25/02/2014
Economie, innovation, solidarité. 25 février 2014

Socialter : un nouveau terrain pour l’innovation socio-économique.

Socialter : ce nouveau bimestriel dont le premier numéro est sorti en septembre 2013 apparaît être le porte-étendard des entrepreneurs du changement. Né sur les réseaux sociaux d’une initiative d’Olivier Cohen de Timary, jeune patron diplômé de l’IEP de Paris, pour la promotion de l’entreprenariat social, ce magazine au couleurs vives se donne trois objectifs : informer, inspirer, mobiliser. Un beau projet à suivre.
Une note de lecture de Maxime Crouchez, étudiant en Lettres Modernes et stagiaire à la Mission Agrobiosciences.

Socialter : un nouveau terrain pour l’innovation socio-économique.

Socialter : ce nouveau bimestriel dont le premier numéro est sorti en septembre 2013 apparaît être le porte-étendard des entrepreneurs du changement. Né sur les réseaux sociaux d’une initiative d’Olivier Cohen de Timary, jeune patron diplômé de l’IEP de Paris, pour la promotion de l’entreprenariat social, ce magazine au couleurs vives se donne trois objectifs : informer, inspirer, mobiliser.

La solidarité par la solidarité
Par sa naissance, Socialter est déjà l’illustration de l’innovation : 7 juin 2013, l’association éponyme lance l’appel aux dons sur la plate-forme KissKissBankBank. Un mois plus tard (le 10 juillet), l’objectif des 8000€ est atteint. A la clôture, le 5 août, le projet de mise en papier du magazine concentre 116% de l’objectif initial, soit 9290€ en moins de deux mois ! Le 26 septembre 2013, paraît le premier numéro d’un magazine tout droit sorti de la poche d’une collectivité engagée.
Cette genèse donne toute sa pertinence à ce nouveau média qui prouve l’efficacité de l’économie sociale alternative qu’il veut défendre : « Socialter : Le magazine de la social-économie » [1]. C’est le magazine de la solidarité par la solidarité.

Aux couleurs de l’innovation
Sans pour autant exclure un lectorat plus âgé, la photo de la Une warholisée par les graphistes de la rédaction fait tout pour accrocher la jeune génération. Couleurs vives (violet et jaune pour le n°3) et sourires chauds semblent être les mots d’ordre. En ouverture, ni bouteilles de bière ni flacons de parfum, la revue ne badine pas avec la pub : les premières pages, légères, portent bien leurs noms : « Idées libres » et « Starter », histoire de démarrer en douceur avec des brèves étonnantes (« Sans-abri radioactifs »). Puis, au fil de la lecture, l’intérêt se confirme. Autour des grands thèmes de la social-économie, des innovations sociales, des technologies, des acteurs du changement et de l’économie collaborative , la rédaction propose des articles, des entretiens, des dossiers et des portraits qui, sans lourdeur, présentent des alternatives existantes en réponse aux enjeux majeurs de notre époque en crise (financement de projet, logement, éducation).
Pour les rédacteurs, il s’agit d’apporter « un regard nouveau sur l’économie et d’être le porte-voix d’une nouvelle génération tournée vers la création de solutions efficaces et innovantes pour le plus grand nombre. » [2] Le projet n’est pas sans ambition ! Le journal se présente comme le relais des initiatives concrètes qui demain, porteront le monde, afin d’essaimer les actions les plus prometteuses et d’ouvrir de nouvelles pistes d’innovations. Bien sûr, toutes ces propositions sont porteuses de débats et invitent à réfléchir à la mise en œuvre de ces alternatives.

Du web au papier
A l’heure où Libération remet en question son format papier pour basculer sur Internet, Socialter, lui, s’ouvre aux kiosques. Le papier comme prolongement des réseaux sociaux ! Voilà pour les journalistes l’opportunité d’approfondir leurs sujets, de proposer une présence physique de la social-économie et d’être lus partout, les yeux au repos des écrans.
Bien sûr, la version numérique ne s’éteint pas pour autant, au contraire. Grâce aux dons récoltés via la plate forme KissKissBankBank, l’association a pu débloquer des fonds afin de perfectionner sa présence sur la toile. Le site, clair et praticable, publie chaque semaine des articles en lien avec les thématiques de la revue. Mieux, véritable lieu d’échanges et de débats pour les internautes, il propose aussi au lecteur de contribuer à la réflexion collective en témoignant de ses expériences dans des articles publiés sur le site. Bref, voila un microcosme où les voix des internautes et des journalistes s’unissent dans un but commun : faire progresser la société vers des solutions écologiques, solidaires et durables.
Un beau projet à suivre…

Note de lecture de Maxime Crouchez du 25 février 2014.

Visitez le site internet de Socialter.

Lire également sur le site de la Mission Agrobiosciences :


Une note de lecture de Maxime Crouchez.

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[2Ibid

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