans le cadre de l’UE « introduction au développement durable »
Pensées comme des moments de culture, les Tables Rondes, conçues et animées par Sylvie Berthier et Valérie Péan (Mission Agrobiosciences), s’inscrivent dans le cadre de l’Unité d’Enseignement « Introduction au développement durable » de l’Ecole nationale supérieure agronomique de Toulouse. Destinés aux élèves de 2ème année mais aussi ouverts à tous publics, ces éclairages et ces échanges réinterrogent les savoirs, appréhendent différentes approches et de placent les futurs agronomes en état de questionnement et de réflexion.

ACCÉDER aux 6 Cahiers retraçant les échanges des tables rondes qui se sont tenues en 2011 et 2012 sur le changement climatique, la souveraineté alimentaire, l’élevage, les sciences des aliments, l’amélioration des plantes et l’agriculture urbaine, en cliquant ICI


Dans le cadre de l’UE Développement Durable, INP-Ensat, Auzeville-Tolosane
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