16/11/2007
Les actes de la 9ème Université d’été de l’Innovation rurale. Marciac 2003

Imaginaire et agriculture : « La réalité de l’arbre à frites » Par Rémi Mer. Dans le cadre du débat « Images et imaginaires au cœur des échanges entre agriculture et société » de l’Université d’été de l’Innovation Rurale. Marciac 2003

Rémi Mer est consultant, de formation ingénieur agronome. Il s’est spécialisé dans le traitement des différentes crises par les médias comme celles de la vache folle. Pour lui, l’agriculture est un terreau de paradoxes, de symboles et de mythes. Une fertilité d’autant plus difficile à gérer pour l’agriculteur que certaines de ces représentations sont totalement déracinées par rapport à la réalité de son activité, tel cet arbre à frites que cherche un jeune banlieusard. Et pourtant, parce qu’elles existent dans la tête de certains, même les images les plus fausses sont à prendre à compte. « Il faudra faire avec », selon Rémi Mer. Mais pas n’importe comment.

« Les propos de ce matin- ont été très riche. Mais il faut avoir conscience qu’il s’agit là d’un micro-débat dans un débat public qui n’existe pas encore. Nous faisons partie des privilégiés qui ont la chance de poser ces questions. Une d’entre elles me semble très importante : si l’on se réfère au sondage sur l’image qu’ont les Français de l’agriculture BVA-Mission Agrobiosciences-, que penseront, demain, les 40 % qui n’ont aujourd’hui rien à dire sur l’agriculture et est-ce que ces gens-là seront demain 60 ou 90 % ? Certains peuvent penser : l’image de l’agriculture, c’est le problème des paysans-. Qu’ils s’en débrouillent, finalement. Précisément, je voudrais vous démontrer que ce n’est pas seulement leur problème et que cela nous dédouanerait d’un certain nombre de questions. A mon sens, les enjeux posés par l’agriculture sont d’abord sociétaux.

Je vais vous raconter trois petites anecdotes révélatrices pour démarrer. La première, qui est mentionnée sur le site internet du forum, c’est la question d’une petite fille de Toulouse, qui allant dans les Pyrénées, demande à l’animatrice : « A quoi ça sert, toute cette terre ? ». Quelle est donc l’utilité sociale de cet espace ? Deuxième anecdote : une agricultrice installée en zone péri-urbaine à Nantes accueille un groupe de jeunes de la banlieue. Un de ces jeunes, visitant l’exploitation, demande à voir « l’arbre à frites ». Et le gamin a été vexé que sa question ne soit pas prise au sérieux. Sa représentation, fut-elle perçue par nous comme ridicule, est tout aussi importante, et sa non prise en compte décrédibilisait sa démarche. L’agricultrice a alors eu la présence d’esprit de lui expliquer ce qu’est une pomme... de terre. Pour ce jeune, les pommes venaient des arbres. Il n’avait aucun lien entre la frite et ce légume venant de la terre. A mes yeux, l’arbre à frites est une image symbole forte, pleine de contradictions, entre l’idée de racines et l’éphémère. Un « mot-valise », bourré d’images, de rêves et un terrain d’aventures pour qui veut communiquer. Dernière anecdote, un peu plus récente, dans le cadre d’une porte ouverte dans une ferme expérimentale de Bretagne, à l’intention des élus et des associations. L’objet de cette ferme est d’étudier les effets de l’activité agricole sur l’environnement et les milieux naturels. La visite s’est parfaitement déroulée. Les responsables ont très bien montré le protocole expérimental. C’était un discours technique parfait. A l’issue de cette visite, je demande au technicien comment s’appelle la rivière qui passe en bas de la ferme. Il me demande pourquoi je lui demande cela et je me contente de lui répéter ma question. Il me répond : nous sommes dans le bassin versant de Quimper. Je réitère ma question. Cette rivière a un nom, enfin ! Il me dit : c’est le Steir (ce qui, en breton, signifie justement la rivière). Pourquoi ne pas nommer les choses ? Comme quoi, cela ne va donc plus de soi que l’activité agricole soit intégrée dans son environnement, son territoire, ou dans une chaîne alimentaire ? Non, cela ne va plus de soi pour beaucoup de nos concitoyens. Et si demain, cela n’allait plus du tout de soi, y compris pour les agriculteurs, est-ce important ? Personnellement, je suis tenté de penser que ce serait très grave.
Au passage, précisons lorsqu’on parle « des agriculteurs » : il y a plusieurs agricultures et plusieurs types d’agriculteurs. Même chose quand on parle des relations entre les agriculteurs avec la société-. Les agriculteurs sont aussi dans la société ! Mais au-delà de cette évidence, ce qui nous intéresse, c’est le type de relations que les agriculteurs entretiennent avec la société et la société avec ses agriculteurs.
Premier postulat : l’agriculture n’a aucun intérêt à se penser en dehors de la société. De même que les jeunes immigrés, les retraités ou les intermittents du spectacle aujourd’hui... Tous ces corps sociaux ont intérêt à se penser dans la relation, et à la place qu’ils occupent réellement et symboliquement dans la société. Deuxième postulat : l’agriculture n’est pas une activité comme les autres. Ce n’est pas pour autant que qu’il faille cultiver cette spécificité et encore moins pour s’isoler socialement. Mais c’est précisément pour cette raison que l’agriculture doit faire l’inventaire de ses spécificités : la relation au vivant, la production d’aliment, la relation aux milieux naturels, son inscription spatiale et historique dans le paysage-... C’est précisément parce que ces enjeux sont posés à l’agriculture que celle-ci est spécifique.

« Même fausses, les images existent réellement »

L’agriculture est un terreau propice à la création d’images paradoxales-. Des contradictions dont certaines méritent d’être levées, et d’autres entretenues. Il faudra apprendre à vivre avec. Ainsi, si l’activité d’élevage- est maintenue, il faudra accepter l’idée que les animaux devront être abattus pour être consommés et assumer cette contradiction. L’intérêt du paradoxe, c’est qu’il contient cette contradiction. Les paradoxes nous obligent donc à penser ensemble le tout et son contraire. Cette dialectique comme les débats d’ici tournent autour des contradictions entre nature et culture, entre industriel et artisanal. Et il faut ajouter naturel et artificiel, paysage construit et paysage donné-, vivant et mort-... Il faut reconnaître que quand on est agriculteur, ces questions peuvent être sacrément douloureuses à porter ou au contraire riches et propices au débat, aux échanges selon la façon dont on les vit.
Le travail sur l’image oblige les agriculteurs à poser la question de leur relation à la société et oblige la société à se demander comment elle voit les agriculteurs. Problème, les contacts réels n’ont quasiment plus lieu. Un sondage réalisé en Loire-Atlantique montre qu’aujourd’hui, les occasions de contact entre les urbains et les agriculteurs sont de plus en plus rares, voire très souvent nulles. C’est encore plus vrai dans les banlieues et les grandes agglomérations et pour les jeunes. Une grande majorité d’entre eux va passer toute sa vie sans voir un paysan-. Cela ne veut pas dire qu’ils n’en auront pas d’image, au contraire. Ils en entendront parler à la télé, par exemple. A contrario, les quelques expériences qui sont menées autour de la découverte du monde agricole posent la question de manière accrue, pour leurs initiateurs, de diffuser une bonne ou une mauvaise image. Car ces occasions sont quasiment uniques. D’autant que l’image que l’on a de soi se construit aussi à partir de l’image que les autres portent sur nous. Et il est évident qu’une société urbaine comme la nôtre va transposer, si ce n’est imposer, un certain nombre de visions urbaines- sur les modes de production agricole. Cela inquiète en partie les agriculteurs. On peut, par exemple, avoir une expérience de l’alimentation qui s’arrête à l’aliment, sans voir derrière le producteur. Cela serait à mon sens dramatique.
En revanche, comme l’a bien montré Saadi Lahlou-, il ne faut pas se leurrer sur les représentations : certains les trouvent dangereuses parce que fausses. Mais c’est un principe de réalité : même fausses, ces images existent. Le problème, c’est qu’on a très peu d’éléments pour les objectiver. La question se pose pour tous, y compris pour l’agriculteur : c’est quoi un écolo aujourd’hui, pour lui ? Cela n’empêche pas qu’il faut accepter ces représentations même fausses. Il faudra bien faire avec, tout en se préparant au choc des représentations, ou à l’affrontement avec la réalité, comme lors des crises-.

« Le conflit, la fuite ou la coopération »

Parce que la société est aujourd’hui éloignée de l’agriculture, il y a nécessité de gérer cette confrontation. Trois scénarios- coexistent actuellement, en termes de stratégies professionnelles ou sociales Le premier, c’est le conflit, avec des intérêts et des représentations divergents : on se « tape dessus », on se fait des procès s’il le faut et on alimente ainsi la tension. Pour avoir travaillé avec des responsables professionnels, ce discours « guerrier » existe : « il faut se battre, se bagarrer... Les écolos, on va leur montrer... ». Le deuxième scénario est celui de la fuite en avant : « circulez, y a rien à voir ». Cela a été le cas de la première crise de la vache folle, alors qu’au contraire il s’agit de comprendre ce qui s’est passé lors de cette crise et de celles qui ont suivi, même si cet exercice est douloureux. Le troisième scénario est celui de la co-construction, de la coopération, la médiation, l’interaction, la contractualisation... Dans ce cas, la question posée est la suivante : l’agriculteur devenu minoritaire doit certes accepter de coopérer, mais que devient-il dans un débat où il pèse si peu ? Je pense toutefois qu’il reste essentiel au débat. Un débat sur les paysans sans les paysans n’a pas lieu d’être !
Dans cette confrontation, au bon sens du terme, des représentations, comment l’agriculture aura non seulement droit de parole-, mais sera-t-elle amenée à prendre la parole et à s’exprimer dans les débats qui la concernent ? Comment la société va l’intégrer dans ces débats, qui sont aussi parfois des conflits d’intérêts ou des enjeux de pouvoir ?- Saluons le fait qu’à Marciac, il y ait beaucoup d’agriculteurs et que le débat ne se réduise pas à des chercheurs-. Il y a de plus en plus d’initiatives comme celle-ci, mais il reste des initiatives totalement divergentes, avec des débats par exemple sur le bien-être animal- sans un seul éleveur invité à s’exprimer. De même que des agriculteurs font parfois des débats sur l’environnement sans y associer un seul écologiste. Ce sont là, à mon avis, que résident les germes de conflits à venir. Nous devons donc construire des processus, créer des lieux de confrontation, d’écoute, de compréhension, même s’il y a désaccord.

« Il n’est pas forcément sain que l’image soit positive »

Autre point abordé ce matin : l’image du métier agricole aujourd’hui par la profession elle-même. On entend actuellement parler du blues des agriculteurs-, on découvre des études sur les départs anticipés ou sur la souffrance psychologique- qui peut aller jusqu’au suicide. Ce point-là nous concerne aussi. Le même sondage réalisé en Loire-Atlantique montre que les agriculteurs sont globalement fiers de leur métier, et les jeunes encore plus ! Ce n’est donc pas l’image de leur activité qui leur pose question, mais bien la reconnaissance sociale qu’ils estiment ne plus avoir, et la valeur ou le sens de leur métier aux yeux d’autrui. Y compris à travers les valeurs qu’accorde- ou non le marché-. Là encore, la résolution de ce problème passera nécessairement par la confrontation avec l’environnement. Faute de quoi ce métier pourrait bien se gangrener de l’intérieur et être abandonné.
Pour l’heure, les agriculteurs sont coincés- entre deux paradoxes extrêmes : le premier, c’est que leur image publique balance en permanence entre la version bucolique de la publicité et celle plutôt négative des médias. Le deuxième paradoxe, c’est que l’image des agriculteurs dans l’opinion est plutôt bonne, mais elle est basée sur une forte méconnaissance de cette activité. Et il n’est pas forcément sain que l’image soit positive si elle doit biaiser le débat ou cacher une réalité complexe.
Les autres paradoxes, vous les connaissez. Par exemple, l’inquiétude autour de l’alimentation- augmente, et même temps que la sécurité alimentaire-. Pour autant il n’y a semble-t-il de craintes plus forte par rapport aux agriculteurs, plutôt cités comme victimes d’un système. Tout juste une certaine forme de défiance. En revanche, cette fameuse « vocation nourricière »- suscite beaucoup d’interrogations : si vous n’avez qu’une image du produit-aliment, sans voir qui est derrière, qui nourrit qui ? Qui est derrière le poisson carré ou les frites. D’autre part, a-t-on encore besoin des paysans pour se nourrir ?- J’ai été très surpris d’avoir vu récemment un débat en Angleterre sur cette question. Après tout, les Anglais -comme d’autres- peuvent par internet se rendre sur les market places pour acheter au meilleur offrant les fromages et les vins de France, les fruits de tel autre pays, et le blé le moins cher de tel continent... En France, on donne l’impression que la présence de l’agriculture va de soi. Méfions-nous de cet a priori.
Enfin, je voudrais également interpeller les agriculteurs : êtes-vous bien sûrs de « nourrir » vos concitoyens ? Tant que vous dites que vous faites 200 000 litres de lait et que vous produisez votre quota, vous ne nourrissez pas les gens. Tant que vous dites que vous avez un GMQ de tant (Gain moyen quotidien) pour nourrir votre taurillon, vous ne nourrissez pas les gens. Vous nourrissez l’animal, certes, vous faites votre quota de lait, oui, mais vous n’êtes pas dans cette « vocation nourricière ». Cette fameuse vocation nourricière ne va donc plus de soi non plus pour les agriculteurs. Par ailleurs, il me semble inquiétant de surestimer la fonction de production car cela conduit à restreindre l’agriculture à cette fonction technique ou économique. Quelqu’un qui commet un acte rationnel (ou raisonné) d’optimisation des intrants pour produire tout ce qui peut sortir de l’exploitation, ne s’inscrit pas forcément dans cette « vocation nourricière », ni dans une chaîne alimentaire. Il se limite à être gestionnaire d’un système de production.

« Les leçons des crises sanitaires »

Les crises qui ont eu lieu autour de cette fonction nourricière- ont mis en évidence que l’agriculture est détentrice de symboles forts... et les agriculteurs sont en partie gestionnaires de ces symboles. Mais un symbole n’appartient pas à celui qui en est gestionnaire, il appartient à celui qui en est destinataire et lui donne sens. On est donc dans un système interactif. C’est bien ce qu’ont montré les alertes sanitaires. Elles obligent selon moi, les systèmes de production, et donc les producteurs à se réorganiser autour des conceptions de la vie, du vivant et de la mort. Car les interrogations de nos concitoyens vont de plus en plus loin, précisément parce qu’ils n’ont pas compris ce qui s’était passé dans l’affaire de la vache folle-. Ils exigent des explications : que faites-vous, au nom de qui et de quoi ? Un des meilleurs exemples concerne les farines animales. Fatalement, le débat social sur les pratiques agricoles, que ce soit la fertilisation, la protection des plantes, l’alimentation des animaux, doit avoir lieu. Cela ne sera pas simple à organiser ni à légiférer-. Il est intéressant d’analyser les mots apparus dans le débat public au moment des dernières crises. Avant 96, on ne parlait pas ou peu de traçabilité. Même chose pour transparence, principe de précaution-, contamination-, consommateur-citoyen, développement durable-, éthique-, responsabilité... Tous ces mots-clé sont omniprésents au moment des crises et au cœur des débats qui ont suivi, comme autant de questions posées souvent sans réponse simple.
Autre « leçon » de ces crises : les agriculteurs sont globalement apparus avec un statut de victime. Cela n’est pas nécessairement sain. Encore moins quand personne ne revendique le statut d’oppresseur. Cela « déresponsabilise » les victimes. Heureusement, tous syndicats agricoles confondus, une partie importante des professionnels revendique leur part de responsabilité, par rapport au passé et à ce qui pourrait advenir demain.

« La terre n’est pas qu’une matière »

Dernier paradoxe, l’espace. De quelle façon va-t-on être amenés à gérer les conflits autour de l’espace rural ? Si on n’y prend pas garde, tout conduit vers la « conflictuosité ». Le désir de campagne augmente et la pression foncière devient telle que l’activité agricole pourrait être demain impossible, notamment en zone péri-urbaine. Dans un certain nombre de territoires où la pression sociale est forte, du fait de néo-résidents et de néo-ruraux, l’acceptabilité sociale d’un certain nombre de pratiques telles que l’élevage est posée concrètement. Les extensions de porcheries, l’irrigation, les remembrements posent problème et ces nouveaux habitants verraient bien, en certains endroits, une campagne sans paysans.
Ces conflits autour de la gestion de l’espace relèvent pour moi, non pas seulement d’un conflit d’usage, mais aussi d’un conflit de représentations, dans la mesure où une société urbaine considère que l’espace agricole est un espace vert, accessible à tous, comme un jardin public. Alors que l’agriculteur le considère comme un espace de travail, de production, avec à la clé quelques nuisances, de bruits, d’odeurs... Pour les élus locaux, il y a là un travail d’anticipation à mener. Encore faut-il qu’il y ait des hommes derrière ces objets matériels que sont la terre, l’aliment, l’arbre, la haie... Sinon on ne gèrera que de la matière et non pas du lien social. Si on en reste à sa définition classique, la fonction se pense en termes de relation entre deux sujets. Or, la fonction de la terre implique d’abord quelqu’un qui produit quelque chose pour nourrir quelqu’un d’autre. On passe de la matière à l’immatériel, du bien au lien, fut-il symbolique ! Ce débat oblige à poser la question du réel, de la terre, mais aussi à quoi sert cette terre et qui est derrière-. Il faut faire parler la terre et ceux qui vivent autour.
La question posée aux agriculteurs, comme à chacun d’entre nous en tant que consommateurs et citoyens, c’est de s’obliger à reconstruire une identité commune, qui passe par notre identité personnelle, dans la façon dont on mange-, par exemple. En faisant cela, on s’inclut ou non dans une relation à des producteurs-. D’où vient cet aliment et aussi à quoi sert cette terre, pour reprendre l’interrogation de départ ? Il faudrait se poser ces questions de l’origine, de la réalité du lien social au lieu de se dire simplement : « Je mange des protéines ». Qui sommes-nous, que mangeons-nous-, d’où ça vient ? C’est notre débat à tous. Il en va de même pour l’aménagement et l’usage du territoire, la relation au vivant et à la nature...
Si on en reste à dire que le débat d’image est un débat accessoire, on n’a pas avancé. Autour de l’image, il y a des représentations sociales, un passé commun à échanger, un imaginaire collectif à construire dès aujourd’hui et à réinventer pour demain. Il faut un projet sociétal pour l’agriculture et ses agriculteurs, en mettant en place des processus de co-construction sur le long terme. A-t-on le choix, finalement, d’éviter de se poser ces questions là ? Je reste persuadé que non, parce qu’elles sont vitales et politiques, au sens premier du terme ». Dans le cadre du débat « Images et imaginaires au cœur des échanges sur l’agriculture » de l’Université d’été de l’Innovation Rurale. Marciac 2003.

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Imaginaire et agriculture : « La réalité de l’arbre à frites » Par Rémi Mer. Dans le cadre du débat « Images et imaginaires au cœur des échanges entre agriculture et société » de l’Université d’été de l’Innovation Rurale. Marciac 2003

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