13/03/2012
Sciences et société. Les grands entretiens. 13 mars 2012
Nature du document: Entretiens
Mots-clés: Expertise , Politiques , Risque , Santé

« Le BPA révèle les limites du système d’évaluation et de gestion de risque » (entretien original)

Le bisphénol A, BPA, déjà interdit pour les biberons le sera, dès 2013, pour tous les contenants alimentaires de produits destinés aux enfants de moins de 3 ans.
Sur quoi se fonde cette décision du politique ? Fallait-il vraiment l’interdire pour cette tranche d’âge ? Pourquoi tant de polémiques sur l’évaluation du risque de cette molécule ? Et que sait-on du Bisphénol S qui devrait le remplacer ?
Jean-Pierre Cravedi, chercheur à l’Inra et expert du bisphénol A, répond à toutes les questions de la Mission Agrobiosciences. Il décortique en particulier les interactions complexes, qu’il juge parfois irrationnelles, entre les scientifiques, les évaluateurs du risque, le politique et le citoyen. Et explique pourquoi il n’y a pas encore de consensus sur la manière d’évaluer les perturbateurs endocriniens, qui mettent à mal plusieurs dogmes, dont le fameux « la dose fait le poison ». Eclairant et passionnant.

« Le BPA révèle les limites du système d’évaluation et de gestion de risque »
Une interview de Jean-Pierre Cravedi, Directeur de recherche. Unité Mixte de Recherche TOXALIM. Centre INRA de Toulouse, expert à l’Anses, membre du groupe de travail sur le BPA. Interview réalisée en novembre 2011, publiée le 13 mars 2012.

Mission Agrobiosciences. L’Afssa, l’Efsa, l’Anses [1], l’Autorité du Canada… Différents avis ont été émis, quant à la toxicité du bisphénol A, le BPA… Vous parlez d’interactions complexes et parfois irrationnelles entre les scientifiques, les évaluateurs du risque, le politique et le citoyen. Que les interactions soient complexes, on n’en doute pas, mais qu’entendez-vous par interactions parfois irrationnelles ?
Jean-Pierre Cravedi : Dans le cas du BPA, on aboutit à une situation un peu contradictoire qui met en évidence les limites du système d’évaluation et de gestion du risque tel qu’il a été mis au point et développé dans les pays occidentaux. Même si tout le monde est de bonne foi dans cette histoire.
Dans un premier temps, des experts sont en charge de l’évaluation du risque des substances chimiques, dont le BPA. Ces groupes d’experts - des agences françaises, européennes ou américaines (EPA pour l’environnement et FDA pour l’alimentation ) - analysent la littérature publiée et, dans certains cas, les données fournies par l’industrie. En menant cette analyse principalement basée sur des études toxicologiques effectuées chez l’animal de laboratoire, et en appliquant des marges de sécurité conformément aux modèles utilisés dans l’évaluation du risque, ces experts définissent une Dose journalière admissible (DJA) ou une Dose journalière tolérable (DJT) [2]. Il s’agit d’une valeur seuil, censée assurer la sécurité au consommateur.
A partir de là des scientifiques, qui ont leurs propres approches et leurs domaines de compétence spécifiques, testent si à ces valeurs seuils établies ils observent ou pas un effet. C’est ce qui s’est passé pour le BPA.
Une centaine d’articles ont été publiés, montrant qu’il peut y avoir un effet à des concentrations inférieures à celles établies comme seuil. Du coup, on se demande si la valeur seuil qui a été fixée est suffisamment basse pour assurer la sécurité du consommateur.
Et là, c’est le doute, car une grande partie des effets observés concernent la modification du système biologique sans pour autant que ce soit un phénomène toxique. Par exemple, la modification de l’activité d’une enzyme, mais qui est réversible dès que l’on arrête l’administration de doses de BPA. Cela relève plus de l’adaptation que de l’intoxication. Il y a donc là, déjà, un problème d’interprétation entre un effet « adverse » et un effet biologique.
Ensuite, autre problème, la plupart des études publiées sur le BPA ne peuvent pas servir de base à une évaluation du risque, car certains critères ne sont pas satisfaits. Un exemple : si un effet est démontré en utilisant une seule dose, on ne peut pas se servir de ces résultats dans le cadre de l’évaluation du risque.
L’inflation des publications sur le BPA n’est pas obligatoirement révélateur d’un risque avéré. Les scientifiques savent que s’ils travaillent sur le BPA et qu’ils publient, ils vont immédiatement intéresser les médias. Le BPA leur assure une visibilité plus grande qu’une molécule lambda qui n’intéresse personne. Ils travaillent donc sur le bisphénol A, qui leur assure l’octroi de fonds.
Deuxième élément : ils ont tendance à utiliser une dose inférieure au seuil pour montrer que, eux, sont capables d’observer un effet, ce qui sous-entend que le seuil n’est pas suffisamment protecteur. Or, cette posture n’est pas défendable en tant que telle, car l’utilisation d’une seule dose ne donne aucune indication par rapport aux effets produits à d’autres doses, pour obtenir une courbe dose/effet ou dose/réponse permettant d’évaluer le risque. Cela dit, les études très bien menées ne sont pas critiquables en tant qu’études scientifiques.
Dernier point : quand on détermine la DJT ou une DJA d’une substance, on le fait sur la base d’une exposition qui vaudrait pour la totalité de la vie. Il ne s’agit donc pas de la concentration au-delà de laquelle le consommateur met sa santé en jeu s’il est exposé un jour donné, mais la concentration au-delà de laquelle il pourrait y avoir un effet nocif s’il était exposé durant sa vie entière. Cette notion est extrêmement difficile à maîtriser pour le BPA car, à en croire les études sur l’animal, il existe des « fenêtres » d’exposition, des périodes de la vie durant lesquelles nous serions plus sensibles à cette substance. En particulier pendant la vie in utero. Du coup, la notion d’exposition tout au long de la vie n’est plus applicable.
On atteint là les limites d’un processus établi d’évaluation du risque. Par ailleurs, de nombreuses équipes travaillent sur des mécanismes d’action, en utilisant par exemple des modèles cellulaires, des animaux castrés ou génétiquement modifiés. Pour autant, leurs travaux ne peuvent pas être pris en compte en tant que tels dans l’évaluation du risque et la protection de la santé publique car les protocoles expérimentaux qu’ils mettent en œuvre se prêtent mal à une appréciation du danger.

Il est peu connu que le scientifique et l’expert sont si différents…
Oui, ce sont deux populations distinctes. Je le vis au quotidien, j’ai les deux casquettes !
En général, le monde scientifique ignore la manière dont se fait l’évaluation du risque qui est devenue de plus en plus complexe et demande une certaine pratique - il y a même maintenant des cursus universitaires qui y préparent. C’est comme si l’on disait qu’un généraliste pratique la même discipline qu’un chirurgien, car ce sont tous les deux médecins. Ils sont du même monde, mais ils n’ont pas les mêmes approches, les mêmes techniques, les mêmes méthodes.

Concernant l’évaluation du bisphénol A, que faudrait-il faire alors ?
Il faut réfléchir à des méthodes d’évaluation du risque qui soient davantage adaptées à des substances de cette nature, qui ont des effets à faible dose sur des cibles multiples, qui agissent pendant l’exposition in utero et probablement assez peu à l’âge adulte. Pour l’instant, nous sommes assez démunis par rapport à cela. Je m’explique.
Il n’y a pas encore de consensus sur la manière d’évaluer les perturbateurs endocriniens, car plusieurs dogmes sont mis à mal. Celui de la courbe dose/réponse, c’est à dire le dogme de Paracelse « la dose fait le poison ». D’abord, parce que le BPA agit sur des cibles multiples ; ensuite, parce que la DJT est inadaptée car elle n’est jamais calculée pour la vie in utero. Or c’est à ce stade de la vie que le produit semble le plus toxique.
Les études menées selon les lignes directrices de l’OCDE ont du poids dans l’évaluation, car elles émanent d’un groupe d’experts qui a réfléchi durant des années au protocole le plus adapté pour démontrer un effet toxicologique donné : cancérogène, reprotoxique [3], effets sur le développement, etc. Concernant le BPA, certains scientifiques affirment qu’il augmente l’incidence de certains cancers hormonodépendants à l’âge adulte, lorsque l’exposition a eu lieu in utero. Cela pose plusieurs problèmes.
Le premier concerne la difficulté à pouvoir mettre en évidence un tel phénomène chez l’homme ; il existe un décalage entre la période critique d’exposition et l’effet observé, surtout sur les cancers du sein ou de la prostate, très courants, Dans ces conditions, il est très difficile d’imputer ces cancers au BPA. On a un exemple malheureux de ce genre, celui du distilbène [4]. Ce médicament destiné aux femmes enceintes a entraîné, lorsqu’il était prescrit à des périodes précises de la grossesse, des troubles particuliers chez leurs filles, en termes de fertilité et de cancers du vagin, mais aussi chez leurs garçons. Et on s’en est rendu compte 15 ans après. Pour des substances de cette nature, c’est-à-dire possédant une activité hormonale puissante, on a intérêt, dans le doute, à prendre des mesures de précautions.
Deuxième problème (je reviens aux protocoles OCDE) : à aucun moment, n’ont été imaginés des protocoles qui combineraient dans une même étude des effets sur la reproduction et sur le développement d’une part, et d’autre part des effets sur le cancer, car cela demande des expérimentations complexes et très lourdes à gérer. Or, en la matière, on ne trouve que ce que l’on cherche.

Pour en revenir au politique, du coup, la loi qui vient d’être votée à l’Assemblée nationale qui interdit le BPA dans les contenants alimentaires pour les enfants de moins trois ans dès 2013 – c’est déjà le cas pour les biberons – est inadaptée. A vous entendre, il faudrait commencer par cibler les femmes enceintes.
Oui, tout à fait. Les avis rendus par les agences le soulignent : il faudrait éviter que les femmes enceintes soient exposées à cette substance. Sauf que cela reste très compliqué à mettre en œuvre ! On peut leur recommander de ne pas manger tel ou tel aliment, mais comment faire pour le BPA ? Il n’y a pas de mesure prise pour étiqueter, car il y a un décalage entre les différents acteurs du système : les scientifiques, les évaluateurs et, enfin, les gestionnaires du risque.
Ce qui s’est passé pour le BPA est intéressant : normalement, l’évaluateur donne les éléments tangibles d’appréciation du risque au gestionnaire : les ministères, les pouvoirs publics. Ces derniers, sur la base des évaluations, prennent telle ou telle mesure pour supprimer ou réduire ce risque. Ce n’est pas du tout ce qui s’est passé pour le BPA !
Il y a eu des cas isolés - tel maire de telle commune ou tel préfet - qui ont pris des initiatives au nom du principe de précaution, sauf que ce principe n’est pas adapté à ce genre de problème. Il convient à des situations où il n’y a pas ou trop peu d’informations permettant d’évaluer le risque. Le principe de précaution est alors appliqué en attendant d’avoir ces données.
Mais pour le BPA, ces informations existent. Les agences ont mené les évaluations et certains politiques ou gestionnaires ont estimé ne pas devoir suivre ces recommandations. Je peux admettre qu’il y ait d’autres considérations, économiques, sociétales qui l’emportent sur les recommandations des agences. Mais dans le cas présent, à mon avis, il s’est agi davantage de considérations électoralistes que de défense de la santé publique, ce type de mesure ayant un écho favorable auprès des populations.
Les décisions publiques prises posent deux questions : on interdit le BPA – on a vécu des années sans, donc la vie ne va pas s’arrêter – mais son utilisation a quand même un intérêt, en particulier dans le revêtement des boîtes de conserve. Les industriels sont donc amenés à proposer des alternatives, des substances a priori plus sûres. Or, pour l’instant, beaucoup de données ont été collectées sur le BPA, mais on en a très peu sur la dangerosité des substances alternatives - on en aura d’ici 1 à 3 ans. Une mesure d’interdiction a donc été prise avant d’avoir une solution de remplacement crédible. Je ne dis pas qu’interdire est une mauvaise idée, encore faudrait-il le faire de manière plus raisonnée, en s’assurant que le remède n’est pas pire que le mal.
Voilà pour le BPA, mais il y a quelques mois, quand il a été question d’interdire les parabènes et les phtalates, le même problème s’est posé. Aujourd’hui, l’industrie est incapable de se priver totalement de phtalate. Pour les parabènes, le cas est encore plus délicat, car il existe des parabènes naturels, comme l’acide parahydrobenzoique. On peut se passer des parabènes dans les cosmétiques, mais il faut savoir que l’on consomme ce genre de molécules en permanence, car ils sont présents naturellement dans les aliments tels que les fruits par exemple.
Cette histoire montre à quel point, les rôles et les champs d’action du consommateur (ou des associations qui le représentent), des scientifiques, des agences des pouvoirs publics, des politiques, sont insuffisamment définis et met en exergue la fragilité des frontières qui existe entre ces entités. Elle pose aussi la question de la confiance que le citoyen nourri à leur égard.

N’est-ce pas parce que le politique ne dit pas exactement sur quoi se fonde sa décision et s’abrite derrière un avis scientifique alors qu’il prend une décision politique au sens plein du terme ?
Oui, c’est ça ! Il y a un autre point qu’il va bien falloir régler : il devient très difficile de prendre des décisions unilatérales franco-françaises. Sans doute l’Europe va-t-elle suivre, mais je n’ai aucune certitude en la matière. On peut interdire une substance dans des biberons, mais plus difficilement l’ensemble dans ses usages dans les produits industriels qui circulent dans une économie mondiale.

Des biberons franco-français sont déjà étiquetés « sans BPA »…
Oui, et Carrefour indique également « sans bisphénol A » sur ses tickets de caisse. Sauf que le BPA est remplacé par le Bisphénol S, dont on ne connait quasiment rien.
Ce qui aurait été faisable, c’est de prendre l’engagement d’étudier tous les six mois tous les articles publiés sur le BPA et de dire : « s’il faut réduire le seuil, on le fera. Si nécessaire nous ferons des recommandations aux citoyens. » Au final, on tente d’évacuer le problème et chacun ressent cela, à tort ou à raison, comme une opacité.

Il faudrait donc continuer l’évaluation du risque, qui n’est jamais terminée…
Absolument. Un exemple pour l’illustrer. La première fois que l’on s’est inquiété des phtalates, c’était il y a 15 ans. On venait de découvrir qu’ils étaient cancérigènes chez le rat. Or il y en a partout dans notre environnement. De très nombreuses études ont alors été menées qui ont prouvé qu’il s’agissait d’un cancer spécifique du rat, non extrapolable à l’homme. Du coup, toutes les recherches ont été arrêtées. Jusqu’au jour où il a été découvert que les phtalates étaient des perturbateurs endocriniens…
D’où l’intérêt d’une veille sur les produits qui nous entourent. Et dès lors que la science progresse, (ré)-intéressons-nous aux molécules dont on pense avoir fait le tour, pour continuer de creuser…

Quid de l’accès aux données fournies par les industries aux experts : y-a-t-il suffisamment de transparence ?
C’est loin d’être parfait. Les seuls qui ont accès à ces données, ce sont les agences en charge de l’évaluation des composés industriels. Mais les choses ont changé avec Reach [5]. Désormais, toute fabrication de produits industriels doit donner lieu à un enregistrement et le règlement européen oblige les industriels à fournir un certain nombre de données relatives à la toxicité et à la dangerosité des substances. Ces données sont nécessaires car c’est sur elles notamment que se base l’évaluation du risque.
Il faut savoir aussi qu’une étude de cancérogenèse coûte très cher. Il y a environ 50 000 substances chimiques dont on ne connaît strictement rien au niveau des effets ! En 10 ans, une centaine d’entre elles seulement ont été évaluées. Les laboratoires publics n’en ont pas les moyens. D’où la polémique sur le BPA pour lequel il y a aujourd’hui beaucoup plus de recherche publique que dans le monde privé.
Autre exemple, un peu alarmiste certes : les composés perfluorés, pour les revêtements imperméabilisants, les poêles anti-adhésives, etc., que l’on pensait inertes. Scandale il y a une dizaine d’années aux Etats-Unis, où l’on découvre que les principaux fabricants, les sociétés DuPont et 3M, savaient depuis plusieurs années que les composés servant à leur fabrication étaient cancérigènes, notamment au niveau hépatique et qu’ils étaient persistants dans l’environnement…

Pour terminer, où en êtes-vous de vos propres recherches ?
Nous travaillons en particulier sur les autres bisphénols, ceux de demain, et sur des cibles peu explorées (intestinale, passage de la peau, lien avec l’obésité) et sur leurs mécanismes d’action. Car il reste une énigme derrière le BPA : il a une activité oestrogénique, celle qu’on lui reproche principalement, qui selon les tests est 1 000 à 10 000 fois inférieure à celle de l’oestradiol. Aussi a-t-on du mal à comprendre pourquoi une substance bien moins puissante serait capable d’entraîner des effets à de faibles doses. Ou alors, il entraîne un effet qui n’a rien à voir avec une perturbation endocrinienne oestrogénomimétique.
En fait, le BPA n’agirait pas uniquement sur les récepteurs aux oestrogènes connus, mais également sur d’autres récepteurs, très sensibles. Ainsi, il y a deux ans, nous avons découvert que le BPA ou ses dérivés étaient capables de se fixer des récepteurs auxquels l’oestradiol ne se lie pas. Nous cherchons à comprendre à quoi peuvent servir ces récepteurs qui sont répartis dans différents tissus, dans le foie par exemple ; et si d’autres substances ont une grande affinité pour ces récepteurs. Nous nous intéressons également aux effets que peuvent entraîner ces substances à l’âge adulte lorsque l’exposition se produit au cours de la vie fœtale ou au cours des premières semaines de la vie. Les périodes pré- et post-natales sont en effet très sensibles à l’action des perturbateurs endocriniens tels que le BPA.

Avec Jean-Pierre Cravedi, Directeur de recherche, TOXALIM. Centre INRA de Toulouse, expert à l’Anses, membre du groupe de travail sur le BPA.

[1Afssa, Agence française de sécurité sanitaire des aliments. Efsa, European food Safety authority. Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail est née de la fusion en 2010 de l’Afssa et de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail).

[2Estimation de la quantité d’une substance dans les aliments ou l’eau potable qui peut être ingérée chaque jour et durant toute sa vie par un consommateur sans risque appréciable pour sa santé. L’estimation est normalement exprimée en mg de cette substance par kg de poids corporel. Les DJA sont utilisées pour des substances qui ont une raison de se trouver dans les aliments ou l’eau, telles que des additifs, des résidus de pesticides et de médicaments vétérinaires ; en revanche, les DJT concernent les substances chimiques autres. (source FAO/OMS)

[3Affectant les capacités de reproduction

[4Hormone (oestrogène de synthèse) donnée aux femmes enceintes pour lutter contre les fausses couches dans les années 50 jusqu’en 1977. Plusieurs millions de femmes ont été traitées dans le monde (200 000 en France)

[5REACH : règlement européen sur l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et les restrictions des substances chimiques. Il est entré en vigueur le 1er juin 2007. Voir sur le site de la Commission européenne


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