19/01/2010
Vient de paraître. Dans le cadre de "Ça ne mange pas de pain !". Janvier 2010
Nature du document: Chroniques
Mots-clés: Obésité , Pauvreté , Santé

Alimentation et précarité. Qui va faire ceinture ? (interview originale)

C. Rio

A l’approche de Noël, alors que les Restos du coeur lançaient un cri d’alerte sur le nombre croissant des bénéficiaires de l’aide alimentaire, la Mission Agrobiosciences consacrait son émission radiophonique mensuelle Ça ne mange pas de pain ! de décembre 2009, au thème "Fêtes de fin d’année. Manger, c’est pas cadeau".
L’occasion pour Sylvie Berthier de se pencher avec Caroline Rio, diétécienne au Cerin, le Centre de recherche et d’information nutritionnelles, sur les pratiques alimentaires des plus démunis dans notre société (que l’on dit souvent obèses, mais qui sont surtout très maigres), et sur la difficulté d’arbritrer entre cadeaux et repas festif dans cette période d’opulence. Deux constats : 1) même chez les plus pauvres, les enfants restent rois. Noël demeure une fête fortement chargée symboliquement, comme le décrypte Claude Lévi-Strauss. 2) L’aide alimentaire, c’est bien, mais loin d’être suffisant. Doivent s’y ajouter la rassurance, la logistique pour cuisiner, une aide alimentaire plus variée (le scorbut qui avait disparu fait un retour en force), des soins médicaux (bucco-dentaires notamment), etc, etc.

Alimentation et précarité : qui va faire ceinture ?
Rubrique "Les Pieds dans le Plat" de l’émission Ça ne mange pas de pain ! de décembre 2009, consacrée au thème "Fêtes de fin d’année.
Manger, c’est pas cadeau"

Sylvie Berthier.
Dans quelques jours, ce sera Noël. Noël, son sapin, ses guirlandes et son fameux Réveillon. Qu’allez-vous faire à manger ? Vous hésitez encore le foie gras, le saumon fumé, les noix de St-Jacques et le chapon. Et puis, il y a les cadeaux, que vous glisserez avec amour dans les baskets de vos chères têtes brunes ou blondes. Evidemment tout cela coûte fort cher, mais ce n’est pas pour rien : en comblant les enfants de notre générosité nous - les adultes - réglons nos comptes avec les morts. Ce n’est pas moi qui le dit, mais Claude Lévi-Strauss qui décode ainsi le mythe du Père Noël, dans un papier publié dans Philosophie magazine de décembre 2009.
Du coup, je me suis demandée : comment les plus pauvres, ceux qui ont du mal à s’acquitter de cette transaction fort onéreuse, vivent-ils cette période de fêtes ? D’autant qu’ils sont légion. Quelques chiffres.
En France, le seuil de pauvreté correspond, selon les modes de calcul, à des ressources mensuelles allant de 681 à 817 euros, par personne et par mois. Aujourd’hui, 6 à 12% de la population vit avec des revenus égaux ou inférieurs à ce seuil, soit de 3 à 7 millions de personnes. La pauvreté touche 30% des familles monoparentales (surtout des femmes avec enfant(s)) et, toujours selon les sources, de 1 à 3 millions de personnes bénéficient de l’aide alimentaire en France. Les Restos du Cœur alertent encore et toujours sur le nombre croissant de demandeurs. L’an passé, l’Association fondée par Coluche accueillait 100 000 personnes supplémentaires, soit 14 % de plus en une seule année au plan national. Dans 21 départements, le plus souvent ruraux ou semi-ruraux, cette augmentation a même dépassé les 20 %. Dans leur histoire, les Restos n’ont jamais connu une augmentation aussi rapide du nombre de demandeurs. Une préoccupation partagée par un grand nombre de militants et de bénévoles, qui se demandent combien de temps le Secours populaire, la Croix Rouge et autres Emmaüs pourront faire face.
Jeunes, vieux, femmes, enfants, hommes ?... Quels visages, quels parcours, quelles histoires se cachent derrière ces chiffres ? Avec un pouvoir d’achat toujours plus faible, comment abordent-ils Noël et sur quoi vont-ils faire ceinture : sur les cadeaux ou sur le repas du Réveillon ? Plus généralement, peut-on parler d’un modèle alimentaire propre aux personnes les plus démunies, aux foyers les plus modestes ? Pour discuter de tout cela, nous avons invité Caroline Rio, diététicienne au Cerin, le Centre de recherche et d’information nutritionnelles.

Caroline Rio, vous êtes diététicienne libérale et vous exercez également au Cerin. En quoi consiste votre travail ?
Caroline Rio. Mon travail consiste essentiellement à faire de l’information et de la formation, notamment des ateliers culinaires, pour redonner aux gens le goût de faire à manger eux-mêmes. Un autre axe de mon travail concerne l’éducation du consommateur, pour qu’il arrive à faire le tri dans tous ces aliments très sophistiqués qui nous sont proposés. J’interviens aussi bien auprès de professionnels, de travailleurs sociaux, de bénévoles d’associations caritatives que de retraités, de bénéficiaires du Rmi ou de personnes qui ont accès à l’aide alimentaire.

Aujourd’hui, comment font les personnes les plus démunies pour boucler leur budget alimentation ?
Le problème, c’est que, quels que soient nos revenus, nous sommes trop exigeants vis-à vis de l’aliment qui se devrait d’être beau, bon au goût, bon pour la santé, facile à cuisiner, à stocker, pas cher, voire respectueux de l’environnement... Bref, c’est la quadrature du cercle ! Le conflit, c’est qu’en matière d’alimentation, nous attendons de plus en plus de qualité des aliments tandis que la contribution du budget à la part alimentaire ne cesse de diminuer. Alors, effectivement, les personnes démunies sont dans la même mouvance avec des choix alimentaires très restreints. Le dilemme : se faire plaisir en mangeant ou s’efforcer de manger équilibrer ? Quand on n’a pas eu l’habitude de manger varié ou que l’on ne sait pas comment cuisiner les légumes pour les apprécier, comment réussir à concilier équilibre alimentaire et satisfaction à table ?

A partir de quel prix peut-on faire un repas à peu près équilibré ? Julie, qui interviendra dans la séquence suivante, anime des ateliers-cusines pour les étudiants pour 3 euros maximum par personne.
Dans les rares études qui existent, il est dit qu’en dessous de 3,50 euros par jour et par personne, il est vraiment difficile de manger à sa faim. On estime que 5 euros par jour et par personne sont vraiment le minimum pour pouvoir manger équilibré, à condition de bien choisir ses aliments et de cuisiner. Alors, un repas à 3 euros, c’est vraiment bien. Par rapport aux formules sandwich et aux plats cuisinés, c’est presque mission impossible. Car autre problème, les personnes démunies ne disposent pas forcément d’un bon équipement pour faire la cuisine, et de conditions de logement parfois compliquées. Ainsi, utiliser un four, allumer le gaz n’est pas toujours possible quand on ne peut pas payer les factures. Pour certains, ce sont donc les formules sandwich qui font le quotidien.

Nous connaissons tous le PNNS, le Plan national nutrition santé, et ses recommandations : 5 fruits et légumes par jour. Ce que l’on sait moins, c’est qu’un volet du Pnns, nommé le PAI, le Programme alimentation insertion, lancé en 2004, cible les personnes défavorisées. En quoi consiste-t-il et, avec cinq ans de recul, peut-on dire s’il porte ses fruits ?
Il n’y a pas encore de synthèse et d’évaluation, mais il semble que cela va dans le bon sens, grâce à une harmonisation des pratiques A ce jour, quelques sites pilotes ont testé différentes actions, différentes formations, qui vont s’étendre prochainement à toute la France. Pour ma part, j’ai participé à deux types de formation en Normandie et en Haute-Normandie. Il s’est agi de mettre en place des ateliers culinaires et des ateliers sensoriels, et de travailler sur la manière de faire accepter des aliments fournis par les banques alimentaires. Car l’une des difficultés des bénéficiaires de l’aide alimentaire est de réussir à apprécier ce qu’ils reçoivent dans les colis. C’est parfois très compliqué, parce que ce ne sont pas toujours des aliments qui leurs sont familiers. Ou bien ils ne savent pas les préparer. Parfois, nous faisons des constats assez terribles. Les colis alimentaires ne sont pas vraiment équilibrés. Il arrive qu’on se retrouve avec des stocks d’huile de tournesol ou de pâté, pour des gens qui ne mangent pas de porc. C’est vrai, qu’il n’y a pas une grande variété dans la distribution.

Est-ce que cela se solde par des pathologies particulières dans ces populations-là ?
Les études montrent, effectivement, que les populations défavorisées sont les plus concernées par rapport au surpoids et à l’obésité. On oublie de dire qu’il y a aussi plus de dénutrition, c’est-à-dire des gens maigres, des personnes qui utilisent le tabac comme coupe-faim, des personnes qui ont un mauvais état bucco-dentaire, et un trop grand nombre qui sont carencées en certaines vitamines. Un exemple : 20% des bénéficiaires de l’aide alimentaire en France souffrent de scorbut, cette carence sévère en vitamine C qui était la maladie des navigateurs au temps de Christophe Colomb. Cette maladie avait complètement disparu.

Comment est vécue cette injonction de 5 fruits et légumes par jour, par les femmes qui ont des enfants. Quand elles reçoivent un bidon d’huile de tournesol, une boîte de flageolets et du pâté, ne culpabilisent-elles pas énormément ?
Il y a plusieurs aspects. D’abord, ces recommandations sont vécues de la même façon qu’au sein de la population générale, c’est à dire qu’il y a une incompréhension. Les petits consommateurs de fruits et légumes imaginent que 5 fruits et légumes, ce sont plusieurs kg, alors que les gros consommateurs, qui en mangent déjà au moins cinq, pensent qu’ils devraient en manger encore davantage. Par exemple, dans les populations maghrébines, qui consomment de nombreux fruits et légumes, les mères ont l’impression que ce n’est pas suffisant. Rappelons que cinq portions de fruits et légumes selon le PNNS, c’est cinq portions de 80 grammes, soit 200 grammes de fruits et 200 grammes de légumes.
Autre problème, tous ceux qui essaient de manger cinq fruits et légumes mais qui ont faim plus vite, parce que pour combler la faim il faut des féculents et des protéines. Donc ils sont dans l’ambivalence entre leur ressenti par rapport aux sensations alimentaires, la faim et la satiété, et le désir de bien nourrir leur corps selon des principes diététiques, mal adaptés à leur situation.

Sans oublier tous les problèmes liés à la santé. Beaucoup de gens ont des problèmes dentaires et du mal à mâcher…
En fait la difficulté pour certains, ce n’est pas tant d’avoir accès aux fruits et légumes, sous forme de crudités, mais de pouvoir les manger parce que, effectivement, quand on n’a pas accès aux soins dentaires, quand on a une mauvaise hygiène bucco-dentaire, l’acidité du vinaigre, des agrumes est douloureuse en bouche. Du coup, on a tendance à éliminer ces aliments qui sont durs à mâcher ou irritants.

Aujourd’hui, quelles sont les populations qui montent en précarité ?
Les associations citent les étudiants et puis les jeunes retraités, deux nouvelles populations qui ne vivent pas dans la grande précarité mais qui ont du mal à boucler les fins de mois. Elles ont recours à l’aide alimentaire pour pouvoir manger en attendant la bourse, la petite retraite. Cette situation est compliquée à vivre, car dans le recours à l’aide alimentaire il y a toujours une dimension de dignité. Il n’est pas si simple de demander quand on est inséré dans la société, quand on a travaillé ou quand on veut se lancer dans la vie active.

En période de fête, comment ces familles vont-elles arbitrer ? Sur quoi vont-elles rogner : sur le repas de Noël ou sur les cadeaux ? Sachant la force symbolique dont parlait Claude Lévi-Strauss…
Souvent, les parents rognent sur leurs propres besoins. Dans les familles, qu’elles soient monoparentales ou non, les enfants sont les rois et les adultes essaient de faire le maximum pour organiser un Noël où chacun sera comblé tant au niveau de la table que des cadeaux. Avec cette conséquence : janvier est un mois très difficile pour de nombreuses personnes qui se sont endettées pour pouvoir offrir le maximum. Et puis, il y a aussi des mères qui se privent et ne mangent qu’une fois par jour, durant plusieurs semaines, afin de mettre de l’argent de côté et avoir suffisamment de cadeaux et de plats sur la table.

Pour vous quelles sont les pistes, pour recréer du lien entre ces personnes défavorisées et l’alimentation ?
Déjà, il faut rassurer et donner envie aux personnes de faire, à la maison, de vraies préparations, des entremets plutôt que d’acheter des produits tout prêts. Il faut également mener un travail sur les plats traditionnels, car beaucoup de femmes, qui savent cuisiner de façon traditionnelle, restent persuadées que leurs plats ne sont pas équilibrés, qu’ils sont trop riches. Alors que, en fait, ce qui a évolué dans notre alimentation, c’est que nous mangeons systématiquement des desserts et que nous buvons des boissons sucrées. Nous devons donc faire passer le message que le dîner presque parfait, ce n’est pas qu’à la télé et que faire soi-même reste bien mieux que d’acheter tout prêt.

Propos de table
Discussion avec les chroniqueurs

Valérie Péan. Je crois que les Restos du Cœur commencent à être extrêmement sollicités dans les campagnes où se développe un nouveau phénomène de paupérisation. Est-ce que vous constatez cela aussi : ce n’est plus que le phénomène des villes et des banlieues mais aussi celui du monde rural ?
Caroline Rio. Oui, de toute façon le prix de l’essence est déjà un gros problème. Des personnes sont au chômage parce qu’elles n’ont pas les moyens d’avoir une voiture ou de mettre de l’essence. Et puis, il y a un savoir-faire (le potager, les conserves…), un système D qui ne s’est pas transmis pendant une génération. Il est en train de revenir, mais cela mettra du temps.

Bertil Sylvander. J’avais lu des travaux de l’Inra, fin 80-début 90, expliquant qu’une part de la précarité et de la malnutrition n’est pas due au revenu : des familles n’ont pas la culture nécessaire pour faire des repas équilibrés, alors même qu’elles en ont les moyens. Est-ce que vous confirmez cela ?
Oui, c’est évident. S’y ajoute un problème de régulation, d’aide à la parentalité, c’est-à-dire des familles où on a du mal à ne pas se faire plaisir tous les jours à table, à interdire aux enfants de ne pas manger entre les repas ou simplement à goûter aux plats préparés par la maman.. Cette problématique est très complexe et multifactorielle.

Bertil Sylvander. Surtout que les boissons sucrées, les sodas et les chips, tous les produits de ce type-là, coûtent très cher et ont des effets assez catastrophiques en terme de précarité alimentaire ou nutritionnelle.
C’est sûr, mais il faut se garder de diaboliser les aliments. Certes, les boissons sucrées et les chips ne doivent pas figurer au menu tous les jours mais en ce moment, par exemple, un de nos soucis, ce sont les jus de fruits notamment les smoothies, ces boissons à base de fruits sans sucre ajouté, qui remplacent les sodas, et qui pour certaines sont plus sucrées que des sodas. Il faut donc faire attention à ces aliments, qui sont classés bons ou mauvais pour la santé. L’important est d’avoir un rythme et de ne pas faire la fête tous les jours, ménager des périodes où on mange moins sucré, moins gras et où les chips sont réservées aux pique-niques, une fois de temps en temps.

Sylvie Berthier. En dehors du problème financier, comment les personnes peuvent-elles avoir envie de cuisiner quand elles n’ont pas de réseau social et qu’elles ont une image dégradée d’elles-mêmes. Car faire la cuisine, c’est aussi un don, un cadeau, un partage. Le travail sur le goût et la cuisine que vous réalisez ne doit-il pas s’accompagner d’un travail sur la personne ?
C’est l’objet du travail des services municipaux de l’action sociale, d’arriver à faire venir les personnes pour qu’elles sortent de leur isolement, qu’elles puissent parler et qu’elles réalisent qu’elles ont des atouts, un savoir-faire, une mémoire gustative, une richesse et que c’est ça qu’elles doivent transmettre plutôt que de succomber aux sirènes de la société de consommation.

Julie Fontaneau, étudiante en BTS en économie sociale et familiale. Comment se passent vos ateliers-cuisine ?
J’essaie de plus en plus de former des personnes pour les ateliers-cuisines. L’objectif n’est pas de transmettre un savoir-faire, mais de partager les savoir-faire individuels. Par exemple, qu’elles réalisent qu’à partir de quelques ingrédients, chacun va composer une recette différente. C’est ça aussi la variété. On peut manger des pâtes tous les jours mais ne pas manger que des spaghettis carbonara ou bolognaise.

Séquence Les Pieds dans le Plat de l’émission "Ça ne mange pas de pain !" de décembre 2009, consacrée au thème "Fêtes de fin d’année.
Manger, c’est pas cadeau"

Visiter le site du CERIN

Lire en complément de cette interview, la chronique Sur le Pouce avec Julie Fontaneau "De la fac au fourneau : des ateliers cuisine pour étudiants"

Consulter le catalogue "Lutte contre la faim : analyses, décryptages, leviers d’action" publié par le magazine Web de la Mission Agrobiosciences

Lire sur le magazine Web de la Mission Agrobiosciences (publications originales accessibles gratuitement)  :

"Ça ne mange pas de pain !" (anciennement le Plateau du J’Go) est une émission mensuelle organisée par la Mission Agrobiosciences pour ré-éclairer les nouveaux enjeux Alimentation-Société. Enregistrée dans le studio de Radio Mon Païs (90.1), elle est diffusée sur ses ondes les 3ème mardi (19h-20h) et mercredi (13h-14h) de chaque mois. L’émission peut aussi être écoutée par podcast à ces mêmes dates et heures. Pour En savoir plus....

A l’issue de chaque émission, le magazine Web de la Mission Agrobiosciences édite l’Intégrale, une publication d’une dizaine de pages, téléchargeable gratuitement. Retrouvez Toutes les Intégrales de "Ça ne mange pas de pain !" mais aussi toutes les chroniques et tables rondes.

Caroline Rio, diététicienne, Cerin (Centre de recherche et d’information nutritionnelles)

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Accéder à toutes les publications « l’Alimentation en question dans "Ça ne mange pas de pain !" (anciennement "Le Plateau du J’Go"). Les actes de l’émission de la Mission Agrobiosciences sur l’actualité de Alimentation-Société diffusée sur Radio Mon Païs (90.1), les 3ème mardi (17h00-18h00) et mercredi (13h-14h) de chaque mois. Revues de presse et des livres, interviews et tables rondes avec des économistes, des agronomes, des toxicologues, des historiens... mais aussi des producteurs et des cuisiniers. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

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