14/05/2009
Dans le cadre de "Ça ne mange pas de pain !", l’émission radiophonique de la Mission Agrobiosciences
Mots-clés: Europe

Alimentation et société : "Régime méditerranéen : le vague à l’âme d’une mer nourricière" (Quatre scénarios à l’horizon 2020) Entretien original

terral. skyrock.com

L’alimentation méditerranéenne, reconnue pour ses vertus protectrices envers les maladies cardiovasculaires, l’obésité et certains cancers, sert depuis quelques décennies de modèle alimentaire, idéal, à l’OMS et aux pays industrialisés particulièrement touchés par ces affections, notamment pour son action préventive en matière de santé publique.
Il semblerait cependant que ce modèle, que certains appellent parfois régime crétois, ne soit pas à l’abri, au sein même du bassin qui l’a fait naître, d’un effritement sous la pression de la modernité industrielle et sociale... Cela n’irait bien-sûr pas sans conséquences...
Pour parler de cette évolution, peut être même de cette révolution culturelle, de ses conséquences possibles et des moyens d’y remédier, Sylvie Berthier recevait, en février 2009, dans l’émission radiophonique mensuelle "Ça ne mange pas de pain ! " de la Mission Agrobiosciences, Martine Padilla, spécialiste de la Méditerranée, qui publiait en janvier 2009, un papier dans la revue Futuribles intitulé « Comportements et sécurité alimentaires en Méditerranée, état des lieux et prospective ». Elle nous livre, ici, les bouleversements à l’oeuvre dans la relation Homme-Alimentation en Méditerranée et les quatre scénarios alimentaires qui se dessinent à l’horizon 2020.

Dans le cadre de l’émission radiophonique mensuelle "Ça ne mange pas de pain ! " de la Mission Agrobiosciences, enregistrée en février 2009 et consacrée au thème "Alimentations méditerranéennes, désirs et dérives, d’une rive à l’autre", Sylvie Berthier recevait, dans sa rubrique Les Pieds dans le Plat, Martine Padilla.
Directrice de recherches en économie alimentaire et administrateur scientifique au Centre international des hautes études méditerranéennes, le Ciheam/Institut agronomique méditerranéen de Montpellier/Unité mixte de recherche Moisa (Marchés, organisations, institutions et stratégies d’acteurs), Martine Padilla a écrit de nombreux articles et plusieurs ouvrages sur l’économie agroalimentaire mondiale, sur les politiques alimentaires, notamment en Afrique du Nord, et elle a publié, en 2003, « Alimentation et nourritures autour de la Méditerranée » aux éditions Karthala.
Dans un papier intitulé « Comportements et sécurité alimentaires en Méditerranée, état des lieux et prospective » paru dans la revue Futuribles de janvier 2009, elle nous livre les quatre scénarios alimentaires qui attendent le bassin méditerranéen à l’horizon 2020.

Sylvie Berthier. Martine Padilla, la Méditerranée semble être devenue un de vos terrains de recherche de prédilection. Pourquoi ? Serait-elle un révélateur de l’évolution des rapports du monde à l’alimentation, à l’économie ?
Martine Padilla. Déjà, de par la nature de mon institution. Le Ciheam est tourné vers le développement agricole et alimentaire des pays du pourtour méditerranéen. C’est une des rares institutions internationales qui regroupe treize pays de cette région, ce qui est assez exceptionnel. Deuxième raison, la Méditerranée est un formidable laboratoire pour les chercheurs. On y trouve, concentrées, les situations les plus contrastées. Voyez les différences, par exemple, entre le Nord de l’Italie et le Sud de l’Egypte... C’est absolument évident. On y trouve aussi les évolutions les plus rapides en matière de changement alimentaire : ainsi, le Sud de la Méditerranée vit, en l’espace de trente ans, la même évolution que celle que nous avons vécue en un siècle. Et puis, l’évocation du régime crétois laisse entendre que la Méditerranée possède une histoire alimentaire millénaire et des liens Homme-Alimentation qui marquent profondément les racines de chaque méditerranéen. On y trouve, à la fois, des peuples qui s’aiment, qui s’admirent mais aussi qui s’affrontent terriblement. Voilà pourquoi la Méditerranée.

Comment s’est construit ce régime alimentaire ? Est-il tributaire d’une construction qui est à la fois sociale, politique, économique... ?
Oui, effectivement, ce régime méditerranéen est très difficile à définir. En général, on le simplifie à quelques produits qui composent la ration. En fait, il est beaucoup plus que cela. Ce modèle s’est construit avec l’histoire, d’importants brassages de civilisations, de populations où chacun a ajouté sa pierre à l’édifice : des modes de conservation, des produits, des savoir-faire culinaires, des saveurs ou des goûts particuliers. Je définirais, donc, l’alimentation méditerranéenne comme la plus diversifiée qui soit dans le monde. C’est sa principale caractéristique.

On le voit d’ailleurs très bien dans l’article que vous avez publié dans Futuribles (1), dans lequel vous décrivez les principales tendances en céréales, en viandes, en poissons selon les régions... Pourquoi et comment ce régime alimentaire est-il en train d’évoluer au sein même des populations méditerranéennes ? Vous dites qu’une mutation alimentaire est à l’œuvre.
C’est exact. Ce régime alimentaire s’est inscrit dans l’histoire mais n’a trouvé sa maturité et sa stabilité - tout au moins dans le Nord de la Méditerranée, où il est devenu la référence - que très récemment : au début de la deuxième moitié du 20ième siècle. C’est à partir de cette époque qu’on peut alors parler de régime alimentaire crétois. Mais, malheureusement, que ce soit dans le Nord de la Méditerranée ou dans le Sud, les mutations sont effectivement très rapides, depuis cette deuxième moitié du 20ième siècle. Je parlerais même volontiers de déferlante avec des bouleversements dans les modes de vie.

Quels sont les principaux facteurs qui bouleversent ce modèle ? Sont-ils économiques, sociaux, politiques ? Touchent-ils les comportements alimentaires ?
C’est un peu tout cela mais ce qui frappe, c’est la montée de l’urbanisation. Et l’on sait que, en termes d’alimentation, dès qu’on passe d’un mode de consommation très rural à un mode de consommation urbain, on change radicalement les façons de s’approvisionner, la façon de cuire les ingrédients... Les populations modifient très profondément leur alimentation. Et dans les pays méditerranéens, l’urbanisation flambe, surtout dans le Sud. Sans oublier une certaine ouverture vers ce qu’on appelle la mondialisation, avec ce résultat : de grandes entreprises de distribution (Carrefour, Auchan ou d’autres) s’implantent depuis les années 2000 dans le Sud et l’Est du bassin méditerranéen. Cette évolution, encore très récente, et encore marginale, risque de modifier assez profondément la façon de consommer des populations, en tout cas au Sud.

Qu’en est-il de la place des femmes, qui sont des mères nourricières, dans ces populations ? Elles vont, je suppose, comme un peu partout, travailler de plus en plus en dehors de chez elles et changer leur manière de cuisiner. Est-ce que cela a une influence réelle sur le bouleversement de ce modèle ?
Oui, et certainement importante, parce que la femme, longtemps confinée dans un rôle d’activité domestique, aspire à une existence différente et rentre dans la vie active. Bien sûr, les taux de féminisation de la vie économique montent très fortement que ce soit dans le Maghreb ou dans l’Est de la Méditerranée, même dans le Nord, au Portugal, en Italie, en Espagne... Et cela change profondément les façons de consommer.

Vous avez dressé, sur des bases extrêmement sérieuses, quatre scénarios à l’horizon 2020. Certains d’entre eux ne sont pas très optimistes et font même assez peur. Pouvez-vous nous en donner les grandes lignes ?
Effectivement, nous avons réalisé un travail collectif sur des bases aussi scientifiques que possibles, bien qu’une dimension arbitraire et d’expertise personnelle ne puisse être totalement écartée. Deux de ces quatre scénarios, c’est vrai, sont assez alarmistes et pourtant plausibles. Le premier, je l’appelle « l’autisme alimentaire », est vraiment très dur. Nous nous trouvons dans une société où les pouvoirs publics, notamment, et les différents acteurs de la vie économique, sont essentiellement tournés vers les intérêts privés. Donc inégalités fortes et paupérisation aggravée de la population.
Le deuxième, que l’on vit actuellement, appelé « le marché et la modernité à tout prix », consiste à rentrer assez brutalement dans la libéralisation de l’économie, dans la mondialisation, sans filet de sécurité. On va vers la normalisation, la standardisation. C’est ce que vivent les pays du Sud actuellement.
Le troisième scénario, encore utopique, est « une combinaison harmonieuse entre le local et l’international ». Il propose un vrai projet de société avec des liens forts entre agriculture et ville - qui n’existent pas aujourd’hui -, combinant l’économie locale et l’économie internationale, pour satisfaire la population.
Le quatrième et dernier scénario va encore plus loin : il s’agit de « la responsabilisation alimentaire » : la satisfaction du consommateur est placée au cœur de toute la réflexion politique et économique. La redistribution des richesses serait alors évidente et la santé publique mise en avant parmi les politiques publiques.

Un de ces quatre scénarios vous semble-t-il plus probable que les autres ? Sachant que, la stabilité alimentaire est fortement liée à la stabilité politique. Quand on regarde l’ensemble des pays méditerranéens, ils révèlent une mosaïque difficilement conciliable avec un seul scénario.
Effectivement, une grande partie des pays méditerranéens sont malheureusement en conflits. Vous avez raison de souligner l’indispensable stabilité politique pour garantir une certaine sécurité alimentaire. Les plus pessimistes disent que quelques pays du Sud vivent déjà dans l’autisme alimentaire (très grande pauvreté, corruption, sécurité alimentaire chimérique, fractures sociales, diminution dramatique du nombre de paysans...). Pour ma part, je dirais que, globalement, le Sud et l’Est de la Méditerranée en sont plutôt au scénario 2 « Du marché de la modernité à tout prix ».
L’objectif serait de répondre au quatrième scénario, celui de la responsabilisation alimentaire, aussi bien au Nord qu’au Sud. Il faudrait replacer l’intérêt du consommateur au cœur des décisions et que tous les acteurs se concertent pour repenser le système alimentaire, pour réguler les échanges. Bien sûr c’est sans doute la voie idéale, la plus difficile, mais aussi la plus féconde.

N’est-ce pas ce que cherchent à faire, en partie, les pays industrialisés ?
C’est du moins ce que l’on devrait faire. Il me semble que si on replace le consommateur au cœur de la problématique alors, inéluctablement, on doit pouvoir trouver un accord entre les différents acteurs. Nous ne serions plus dans des divergences d’intérêts mais, au contraire, dans la recherche de communauté d’intérêts entre les différents acteurs. Cela suppose pour l’ensemble de la Méditerranée un vrai souffle de coopération Nord/Sud, mais aussi une coopération Sud/Nord, car je crois que le Sud a aussi beaucoup à apporter à notre monde dit industrialisé et développé.

Propos de table
Discussion avec les chroniqueurs

Bertil Sylvander Ma question porte sur le 3ème scénario, davantage centré sur le local et le territorial. Vous avez dit que les bouleversements ont principalement été provoqués par des phénomènes très rapides d’urbanisation. A quelles conditions, alors, peut-on faire du local ou du territorial dans de grandes métropoles comme Le Caire, Alger ou d’autres métropoles du Sud de l’Europe ? Quelles conditions doivent être réunies pour que ce scénario du local et du territorial se réalise ?
Martine Padilla. Il me semble que ce qui est important et ce qui est grave, en tout cas dans le Sud de la Méditerranée, c’est la rupture entre l’agriculture locale et la ville. Les villes méditerranéennes, vous avez raison de le souligner, sont extrêmement importantes et limitées, pour les plus grandes d’entre elles en tout cas, au littoral. Cette rupture aggrave la situation car ces villes sont souvent approvisionnées par le marché international. Le local est oublié et réservé à une autoconsommation rurale - en caricaturant un peu. Mais il me semble qu’en jouant sur ce qu’on appelle parfois l’agriculture urbaine ou périurbaine, par exemple, cela pourrait être utile, servir de levier pour renouer le lien entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire et que les industriels ne s’approvisionnent plus exclusivement sur le marché international mais prioritairement sur le marché local.
Autre facteur très important : remettre au goût du jour les spécificités locales sur le plan alimentaire, plutôt que de vouloir harmoniser, normaliser, finalement offrir une alimentation sans caractère et sans saveur, parce que trop uniforme et trop internationalisée. Cette alimentation localisée pourrait être récupérée au sens noble du terme, pourquoi pas, par des industriels ou des artisans locaux. Pour le moment on est encore très loin de ce schéma.

Marc Roze. Les pays dits industrialisés prennent le modèle méditerranéen comme référence pour lutter contre l’obésité, par exemple, mais dans l’article que vous avez écrit dans Futuribles, vous rappelez que la montée de l’obésité n’épargne malheureusement pas ces pays. En ouverture de cette émission, dans la revue de presse, j’évoquais le kebab traditionnel. Plus généralement, quelle est la place de la restauration rapide dans le régime méditerranéen ?
Martine Padilla. En Méditerranée, il est de tradition, de consommer au sein du foyer bien sûr, mais de consommer aussi beaucoup en dehors du foyer. L’alimentation rapide n’est donc pas du tout exclue de l’alimentation de type méditerranéen, sauf que ce ne sont pas les mêmes produits que ceux de notre restauration rapide. Vous avez évoqué le kebab. A Istanbul, on peut acheter du kebab dans la rue, avec un bon bout de pide (galette de pain), par exemple. Ou on peut trouver en Egypte, les Coushary qui proposent une alimentation extrêmement rapide, sur la base d’un plat traditionnel associant le riz, les oignons, les légumineuses, autant d’éléments intéressants sur le plan nutritionnel. Vous trouvez aussi, par exemple au Maroc, de la restauration rapide à base de produits laitiers dans la mahlabates. Il existe donc une alimentation rapide traditionnelle qui est tout à fait satisfaisante sur le plan nutritionnel. Ce n’est pas antinomique.

Sylvie Berthier. J’aimerais avoir la réaction de Mo Bachir, chef du restaurant La Corde à Toulouse. Vous êtes d’origine algérienne et avez une manière de cuisiner très innovante. Quand vous réalisez un cassoulet, les puristes crient au scandale ! Vous avez été baigné dans la culture méditerranéenne, alors quand Martine Padilla dit combien ce régime est mis à mal, quelle est votre réaction ?
Mo Bachir. Elle a complètement raison. Mais je voudrais quand même préciser que la cuisine méditerranéenne n’est pas une cuisine légère. Elle est très grasse et très calorique, à base d’huile d’olive, que ce soit en Algérie, au Maroc ou en Italie. Il faudrait alléger un peu tout cela....

Bertil Sylvander. Dans le scénario « La modernité à tout prix », il n’est pas sûr que l’on aille vers un allégement, sachant que les entreprises multinationales ont tendance à rajouter du gras, du sel et des sucres cachés à tout bout de champ.
Martine Padilla. Tout à fait. Aussi, j’aimerais dire, en conclusion, qu’il me semble que la seule issue possible de cette situation, si l’on veut éviter les deux scénarios les plus dramatiques, reste la coopération. Mais attention, je ne parle pas de coopération inter-Etats, mais de coopération par la base. Cela me paraît essentiel. Ce sont les acteurs qui doivent se prendre en charge et s’associer pour réfléchir à l’intérêt d’une alimentation plus « recommandable », plus saine.

1 - Futuribles, n° 348, janvier 2009, pp. 47-66
Comportements et sécurité alimentaires en Méditerranée. État des lieux et prospective

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