09/04/2008
Morceaux choisis de la 10ème Université d’été de l’Innovation rurale. Marciac. 4 et 5 août 2004
Mots-clés: Europe , Mondialisation , OGM

« Agriculture d’ici ou d’ailleurs : il est logique que s’exprime un mal-être »

Copyright Ph. Assalit pour la Mission Agrobiosciences

Pour réagir aux échanges de la 10ème Université d’été de l’innovation rurale de Marciac intitulée « Dans le champ des agricultures du monde, quel destin pour les agricultures d’ici ? », co-organisée par la Mission Agrobiosciences et la Communauté de Commune Bastides et Vallons du Gers, le point de vue de Emmanuelle Auriol ou l’art de nous (ré)intéresser aux chiffres, aux dynamiques économiques pour mieux repérer, analyser et agir pour exercer un contrôle sur les évolutions de l’agriculture, élaborer une décision collective sur le projet de l’agriculture et contribuer à organiser la concurrence à l’échelle mondiale.

Agriculteurs d’ici ou d’ailleurs : il est logique que s’exprime un mal-être
Par Emmanuelle Auriol


Plus d’un milliard d’agriculteurs face à une poignée de multinationales

"Mon point de vue sera limité à celui d’une économiste. À ce titre, je voudrais rappeler que la première chose que l’on apprend à analyser dans ma discipline, c’est l’organisation industrielle du secteur auquel on s’intéresse. Par structure industrielle on entend en général le nombre d’entreprises présentes et leur part de marché. Un marché est considéré comme concurrentiel quand le nombre d’entreprises est élevé et que les parts de marché sont petites. Il est dit oligopolistique quand le nombre d’entreprises est faible et que les parts de marché sont grandes. L’organisation industrielle du secteur agro-alimentaire explique en grande partie le mal-être des agriculteurs que nous avons évoqué ce matin.
Regardons la production agricole et la part de la main d’œuvre de ce secteur dans le monde. Même si la part de la population active n’a cessé de baisser en pourcentage au cours des dernières décennies, reste que la moitié de la planète vit toujours de l’agriculture. Ainsi en 1950, environ 7 hommes sur 10 dans le monde travaillaient dans l’agriculture, soit 809 millions. En 2000, 45 % des habitants de la planète travaillent dans l’agriculture soit 1,319 milliard. Du coup le nombre d’exploitations agricoles est grand et la part de marché de chacune de ces exploitations est petite. En d’autres termes, le secteur agricole est concurrentiel.
Cela veut dire qu’individuellement, les agriculteurs n’ont aucun pouvoir de marché.
Pour créer une force de négociation, il faut qu’ils s’organisent collectivement. C’est possible, comme l’illustre en France le lobby de la FNSEA, mais cela implique des coûts de coordination très élevés. La plupart des agriculteurs du monde sont incapables de supporter ces coûts. Maintenant, face à ces producteurs, il y a ceux qui transforment et commercialisent les denrées agricoles : les entreprises agroalimentaires et la grande distribution. Ces deux secteurs, parfois intégrés verticalement, ont un profil radicalement différent des entreprises agricoles : ce sont des « mammouths ». En d’autres termes, le secteur agroalimentaire n’est pas concurrentiel. Ainsi aux États-Unis, les quatre premières entreprises de transformation alimentaire, dans chaque grande ligne de produits, détiennent-elles une très grande part du marché. Par exemple, si l’on prend le cas du boeuf ou du soja, c’est 80 % de parts de marché qui sont détenus par ces quatre premières entreprises. Cela veut dire que si l’on est un producteur de boeuf ou de soja aux États-Unis, on est plus ou moins obligé de passer par elles. La réciproque n’est évidemment pas vraie.
On mesure alors combien le rapport de force est déséquilibré. Cette dissymétrie confère à ces entreprises de transformation un pouvoir très important vis-à-vis des agriculteurs. De fait, elles imposent leur loi en matière de processus de production et de prix. Conformément aux prédictions de la théorie économique, ce sont elles qui du coup engrangent les profits générés par le secteur. Ainsi, la plus grosse entreprise de transformation alimentaire du monde, « Nestlé », affiche un chiffre d’affaires de 42 milliards de dollars en 2000. Il en va de même pour les entreprises de la grande distribution, comme Carrefour en France ou Wal-Mart aux États-Unis, que l’on retrouve dans les plus grosses capitalisations boursières du monde. Il est logique qu’un exploitant agricole qui s’est endetté pour remplir le cahier des charges imposé par le contrat qui le lie à une multinationale ne se sente pas en position de force. Il a tout à perdre, y compris son toit, si son contrat n’est pas renouvelé. Ce n’est pas le cas de l’entreprise qui lui achète sa production. En même temps, le contrat lui apporte une certaine tranquillité d’esprit puisqu’il est sûr d’écouler sa production. Comment comprendre la différence de taille des entreprises ? Dans le domaine de la production agricole les rendements sont constants à l’échelle. Du coup, il n’y a pas d’avantage spécifique à avoir des exploitations agricoles gigantesques. C’est différent avec les compagnies agroalimentaires et la grande distribution qui sont des secteurs où les rendements sont croissants à l’échelle : elles ont un avantage technologique à produire à grande échelle. Certains de ces avantages ont pris la forme d’innovations technologiques comme par exemple les laminoirs en acier. C’est grâce à ce genre d’innovation que nous avons tous aujourd’hui accès au pain blanc. L’émergence du secteur agroalimentaire et de la grande distribution a ainsi permis de démocratiser des produits autrefois réservés à une élite. C’est paradoxalement en partie grâce à ces grandes entreprises que nous disposons aujourd’hui dans les pays riches d’une nourriture abondante, variée, saine et nutritive à bon marché.

À armes inégales.

Certains, dans les cercles d’échanges, ont annoncé qu’il y aurait 3 milliards de chômeurs en plus si l’on cessait de subventionner l’agriculture européenne. Comme la population active en agriculture mondiale représente 1,319 milliard de personnes cette affirmation est de toute évidence erronée. Par exemple si l’on prend l’exemple de la France, nous sommes passés de 50 % de la population active en 1950, à 3 % seulement aujourd’hui. La suppression des subventions en France n’augmenterait donc au pire les chiffres du chômage que de 3 % (en fait moins, car beaucoup d’agriculteurs ne touchent aucune subvention). Toujours à propos de la politique agricole commune, certains ont défendu le maintien des tarifs douaniers au nom de la protection des agriculteurs africains ! Qu’on maintienne ces barrières pour protéger les agriculteurs d’ici, j’entends bien, mais il ne faut pas raconter en même temps que c’est pour le bien de l’agriculture des pays pauvres. C’est se mentir à soi-même.
De fait, qui lutte auprès de l’OMC pour que l’on supprime les subventions et les tarifs douaniers ? Ce sont les pays pauvres comme le Brésil. Agriculteurs des pays riches et agriculteurs des pays pauvres ne sont pas à armes égales. Pour s’en convaincre il suffit de regarder l’aide financière accordée aux producteurs en pourcentage des recettes agricoles, à partir d’une moyenne établie sur deux ans (1998-2000) : cette aide atteint 60 % du revenu agricole pour le Danemark, la Suisse, le Japon, et la Corée du Sud. En Europe, l’aide représente entre
40 % et 49 % du revenu moyen agricole. Aux États-
Unis
, en Pologne, en Slovaquie, en Hongrie et en Turquie,
cette part oscille entre 20 et 25 %. En queue de
peloton, on trouve des pays qui ont pourtant une production
agricole importante - l’Australie, la Nouvelle
Zélande
et la Russie - qui comptent moins de 10 %
du revenu agricole provenant des subventions.
Plus concrètement, chaque année, en moyenne, un agriculteur
américain touche 20 803 $. Pour l’agriculteur
européen, ce chiffre est de 16028 $, soit 15000 € par
an. En revanche, un agriculteur africain reçoit, à
quelques exceptions près, 0 % de subventions. Le
commerce mondial n’est donc pas équitable et les
gouvernements des pays riches défendent leur agriculture
becs et ongles.
Quelles sont les conséquences des tarifs douaniers et des subventions directes ou indirectes ? Lorsque cette politique prend la forme de
soutien aux prix, on obtient des excédents. Les surplus
sont alors vendus à bas prix sur d’autres marchés,
ce qui déstabilise leur secteur agricole. En 1997,
800 000 agriculteurs mexicains, soit l’équivalent de la
population active agricole en France, ont fait faillite en
raison de la concurrence directe exercée par la production
subventionnée américaine...
De même, les
éleveurs de bétail africains ont été éliminés du marché
à cause des exportations de viande très bon marché
de la Communauté Européenne. En effet, ils utilisent
en général des techniques de production archaïques,
et le coût de revient dans l’agriculture africaine est
bien plus élevé que dans l’agriculture subventionnée
des pays industrialisés. Cela est sans importance tant
que la production est auto-consommée, mais c’est
dramatique quand une partie doit être vendue pour
acheter des matières premières ou des biens de première
nécessité. Dans des pays où l’écrasante majorité
des gens survivent de l’agriculture, en dehors des
situations d’urgence humanitaire, les effets de la
concurrence des excédents européens ou américains
« offerts » ou vendus à bas prix sont catastrophiques.

Le danger d’une spécialisation régionale trop grande
.

Face à cette situation, certains ont dit que la solution
passait par une spécialisation mondiale : certaines
régions ne produiraient que du blé, d’autres se consacreraient
exclusivement à la viande ou au vin, etc.
Personnellement, je ne pense pas que ce soit la solution
idéale. Car n’oublions pas que la circulation
actuelle des denrées agricoles sur la planète
n’est
possible que grâce à des prix de transport encore très
bas. Le coût du transport en mer a diminué de 70 %
entre 1980 et 2000. En revanche, depuis cette date,
il remonte. Si le prix du pétrole continue d’augmenter,
il va être prohibitif d’expédier des denrées alimentaires
à l’autre bout du monde. Imaginons une interruption
de l’approvisionnement en pétrole alors que
nous dépendons du blé de tel pays, des viandes de
tel autre... De ce point de vue, la spécialisation comporte
un danger.
D’ailleurs, les pays comme la France
ont bâti leur politique agricole autour de l’idée de l’autonomie
alimentaire, notamment suite aux traumatismes
des restrictions de la Seconde Guerre Mondiale.
De fait, je vous rappelle que la « mondialisation » était
plus forte à la fin du XIXe siècle que dans les années
50, tout simplement en raison des colonies. Ce phénomène
n’est donc pas linéaire et peut connaître des
chocs, comme celui que nous avons subi dans les
années trente. Depuis, nous sommes revenus à des
modèles de spécialisation internationale et d’échange
poussés, ce qui pour les consommateurs, par bien des
côtés, est heureux.
Ceci étant, je pense qu’il convient
toujours d’être prudent. Nous ne sommes pas à l’abri
d’un acte terroriste ou de bouleversements politiques
affectant un pays producteur. Pour des raisons de
sécurité, il me paraît raisonnable de maintenir sur le
territoire français des gens à même de produire rapidement
une partie des aliments dont nous avons
besoin.
Cela est d’autant plus justifié que les agriculteurs
ont un rôle majeur dans l’entretien du territoire
Sans eux, il faudrait embaucher des gardes forestiers
pour entretenir et surveiller les terres laissées
vacantes. Dans bien des régions, leur disparition nuirait
non seulement à la sécurité (risques d’incendies,
prolifération des animaux nuisibles, etc) mais également
au tourisme. De fait, l’agriculture génère des
externalités positives sur le reste de l’économie et à ce
titre mérite d’être subventionnée. Vu le nombre d’agriculteurs
qui restent en France, on peut donc faire un
effort, mais pas n’importe comment. Si on veut éviter
les effets pervers des subventions, il faut impérativement
les transformer.
C’est un tournant qu’a initié la
Communauté Européenne, en préconisant notamment
de légitimer les subventions par des fonctions
nouvelles, telles que l’entretien du paysage, la prévention
des incendies, l’aménagement du territoire, ou
encore pour conserver un potentiel de production.
Tout cela n’a rien de honteux. Ce qui l’est, c’est de
continuer à produire et à écouler des biens en excédent,
qui détruisent les économies d’autres pays tout
en polluant le sol et les nappes phréatiques chez
nous.
Quant aux pays pauvres, que peut-on faire ? Le
problème de l’autonomie alimentaire est encore plus
aigu chez eux, car la majorité des habitants vivent de
l’agriculture. Aider les pauvres, c’est donc aider l’agriculture
vivrière dont ils subsistent. Pour cela, comme
on l’a dit précédemment, il n’est pas souhaitable de
les bombarder de nos excédents. Au contraire, il peut
même être souhaitable d’accepter qu’ils protègent
leur agriculture vivrière, comme nous ne nous privons
pas de le faire. Par ailleurs, si on veut vraiment
les aider, il semblerait qu’il faille investir dans des
infrastructures.
À titre d’exemple, j’étais récemment
dans un jury de thèse sur le Tchad. Il en ressortait que
certaines régions connaissent des productions agricoles
excédentaires, alors que d’autres, la même
année, subissent la famine. Pourquoi ? Tout simplement
parce qu’il n’y a pas de routes entre le nord et
le sud du pays. Le Tchad ne compte que 500 km de
routes goudronnées pour une superficie qui fait deux
fois et demi la France. Subventionner l’agriculture
d’ailleurs peut donc prendre la forme d’aide à l’aménagement
d’infrastructures routières ou de systèmes
d’irrigation, en tout cas certainement pas de bradage
de nos excédents agricoles.

Un destin qui nous concerne tous.

À la question finale,
« le destin de l’agriculture est-il dans les mains des
agriculteurs ? », j’aurai tendance à répondre comme
l’ont fait les cercles d’échanges, négativement. Ils sont
tributaires d’un côté des entreprises du secteur agroalimentaire
et de la grande distribution, et de l’autre des
pouvoirs publics et de leurs subventions. Ceci étant,
à y bien réfléchir, cela n’a rien de surprenant. Quand
3% de la population nourrit 100 % de la nation, il est
évident que le destin de ces 3 % concerne tout le
monde. C’est d’un certain point de vue notre survie qui
est en jeu. Cette question ne peut donc pas nous laisser
indifférents. C’est comme si l’on affirmait que le
problème du nucléaire ne concerne que l’armée ou
EDF. C’est d’autant plus vrai pour l’agriculture que
les innovations technologiques qui la transforment
constituent également des préoccupations pour chacun
d’entre nous. Je songe par exemple aux OGM. La
société doit exercer un contrôle sur ces évolutions,
élaborer une décision collective sur le « projet » de
l’agriculture et contribuer à organiser la concurrence
à l’échelle mondiale. Tout ceci revient, selon moi, au
politique, c’est-à-dire à une action collective.

Trop de signes tuent le signe...

Pour finir sur une note
plus légère, je voudrais évoquer la notion de qualité,
fréquemment abordée ce matin, notamment par le
groupe de réflexion rassemblant des responsables de
coopératives agricoles. Ce groupe a dit quelque chose
de très intéressant : qualité et quantité ne sont pas
antagonistes. C’est bien en effet l’une des grandes
victoires de l’agriculture moderne que d’avoir concilié
les deux. Sinon, comment 3 % seulement de la
population active auraient-ils pu nourrir l’ensemble
de la population, sachant que nous mangeons mieux
que dans les pays pauvres, où la majorité des habitants
sont pourtant dans l’agriculture ? Mais quand
on fait de la qualité ET de la quantité, le problème
réside, on l’a évoqué plusieurs fois, dans la manière
d’écouler les stocks. Je crois qu’en France, on fait
une erreur vis-à-vis des marchés d’exportations, je
pense notamment au vin. En multipliant les labels et
les AOC-
, on rend ces signes illisibles. En avoir trop
équivaut à ne pas en avoir du tout : c’est contre-productif.
Que l’étiquette d’une viande mentionne la race
et le mode d’élevage, celle d’un vin son cépage, certes,
mais le fait qu’elle a été élevée dans tel village, sur telle
colline, que voulez-vous que cela dise aux étrangers
qui ne savent rien de notre géographie ? Tant que
cela concerne l’Hexagone, la stratégie de ces signes
de qualité fonctionne à peu près. Mais un Américain
s’y perd ! En la matière, le mieux est l’ennemi du bien.
Dès lors qu’on sort du marché français, il faut transformer sa façon de communiquer".

Lire la totalité des Actes de la 10ème Université d’été de l’innovation rurale de Marciac intitulée « Dans le champ des agricultures du monde, quel destin pour les agricultures d’ici ? »

Retrouver d’autres morceaux choisis de cette 10ème Université d’Eté de l’Innovation Rurale de Marciac intitulée "Dans le champ des agricultures du monde, quel destin pour les agricultures d’ici ?" :

Accéder à toutes les publications : Agriculture et Société Des conférences-débats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problématiques sociétales liées au devenir de l’agriculture. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

Par Emmanuelle Auriol, professeur agrégée d’économie à l’Université Toulouse 1.(IDEI)

Accéder à toutes les Publications : Alimentation et Société Des conférences-débats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problématiques sociétales liées au devenir de l’alimentation. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

  • Voir un long extrait du film : Politique Agricole Commune : La Voix de ses Pères. Sur le site du Gouvernement - Réalisé en 2009 par Noémie Roché en collaboration avec la Mission Agrobiosciences, édité par le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire. Avec les témoignages de : Edgard Pisani-, ministre de l’Agriculture de 1962 à 1966, commissaire européen en charge du développement de 1981 à 1983. Pierre Méhaignerie, député, ministre de l’Agriculture de 1977 à 1981. Georges Rencki, professeur au Collège d’Europe, proche conseiller du commissaire européen à l’agriculture Sicco Mansholt (1958-1972) Michel Rocard, Premier ministre (1988-1991) ; ministre de l’Agriculture (1983-1985) ; président, avec Alain Juppé, de la Commission chargée de réfléchir à l’utilisation du futur emprunt national Jean François-Poncet-, sénateur du Lot-et-Garonne, Vice-Président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées ; vice-président de la Commission des affaires européennes Henri Nallet, vice-président de la fondation Jean Jaurès, Président de l’Observatoire national de l’enseignement agricole (ONEA), ministre de l’Agriculture de 1985 à 1986 et de 1988 à 1990. Jean Pinchon (1925-2009), ancien président de l’Inao, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture Edgar Faure, de 1966 à 1968. Bertrand Hervieu-, Inspecteur général de l’agriculture, ancien Secrétaire général du CIHEAM (Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes). Michel Tesseydou, agriculteur, ancien président du CNJA, le Centre national des jeunes agriculteurs Lucien Bourgeois-, économiste, membre de section du Conseil Economique, Social et Environnemental de Paris.. Luc Guyau, agriculteur et ancien président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA). Michel Jacquot, avocat spécialiste du droit communautaire, directeur du FEOGA - Fonds européen d’orientation et de garantie agricole européenne - de 1987 à 1997.

Accéder à toutes les publications « l’Alimentation en question dans "Ça ne mange pas de pain !" (anciennement "Le Plateau du J’Go"). Les actes de l’émission de la Mission Agrobiosciences sur l’actualité de Alimentation-Société diffusée sur Radio Mon Païs (90.1), les 3ème mardi (17h30-18h30) et mercredi (13h-14h) de chaque mois. Revues de presse et des livres, interviews et tables rondes avec des économistes, des agronomes, des toxicologues, des historiens... mais aussi des producteurs et des cuisiniers. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

Accéder à tous les Entretiens et Publications : "OGM et Progrès en Débat" Des points de vue transdisciplinaires... pour contribuer au débat démocratique. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

Accéder à toutes les publications : Sur le bien-être animal et les relations entre l’homme et l’animal Pour mieux comprendre le sens du terme bien-être animal et décrypter les nouveaux enjeux des relations entre l’homme et l’animal. Avec les points de vue de Robert Dantzer, Jocelyne Porcher, François Lachapelle... Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

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