14/04/2008
Morceaux choisis des actes de la 10ème Université d’été de l’Innovation rurale. Marciac. 4 et 5 août 2004
Mots-clés: Europe , Mondialisation

« L’agriculture française, vue depuis les Pays de l’Est ! »

JC Flamant et P. Dabrowski. Copyright P.Assalit

Dans le cadre de la 10ème Université d’été de l’innovation rurale de Marciac intitulée « Dans le champ des agricultures du monde, quel destin pour les agricultures d’ici ? », co-organisée par la Mission Agrobiosciences et la Communauté de Commune Bastides et Vallons du Gers, deux points de vue depuis l’Est où s’expriment. Celui de Piotr Dabrowski qui rappelle que, depuis la Pologne, la France était une référence, un point de repère depuis... 60 ans. Aujourd’hui, à l’heure de l’intégration, la vision est plus contrastée : Bruxelles est aussi vécu comme égoïste et parfois mensonger. Pour l’économiste Alain Pouliquen, à l’Est, la sélection risque d’être brutale...

Introduction de Jean-Claude Flamant, directeur
de la Mission Agrobiosciences

« C’est avec un plaisir
infini que j’accueille Piotr Dabrowski et Alain Pouliquen à Marciac. À la fin des
années 70, j’ai eu l’occasion de rencontrer Piotr à Varsovie
car, pour tout vous dire, son épouse était une
collègue chercheur qui s’intéressait à l’alimentation des
ovins. Plus tard, à l’époque de la dictature de Jaruzelski,
je suis retourné à Varsovie et Piotr m’a fait visiter,
avec quelques collègues toulousains, une diversité
d’agriculteurs de l’Est de la Pologne. Ce fut pour nous
une expérience impressionnante. J’avais aussi rencontré
Alain à Montpellier affichant un badge de Solidarnosc ...
Piotr, alors que ton rêve s’est réalisé, que la
Pologne fait partie de l’Union Européenne, peux-tu
nous dire comment les agriculteurs polonais voient nos
agricultures ?

Piotr Dabrowski : l’intégration européenne, un événement
attendu depuis 60 ans
.

« C’est sensationnel de faire
partie de l’Europe des 25 ! Je suis très ému et très heureux
de vous rencontrer maintenant que nous sommes
de la même famille. À l’Est, cet événement est attendu
depuis la bagatelle de 60 ans, voire plus. Pourtant Jean-
Claude, ne crois pas que nous vous connaissons. J’ai
récemment demandé à des interlocuteurs et à des amis
agriculteurs polonais : « Comment voyez-vous l’intégration
de l’agriculture polonaise à l’Union Européenne ?
 ».
Tous m’ont répondu qu’ils n’en avaient aucune idée. Et
quand ils me posaient la question à leur tour, je disais :
« Moi non plus ». Nous avons donc des tas de points d’interrogation
et très peu de réponses.
En revanche, est-ce que ces paysans polonais s’intéressent
à l’agriculture française, ou plus largement occidentale
 ? Trois fois oui, et cela depuis des décennies.
Parce que les citoyens polonais ont longtemps observé
l’Ouest avec beaucoup d’attention. Vous étiez pour
nous, depuis au moins ces 60 dernières années, une
référence, un point de repère, un exemple à suivre.
Mais je pense que si Einstein nous écoutait, il serait ravi,
parce que tout est relatif.
Vue depuis la Pologne, l’agriculture française est une
agriculture d’une autre dimension, faite de grandes
structures et de grandes exploitations. Ce n’est pas le
petit potager vu depuis New York. Il fallait voir les yeux
de paysans polonais face à un agriculteur français leur
disant : « J’ai une centaine de vaches et 120 ha ». Ils
n’y croyaient pas il y a 20 ans, 10 ans, 5 ans... Mais
cette perception évolue rapidement. Il faut souligner
aussi que nous vous voyons toujours comme un pays
riche, y compris votre agriculture. Vos structures de
transformation sont aussi très puissantes par rapport à
nos coopératives laitières.
Entre parenthèses, notre système coopératif en agriculture
est né parallèlement au vôtre. Vous savez,
depuis l’histoire d’amour entre Napoléon et Marie
Waleska, nous avons le même code civil, la même
approche, la même culture. J’aimerais pointer ici
quelques paradoxes géographiques : la distance entre
Strasbourg et le territoire polonais est plus courte
qu’entre Strasbourg et Brest. Dans le même registre,
Vienne, la capitale de l’Autriche, est plus à l’Est que
Prague, la capitale de la République tchèque.
Vos structures de commercialisation aussi sont très
efficaces et les équipements dont vous disposez très
impressionnants. Bien sûr, ce qui impressionne les
hommes, ce sont les engins qui ont des roues et un
moteur, les tracteurs par exemple... Vus depuis chez
nous, ces équipements sont puissants, grands,
modernes. Quant à nos femmes, à nos filles et à nos
mères, c’est à l’intérieur de la maison qu’elles s’intéressent,
aux meubles et à l’électroménager : que c’est
beau !
Par ailleurs, nous voyons bien que vos organisations
professionnelles agricoles sont très puissantes.
Lors de la Grande Moisson sur les Champs Élyséens,
vous avez réussi à regrouper jusqu’à 300 000 agriculteurs
à Paris.

La Pac, entre soutien et perversité.

Ensuite, évidemment,
nous savons que la France faisant partie de
l’Union Européenne est co-créatrice et co-responsable
de la Politique Agricole Commune. Et vue de chez nous,
la Pac est la politique qui soutient de nombreux agriculteurs - bravo-, mais aussi une politique qui exige et
impose des normes de plus en plus poussées, jusqu’à
l’absurdité parfois d’une bureaucratie perverse. Les
Suisses disent que leurs fromageries auraient été fermées
s’ils étaient à l’intérieur de l’Union européenne. Il
y a un mois, un vieux paysan que j’ai rencontré avec l’un
de vos collègues agriculteurs du Cher nous a dit : « On
apprécie beaucoup l’entrée dans l’Union européenne
mais, maintenant, quand j’ai un veau qui vient de naître,
il faut que je coure à la capitale pour qu’on lui délivre un
passeport, avec photo couleur...
 » Attention, car les
plus extrémistes de ces vieux sans formation, nationalistes,
xénophobes, disent qu’on vient de changer l’oppression de Moscou contre celle de Bruxelles, et pourquoi
pas de Washington. Heureusement, ce phénomène
est assez marginal, mais il est très facile d’imaginer
à quel point certains paysans peuvent jurer comme des
charretiers quand on leur rappelle qu’ils n’ont plus le
droit de tuer leur propre cochon.
Arrive ensuite l’étape de l’intégration et, là, on a vu
quelques stratégies de la Pac malhonnêtes et mensongères,
excusez-moi pour cette accusation. Au début,
on nous a proposé zéro aide directe. Sur l’argument
que nos prix n’allaient pas baisser, nous n’y avions pas
droit. Allez dire cela à des très pauvres... par rapport à
chez vous. Ensuite, on nous a proposé 25 %, enfin,
après une bataille importante, nous sommes autour de
60 % de l’aide accordée aux agriculteurs des pays de
l’Union. On pourrait aussi parler d’un certain égoïsme.
En 99, la crise porcine a été terrible, je me souviens
encore des barrages sur les routes, nuit et jour, qui ont
duré des semaines dans un hiver glacial. Et notre
ministre des Finances, libéral et têtu, a demandé à
Bruxelles une légère diminution des subventions aux
exportations, parce qu’on était en train de se faire chasser
du marché russe. Dans le même temps, Bruxelles
a augmenté les subventions aux exportations, non pas
pour tuer des agriculteurs polonais, mais pour soutenir
des agriculteurs de l’Europe des 15. Chez nous, le prix
du cochon est descendu à zéro
.
Pour vous dire toute la vérité, nous ne voyons pas chez
vous de coûts de production très élevés, ni de marges
très faibles et pratiquement pas d’endettement. Depuis
l’Est, nous ne voyons pas assez bien les structures de
transformation et de commercialisation telles que les
coopératives échappant aux contrôles des paysans.
Voilà donc la vision que nous avons depuis chez nous,
sachant bien sûr qu’il existe des cas de figure très différents.
Il faut reconnaître malheureusement qu’aussi
bien les médias que les gouvernements n’ont jamais
été à la hauteur pour expliquer la réalité des deux côtés.
Cela reste à faire. Je tenais encore à dire un grand merci
à l’agriculture française et au monde rural français ».

Alain Pouliquen : la sélection risque d’être brutale.

« J’aimerais rappeler quelques points clés à notre auditoire
français. L’histoire agraire de ces pays nouveaux
membres a été très différente de celle de l’Europe occidentale
depuis très longtemps et durant les 40 années
de l’épisode communiste. Depuis 1990 les transitions
postcommunistes n’ont pas éliminé les particularités de
l’héritage de cette histoire, notamment le dualisme marqué
des structures agraires. En effet ces agricultures
sont restées essentiellement partagées entre deux pôles
très différents, dans des proportions très variables selon
les pays. D’un côté un secteur sociétaire issu des
anciennes coopératives agricoles (type kolkhozes) et
des fermes d’État, dont les unités, à la fin du communisme,
faisaient couramment 4 000 à 5 000 ha, voire
plus, et couvraient 80 % des terres agricoles, à l’exception
de la Pologne et de la Slovénie où cette part était
restée très minoritaire, soit de l’ordre de 20 %. Ces unités
sont devenues des structures sociétaires de droit
occidental - comme les sociétés anonymes, les sociétés
à responsabilité limitée, les nouvelles coopératives.
De l’autre côté, l’autre pôle, constitué de micro et de
petites exploitations, s’est considérablement développé
depuis la chute du communisme et les privatisations qui
ont suivi. Mais les exploitations familiales de type "professionnel", qui correspondraient aux tailles économiques
massivement dominantes chez nous, sont
encore à ma connaissance très minoritaires. Toutefois
il semble que leur développement se soit récemment
accéléré, notamment par des voies de location informelle,
sous l’impulsion de la perspective, et maintenant
de la réalité, de paiements directs et des autres
subventions communautaires. Mais au total le secteur
familial reste beaucoup moins concentré dans ces pays
que dans l’ex-UE à 15.

Un choc historique.

Partant de ces éléments, on peut
anticiper certains effets des mécanismes économiques
bien connus qui ont impulsé la modernisation, la
concentration et l’intégration agroalimentaire de l’agriculture
depuis 40 ans dans l’Union européenne.
Les mêmes forces sont à l’œuvre dans les nouveaux
pays-membres
et y sont même décuplées à certains
égards. En effet la plupart de ces pays ont connu un
développement colossal des hyper et supermarchés, en
particulier ceux des chaînes de grande distribution britanniques,
françaises et allemandes. Leur développement
a été explosif depuis une dizaine d’années et
s’accélère encore, notamment dans les villes grandes
et moyennes de Pologne, mais aussi de Hongrie ou de
République tchèque... Mais la différence, c’est que ce
développement de la grande distribution a ici en face
de lui à la fois de grandes structures mais aussi des millions
de micro-exploitations dont les systèmes de production
rappellent ceux qui étaient courants chez nous
dans les années 50.
C’est donc une sorte de choc historique : imaginez la
grande distribution du 3e millénaire face à cette grande
majorité de petites et micro exploitations de subsistance
et semi-subsistance, qui cumulent fragmentation de
l’offre et faible organisation en groupements de producteurs,
coopératives, etc. Dans ce jeu, la sélection des
gagnants risque d’être beaucoup plus brutale que celle
que nous avons connue depuis 30 ou 40 ans et qui
s’est opérée, dans notre pays, d’une manière graduelle.
Un grand nombre de micro et de petites exploitations
ont été exclues du marché chez nous par des mécanismes
bien connus : "ciseau des prix" et économies
d’échelle ; exigences de concentration, d’organisation,
de qualité et de traçabilité de l’offre imposées par l’industrie
de transformation et par la grande distribution,
etc. L’importation de ce modèle est d’autant plus redoutable
que, à la différence du contexte des Trente Glorieuses
qu’ont connu nos agricultures, les agricultures
de la plupart de ces pays sont environnées d’un chômage
considérable, surtout dans les zones rurales et les
petites villes. En Pologne, ce chômage atteint 19 % de
la population active, bien que cela doive sans doute
s’améliorer avec la reprise économique qui se confirme,
et à moyen terme du fait du fort ralentissement démographique.
Depuis une dizaine d’années, l’agriculture micro-fundiaire
a largement servi de tampon anti-chômage. Mais
il n’y a pas besoin d’être un immense économiste pour
comprendre qu’il est difficile pour une agriculture d’être
à la fois compétitive et de remplacer les indemnités de
chômage. Pour ces pays c’est socialement et budgétairement
très précieux, mais cela freine la restructuration
et la relance de la production agricole. De l’autre
côté, l’agriculture sociétaire nouvelle, qui a pris la place
des anciennes unités communistes, est très souvent
marquée par une gouvernance de salariés copropriétaires
de leurs terres et du capital d’exploitation. Ceci
génère une rationalité différente de celle de holdings
extérieures ou d’entreprises qui seraient la propriété
d’une famille ou d’un individu, visant avant tout la rentabilité
du capital engagé. En effet, le premier soin des
travailleurs-copropriétaires a été d’éviter, par exemple,
de liquider l’élevage, qui est leur principal employeur.
Sinon, ces unités, étant donné leur taille, se tourneraient
spontanément vers la spécialisation en grandes
cultures mécanisées, principalement céréalière-oléagineuse.
Ce risque "latifundiaire" s’est matérialisé,
par exemple, en Allemagne de l’Est après la réunification
 : en l’espace de deux ans on a assisté à la disparition
de 80 % des grands élevages modernes
constitués à grands coups de subventions à l’époque
communiste en RDA. Le miracle, c’est qu’il en reste
20 %. Il faut dire aussi que la réunification allemande
s’est faite dans des conditions extrêmement différentes
des récentes adhésions. Du jour au lendemain, l’égalité
des deux Marks et l’abolition de la frontière entre les
deux Allemagnes ont condamné une énorme partie de
l’emploi en Allemagne de l’Est. L’Allemagne a payé et
continue à payer très cher cette forme de réunification.
En agriculture, ce sont les secteurs à valeur ajoutée
par hectare, que sont l’élevage et quelques autres
productions intensives qui ont payé l’addition, ce qui a
largement contribué a augmenter le chômage.
Par différence,
les nouveaux adhérents ont bénéficié de douze
ans, ou davantage, de transitions protégées par des
monnaies nationales fortement dépréciées et -en agriculture-
par des droits de douane relativement élevés
sur les principaux produits.
Parmi les autres éléments dangereux de l’élargissement,
Piotr l’a évoqué, il y a aussi l’alignement sur les
normes qualitatives et sanitaires de l’Union européenne.
Un grand nombre de petits producteurs laitiers ont
déjà été éliminés par la Pologne deux ans avant l’adhésion,
du seul fait qu’étaient écartés les laits de catégories
3 et 4. Avant et depuis l’adhésion, des centaines
de laiteries et d’abattoirs ont été fermées. Ce n’est pas
sans conséquences sociales.
Tout cela débouche évidemment sur le constat d’une
phase socialement difficile pour l’agriculture, mais pas
nécessairement sur une vision catastrophique de l’avenir.
D’une part, en effet, le choc social sera atténué
par l’accès aux subventions communautaires, les revenus
non agricoles -souvent majoritaires- des familles
paysannes, dont ceux des migrations pendulaires et
saisonnières, l’autoconsommation et les circuits courts,
et certains créneaux de compétitivité. D’autre part, en
partie aussi, grâce aux subventions communautaires,
l’essor du noyau compétitif de ces agricultures semble
capable de compenser le recul de l’offre marchande de
l’agriculture de semi-subsistance.
Le suivi de l’affaire sera compliqué parce qu’aucune statistique
ne permet de repérer finement et rapidement
les nouvelles dynamiques qui sont à l’oeuvre et qui
s’accélèrent.
Dans certains cas, le négoce international
s’est mis à bénéficier aux Polonais. Vous avez peutêtre
entendu parler, ces dernières semaines, d’un flux
accru d’exportation de jeunes bovins en vif et de poudre
de lait vers l’Union européenne. Les prix à la ferme de
ces produits étant encore sensiblement inférieurs à
ceux de l’Union, et compte tenu de la décapitalisation
du cheptel des élevages hors-normes, ainsi que des
déstockages possibles (poudre de lait, beurre), il y avait
de grands "coups" de négoce à faire. Reste à savoir
si ces grands coups commerciaux, qui ne sont pas
sans danger pour les abattoirs et certaines autres industries
alimentaires de ces pays, vont générer une restructuration
durable et une expansion compétitive des
filières concernées, dont celle de la production spécialisée
de viande bovine, jusqu’à présent presque
inexistante dans les agricultures des pays nouveaux
membres..."

Lire la totalité des Actes de la 10ème Université d’Eté de l’Innovation Rurale de Marciac intitulée "Dans le champ des agricultures du monde, quel destin pour les agricultures d’ici ?"

Retrouver d’autres morceaux choisis de cette 10ème Université d’Eté de l’Innovation Rurale de Marciac intitulée "Dans le champ des agricultures du monde, quel destin pour les agricultures d’ici ?" :

Sur le thème des pays de l’Est, lire aussi sur le magazine web de Mission Agrobiosciences :

Une table ronde sur les agricultures des pays d’Europe centrale et orientale, dont bon nombre sont devenus membres de l’Union Européenne. Avec Piotr Dabrowski ingénieur agronome, ancien porte parole de Solidarnosc des agriculteurs et ancien Secrétaire d’État à l’agriculture de Lech Walesa et Alain Pouliquen, agronome et économiste, directeur de recherche à l’Inra, l’un des meilleurs spécialistes français de l’agriculture de ces pays dits de l’Est.

Accéder à toutes les publications : Agriculture et Société Des conférences-débats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problématiques sociétales liées au devenir de l’agriculture. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

Accéder à tous les Entretiens et Publications : "OGM et Progrès en Débat" Des points de vue transdisciplinaires... pour contribuer au débat démocratique. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

Accéder à toutes les publications : Sur le bien-être animal et les relations entre l’homme et l’animal Pour mieux comprendre le sens du terme bien-être animal et décrypter les nouveaux enjeux des relations entre l’homme et l’animal. Avec les points de vue de Robert Dantzer, Jocelyne Porcher, François Lachapelle... Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

Accéder à toutes les Publications : L’agriculture et les bioénergies. Depuis 2005, nos articles, synthèses de débats, revues de presse, sélections d’ouvrages et de dossiers concernant les biocarburants, les agromatériaux, la chimie verte ou encore l’épuisement des ressources fossiles... Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

Accéder à toutes publications Histoires de... »- Histoire de plantes (gui, luzerne, betterave..), de races animales, de produits (foie gras, gariguette...) pour découvrir leur origine humaine et technique et donc mieux saisir ces objets. Editées par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

Accéder à toutes les publications. Sur l’eau et ses enjeux. De la simple goutte perlant au robinet aux projets de grands barrages, d’irrigations en terres sèches... les turbulences scientifiques, techniques, médiatiques et politiques du précieux liquide. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

Accéder à toutes les publications Produits de terroir, appellations d’origine et indications géographiques. Pour tout savoir de l’avenir de ces produits, saisir les enjeux et les marges de manoeuvre possibles dans le cadre de la globalisation des marchés et des négociations au plan international. Mais aussi des repères sur les différents labels et appellations existants. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

Accéder à toutes les Publications : Alimentation et Société Des conférences-débats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problématiques sociétales liées au devenir de l’alimentation. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

Accéder à toutes les publications « l’Alimentation en question dans "Ça ne mange pas de pain !" (anciennement "Le Plateau du J’Go"). Les actes de l’émission de la Mission Agrobiosciences sur l’actualité de Alimentation-Société diffusée sur Radio Mon Païs (90.1), les 3ème mardi (17h30-18h30) et mercredi (13h-14h) de chaque mois. Revues de presse et des livres, interviews et tables rondes avec des économistes, des agronomes, des toxicologues, des historiens... mais aussi des producteurs et des cuisiniers. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

Accéder à toutes les Publications : "Sciences-Société-Décision Publique"de la Conversation de Midi-Pyrénées. Une expérience pilote d’échanges transdisciplinaires pour éclairer et mieux raisonner, par l’échange, les situations de blocages « Science et Société » et contribuer à l’éclairage de la décision publique. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences.

Accéder à toutes les Publications : Science et Lycéens.
Les cahiers de l’Université des Lycéens, moment de rencontres entre des chercheurs de haut niveau, des lycéens et leurs enseignants. Des publications pédagogiques, agrémentées d’images et de références pour aller plus loin, qui retracent la conférence du chercheur et les questions des lycéens.
Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

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