10/06/2009
Dans le cadre de "Ça ne mange pas de pain !". L’émission radiophonique de la Mission Agrobiosciences
Mots-clés: Génétique , Obésité

Vers un Meilleur des mondes tout génétique ? (Publication originale)

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Dans l’émission radiophonique mensuelle "Ça ne mange pas de pain ! ", de la Mission Agrobiosciences,Sylvie Berthier recevait, en mars 2009, le biologiste moléculaire Bertrand Jordan, pour parler des dernières avancées de la génétique, des espoirs qu’elle suscite, mais aussi des limites et des craintes que soulèvent certaines de ses applications. Où en est-on de la connaissance du génome, concernant notamment des maladies comme l’obésité ? Peut-on parler de races humaines ? La thérapie génique est-elle dans l’impasse ? Voici quelques-unes des questions posées à Bertrand Jordan, dont le dernier livre s’intitule "L’humanité au pluriel : la génétique et la question des races" (Seuil, 2008).

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Vers un meilleur des mondes tout génétique ?
"Ça ne mange pas de pain !" de mars 2009. Emission spéciale, "Les giboulées de mars".

Sylvie Berthier.
Pas une semaine ne passe sans l’annonce de la découverte d’un gène de l’obésité, de l’autisme ou du cancer... Des informations qui laissent penser que, prochainement, nous disposerons de solutions radicales pour combattre ces fléaux, puisque nous en aurons enfin compris les mécanismes intimes. Ce serait si pratique...
Déjà, sur Internet, le site 23andme promet de vous dire si vous risquez ou non de développer telle ou telle maladie, à partir d’un simple échantillon de salive et pour seulement 600 euros. Certains ultras rêvent même que l’on puisse, sur la base de simples tests génétiques, décréter quel enfant portera le gène de l’alcoolisme, et lequel aura toutes les chances de se transformer en assassin ou en homosexuel ou, mieux, en petit génie ou super champion de marathon. Ce serait si simple...
Pour remettre les gènes à leur place, nous avons invité le biologiste moléculaire Bertrand Jordan à lever les confusions sur les espoirs que suscite la génétique, ses limites, et les craintes que soulèvent certaines de ses applications.
Un scientifique dont les interventions publiques concernent, le plus souvent, les relations entre génétique et société. Il suffit, pour s’en convaincre, de jeter un œil aux titres de quelques-uns de ses ouvrages : "Les imposteurs de la génétique" (Seuil, 2000), "Les marchands de clones" (Seuil, 2003), "Thérapie génique : espoir ou illusion ?" (Odile Jacob, 2007) et, dernier en date, "L’humanité au pluriel : la génétique et la question des races" (Seuil, 2008).

Sylvie Berthier. Bertrand Jordan, vous ne cessez d’alerter sur les dérives de la génétique. Pourquoi et de quelles natures pourraient-elles être ?
Bertrand Jordan. J’ai eu la chance de participer, ces quarante dernières années, à la grande aventure de la biologie moléculaire, cette époque où l’on a réellement commencé à comprendre le fonctionnement intime des cellules, des organismes, de l’hérédité... Des mécanismes qu’on ignorait jusqu’alors. Alors, certes, la biologie a été révolutionnée par des découvertes en génétique, par une meilleure compréhension de la molécule d’ADN - présente dans le noyau de chacune de nos cellules - et de la façon dont les informations qu’elle contient permettent de construire et de faire fonctionner un organisme. Mais, dans le même temps, on a eu tendance à ne plus voir, en biologie, que la génétique et à oublier les autres disciplines. C’est d’ailleurs assez systématique : dès qu’une branche d’une science se développe très rapidement, on délaisse les autres. Par ailleurs, cette focalisation sur la génétique s’adosse au débat idéologique, inscrit de longue date dans notre société, opposant ceux qui pensent que notre vie est par avance déterminée, en particulier par les gènes, et ceux qui croient, au contraire, qu’elle se construit au fil du temps par l’éducation, l’environnement, les relations sociales...

Pour votre part, vous dites qu’on ne peut pas réduire l’être humain à son seul génome, sans nier toutefois son rôle sur certaines de nos capacités et certaines de nos faiblesses.
Absolument. J’ai essayé, tout au long de ma carrière, de montrer au public à la fois les progrès de la génétique, ce qu’elle démontre mais aussi ce qu’elle ne démontre pas, et en quoi on a souvent tendance à vouloir lui faire dire des choses qu’elle ne dit pas.
Aujourd’hui, nous savons clairement que nous avons tous les mêmes gènes et qu’ils sont disposés de la même façon sur les mêmes chromosomes. Mais, en même temps, chacun de nous est un être unique, disposant de versions légèrement différentes de ces gènes qui lui confèrent un certain nombre de forces et de faiblesses, par rapport à l’environnement dans lequel il vit.
Par exemple, les versions de gènes que je porte peuvent me rendre moins susceptible d’être atteint de schizophrénie que vous et me rendre, en revanche, plus vulnérable au diabète. Cela vaut pour un très grand nombre de caractéristiques physiques et peut-être pour certaines tendances comportementales - bien que ce soit moins évident sur ce dernier point. Il ne s’agit pas, bien sûr, de dire qu’il existe des gènes de la criminalité ou de l’intelligence, mais qu’il existe certains variants de gènes qui, dans certaines conditions, peuvent influer sur les performances ou le comportement d’un individu.

Il semblerait qu’il y ait, depuis 2 à 3 ans, une accélération dans la compréhension du fonctionnement du génome. L’une des principales découvertes serait que, finalement, on ne sait pas vraiment comment tout cela s’organise... Vous n’aimez pas, d’ailleurs, que l’on parle de décryptage du génome.
Effectivement, les révolutions scientifiques ou technologiques se sont succédées au cours des quarante dernières années. D’une certaine façon, tout a démarré avec la découverte de la structure de l’ADN par Watson et Crick en 1953, qui a permis de comprendre l’agencement de l’information que cette molécule renferme. A partir de là, on avait un début de compréhension, conceptuelle, des clés de la transmission de l’information génétique et de son utilisation.
Ensuite, au début des années 70, la possibilité d’étudier concrètement cette information et d’aller y voir de plus près a reposé sur une révolution technologique, le génie génétique - que certains ont appelé les manipulations génétiques. Cet ensemble de technologies innovantes a permis d’accéder réellement aux gènes, en particulier humains, de les lire et de comprendre, plus ou moins bien, la fonction qu’ils remplissent.
Je n’aime pas l’expression selon laquelle on aurait « décrypté » ou « déchiffré » le génome. Cela laisse penser qu’on aurait tout compris.
Alors, certes, nous avons lu notre génome, les trois milliards de bases [1] qui se succèdent dans cet ADN - soit les quelques 20 000 gènes qui renferment l’information. Cela dit, on est loin d’avoir parfaitement compris le fonctionnement de chacun de ces gènes, de quelle(s) protéine(s) il dirige la synthèse, quel est le (ou les) rôle(s) de chacune de ces protéines, comment elles interagissent avec les autres, etc. La biologie des années à venir devrait nous donner des réponses. Mais il y a encore beaucoup de pain sur la planche !

Pourtant, il y a dix ans, on nous promettait la thérapie génique. C’est-à-dire, injecter à des malades, dont un gène ne fonctionne pas, le « bon gène », par exemple celui de l’insuline pour les diabétiques de type 2. Cela ne semble plus d’actualité, et paraît même relever de la science-fiction aujourd’hui..
Effectivement, la thérapie génique est l’une des grandes désillusions des vingt dernières années. Il n’y a pas de problème fondamental sur le principe, simplement chacune des étapes à effectuer s’est révélée beaucoup plus compliquée et difficile à réaliser correctement qu’on ne l’imaginait à l’époque.
Cela correspond à l’esprit des années 90, où l’on pensait qu’une fois l’ADN humain lu - ou « décrypté »-, ayant tout compris, l’on pourrait tout faire. Dans cet état d’esprit, on pensait qu’on arriverait à introduire chez les malades des gènes actifs palliant les défectueux, et que tout cela se débrouillerait pour fonctionner et réparer les défauts. On s’aperçoit que c’est beaucoup, beaucoup plus compliqué que cela. Un gène, ça ne s’introduit pas comme ça dans le bon organe et, une fois introduit, encore faut-il qu’il fonctionne correctement dans les bonnes cellules, suffisamment fort mais pas trop non plus, et cela durant des mois et des années, et non pas simplement quelques semaines.
Au total, la thérapie génique a été un succès pour quelques maladies très rares, comme le SCID, un défaut des défenses immunitaires chez les enfants (les fameux « enfants bulle ») [2]. Mais cela reste tout à fait exceptionnel. Pour le moment et probablement pendant assez longtemps, la thérapie génique n’est pas et ne sera pas cette grande avancée générale de la médecine que l’on espérait. Il y a ainsi, parfois, des déceptions dans l’avancée de la recherche et de la médecine...

Cependant, les annonces médiatiques se multiplient, publiant la découverte du gène responsable de telle ou telle maladie et laissant espérer que nous nous dirigeons, de manière certaine, vers certains traitements ciblés, nutritionnels notamment - ce qu’on appelle la nutrigénomique [3]. Croyez-vous au développement de ce genre d’applications ?
Non, je n’y crois pas beaucoup, parce qu’on est très loin d’avoir une connaissance suffisamment précise permettant ce genre d’intervention. Ce qu’arrivent à montrer actuellement, de façon convaincante, des études scientifiques réalisées à grande échelle, sur un grand nombre de personnes, avec des moyens techniques sophistiqués, c’est qu’un certain variant d’un certain gène va, par exemple, augmenter le risque d’obésité chez une personne. Cela veut dire que si vous avez ce variant, le risque que vous deveniez obèse est de 15% alors qu’il est de 10% pour la population en général. Cela montre qu’il y a, effectivement, une relation de cause à effet entre ce variant de gène et le fait de développer l’obésité, dans certaines conditions. Cela dit, il ne s’agit pas DU gène de l’obésité, mais d’un gène parmi des centaines, voire des milliers, dont les différents variants jouent un rôle par rapport à un risque élevé ou au contraire faible d’obésité. Alors, fournir, à partir de là, des recommandations diététiques - autres que celles, évidentes, de manger varié et de bouger-, cela n’a pas vraiment de sens [4]. Cela n’empêche pourtant pas certaines entreprises de se lancer sur ce marché et de vous proposer l’analyse de votre ADN d’après laquelle elles vont vous fourguer des suppléments vitaminés dits adaptés à votre problème ! Quand on y regarde de près, il s’agit de simples suppléments vitaminés standards, qui coûtent cent fois plus cher que si vous les achetiez chez votre pharmacien.

Propos de table
Discussion avec les chroniqueurs
Valérie Péan. Vous avez écrit, en 2000, un livre que j’avais trouvé remarquable, «  Les imposteurs de la génétique  » [5]. Aujourd’hui si on devait le rééditer, je pense qu’il y aurait plutôt des chapitres à rajouter que des chapitres à enlever.
Bertrand Jordan. Oui, en neuf ans il s’est passé énormément de choses. Effectivement, il y a autant de coups de gueule à pousser aujourd’hui contre les imposteurs qu’en 2000, même si ce ne sont pas exactement les mêmes.

Valérie Péan. On parle beaucoup du lait de vache qui serait, à écouter certains, un véritable poison. On dit que l’intolérance au lait serait due à un déficit en lactase - l’enzyme qui permet de casser le lactose, le sucre du lait -et que ce déficit serait finalement normal. Il caractérise, je crois, les ¾ de la population mondiale. Ce qui ne serait pas normal, ce serait de digérer le lait, donc de garder un taux de lactase important. Et cette faculté serait due à une mutation génétique, qui marquerait des populations issues de peuples d’éleveurs, s’étant adaptés à une alimentation fortement lactée. Quel est votre avis sur cette question ?
Bertrand Jordan. C’est un cas assez classique, souvent cité comme un bel exemple démontrant une sélection s’étant opérée sur les populations humaines.
Chez les mammifères, les nouveau-nés digèrent très bien le lait, puisqu’ils sont ainsi nourris par leur mère. Puis leur alimentation se diversifiant, il n’ont plus besoin de digérer le lait et perdent donc cette capacité à l’âge adulte, parfois même avant. Ne pas conserver cette capacité correspond, probablement, à une économie du fonctionnement de l’organisme. Donc, vous avez raison, la situation normale est de ne plus digérer le lait à l’âge adulte, de devenir intolérant au lactose.
Toutefois, dans la population humaine, il existe effectivement, en Europe, un nombre assez important d’adultes qui ont gardé une activité lactase importante. Et la carte d’origine de ces personnes coïncide avec les régions d’élevage datant de plusieurs milliers d’années. On pense donc qu’une mutation est apparue par hasard, dans les populations européennes et qu’elle a permis à ceux qui la portaient et qui vivaient en présence de bétail d’en consommer le lait et des produits lactés. Bénéficiant ainsi d’une alimentation plus abondante et plus variée que ceux qui ne digéraient pas le lait, leur « succès reproductif » a été meilleur. Finalement, cette mutation s’est répandue dans la population. Les mutants capables d’assimiler le lait ont plus moins pris le dessus, au sein de ces populations (Europe du Nord), sur ceux qui ne pouvaient pas le digérer. On a trouvé en Afrique aussi deux ou trois populations pastorales, chez lesquelles est apparue depuis plusieurs milliers d’années une autre mutation permettant de conserver l’activité lactase à l’âge adulte.
On peut prendre un autre exemple. Au départ, tous les Européens étaient noirs de peau, puisque nous venons tous d’Afrique. Une mutation « peau blanche » est apparue, favorisant les personnes la portant dans les régions peu éclairées. Cela leur permettait de fabriquer de la vitamine D de façon beaucoup plus efficace.

Joël Gellin, généticien à l’Inra. Comment expliquer au public qu’il n’y a pas un gène de l’obésité, mais plusieurs et que, d’autre part, lorsqu’on établit le diagnostic d’une maladie, pour une personne, il ne s’agit que d’une probabilité qu’elle la développe. Il reste difficile de faire comprendre que l’on passe d’une analyse statistique pour l’ensemble d’une population qui possède la version d’un gène (l’allèle) qui fonctionne bien à une probabilité de déclarer la maladie pour ceux qui ont l’allèle défectueux.
Bertrand Jordan. Je suis d’accord avec vous. La vision dominante de la génétique humaine reste très marquée par ses premiers succès, qui ont permis l’élucidation de quelques grandes maladies génétiques monogéniques (c’est-à-dire causées par le défaut d’un seul gène majeur, et toujours le même), comme dans la mucoviscidose ou la myopathie.
Du coup, on a eu tendance à plaquer ce modèle sur un peu tout et n’importe quoi. Pour l’obésité, mais aussi pour des caractéristiques comme la taille, dont on sait aujourd’hui que pas moins de quarante gènes ont une influence sur notre taille adulte. On ne peut donc pas parler du « gène de la grande taille ». Voici un premier point qu’il est important de faire passer, un peu à contre-courant puisque l’on voit tous les jours dans les médias « On a trouvé le gène de ceci ou de cela  », alors que ce qu’on a trouvé, au mieux, c’est un gène dont certains variants ont une certaine influence sur telle ou telle caractéristique ou maladie.
Ensuite, effectivement, c’est une réelle difficulté de passer d’une probabilité statistique à la prévision individuelle. Par exemple, le fait de porter une version particulière de gène HLA-B (la version appelée HLA-B27) multiplie par dix le risque de « spondylarthrite ankylosante » [6] : c’est une influence génétique très forte. Mais comme la fréquence de cette maladie est faible (environ quatre personnes sur mille), le risque des porteurs de HLA-B27 s’élève à quatre pour cent (dix fois quatre pour mille) : en d’autres termes ils ont 96% de chances de ne PAS être atteints de cette affection...

Joël Gellin. On nous a longtemps dit que, de part leur génome, les humains étaient tous identiques à 99,9% (ils ont donc 0,1% de différence). Dans votre dernier livre «  L’humanité au pluriel », vous donnez quelques arguments qui montrent que ce pourcentage de variation est largement plus grand. On sait effectivement, aujourd’hui, qu’il existe des dynamiques du noyau, de l’épigénétique [7], des événements qui ne sont pas, stricto sensu, liés au génome lui-même. Néanmoins, quelque chose me gène dans votre livre : vous donnez des arguments qui définissent, en quelque sorte, des races chez l’homme et vous finissez par dire qu’il vaut mieux proscrire ce terme pour éviter tout mal entendu. Quelle est, au fond, votre opinion ? Serait-ce si dangereux de dire que les races humaines existent ?
Bertrand Jordan. Difficile de donner une réponse rapide ! Quand on prend un terme, il ne faut pas oublier ce qu’il véhicule. Et ce que véhicule le mot de race humaine, c’est que l’humanité est divisée - un terme pas innocent- en races, que chaque race est bien séparée des autres, a ses propres caractéristiques physiques, mentales, comportementales, etc. Donc, en première approximation, ma réponse est que, en ce sens-là, les races n’existent pas [8]. Mais ensuite, en deuxième approximation, si on regarde l’ADN de suffisamment près, avec des outils suffisamment sophistiqués, on peut effectivement rattacher les hommes à une ou à des ascendances géographiques qui sont africaine, asiatique, européenne, ainsi de suite... En d’autres termes, on retrouve dans notre ADN la trace de nos ancêtres, quoi de plus normal ? Mais ces ascendances ne constituent pas des races au sens classique du mot puisque la diversité génétique interne de chacun des groupes humains est beaucoup plus forte que la différence entre chacun des groupes.
On pourrait peut-être essayer de changer le sens du terme race, mais il est tellement installé et fixé dans la tête des gens que je pense qu’il vaut mieux éviter de l’employer, dans notre culture. Aux Etats-Unis, ce n’est peut être pas exactement pareil. Le mot n’a pas la même charge. D’une certaine façon, il est plus banalisé ou aseptisé qu’en France.

Entretien réalisé par Sylvie Berthier, Mission Agrobiosciences, lors de l’émission spéciale de "Ça ne mange pas de pain !" de mars 2009 : "Les giboulées de mars"

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avec Bertrand Jordan, biologiste moléculaire

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[1Les quatre bases de l’ADN : A : Adénine, T : Thymine, G : Guanine, C : Cytosine

[3Voir la définition de la nutrigénomique sur Wikipédia

[4Voir l’article de Bertrand Jordan « Le déclin de l’empire des GWAS », Médecine/Sciences, mai 2009

[5Les Imposteurs de la Génétique, Éditions du Seuil, 2000

[6Maladie qui provoque une courbure très invalidante de la colonne vertébrale.

[8Lire l’entretien de Bertrand Jordan dans Science et Avenir, d’avril 2008 : « L’espèce humaine est l’une des plus homogènes qui soit »


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