Spécialiste de l’économie de la qualité alimentaire, Marion Desquilbet s’intéresse, notamment, depuis une dizaine d’années aux OGM et, ce, sous trois aspects : l’impact de l’introduction des OGM sur les marchés ; les questions soulevées par la coexistence des filières OGM et non OGM ; la gestion durable de l’apparition de résistances dans les populations de bioagresseurs. Dans ces domaines, elle est l’auteur de nombreux articles publiés dans des revues scientifiques telles que l’ « American journal of Agricultural Economics » et de plusieurs conférences. Elle était ainsi l’une des invités des Controverses de Marciac « L’Europe et le monde. De crise en déprise... l’alimentation à couteaux tirés », co-organisées en août 2009, par la Mission Agrobiosciences et la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers. Le titre de son intervention ? « A-t-on vraiment besoin des OGM pour nourrir le monde ? ».
Marion Desquilbet
Ingénieur agronome et statisticienne économiste de formation, c’est à l’Inra, l’Institut national de la recherche agronomique, plus précisément au laboratoire d’économie du centre de Rennes, que Marion Desquilbet fait ses premières armes. Alors doctorante, elle mène un travail de recherche sur l’évaluation des politiques agricoles, une thèse qu’elle soutiendra à l’Université Paris Dauphine. Son doctorat d’économie en poche, elle s’envole pour les Etats-Unis, à l’Université de l’Illinois, pour y réaliser son post-doc avant d’intégrer, de retour dans l’hexagone, en tant que chercheur, le GREMAQ, le Groupe de recherche en économie mathématique et quantitative. Un laboratoire de recherches mixte Université de Toulouse 1-CNRS-INRA qui fait partie de l’Ecole d’Economie de Toulouse (TSE).
