Partant de ce postulat, le spécialiste du droit de l’environnement qu’est le professeur Henri Smets analyse les divers « mécanismes de solidarité utilisés au plan national ou international dans les pays industrialisés et dans les pays en développement ».
Des « subventions directes et croisées dans le domaine de l’eau potable et de l’assainissement » aux « effets redistributifs de divers modes de couverture du coût de l’eau », ces mécanismes prouvent qu’il est possible de « renforcer la cohésion sociale en rendant le prix de l’eau plus acceptable pour tous les usagers ».
Des zones reculées ont été équipées « sans pour autant laisser de côté les plus déshérités ». Les mesures qui ont permis ces succès doivent être généralisées dans les pays pauvres, mais il faut également que les pays riches (et donc leurs citoyens) prennent mieux conscience de l’importance de cet enjeu mondial et adoptent des comportements plus solidaires.
20/09/2004
Henri Smets.
La solidarité pour l’eau potable. Aspects économiques.
« L’eau potable n’est pas une marchandise comme les autres, mais un droit fondamental. »
Éditions L’Harmattan - février 2004 - 288 pages - 25 €.
Sources : ruralinfos.org et Editions L’Harmattan