L’Homme post-numérique

Ce n’est pas encore une contribution en réponse à notre appel , mais déjà une première réaction. Celle de François de Bernard, philosophe et consultant indépendant, qui nous invite à jeter un oeil sur son dernier ouvrage, "L’Homme post-numérique. Face à la société de surveillance générale", paru en juin dernier aux éditions Yves Michel.
Un essai qui, expliquant comment le numérique a envahi nos vies, s’intéresse à la nature des changements auxquels nous sommes confrontés, à leurs paradoxes et à leurs outils. Une sorte de contrepoint, de point de vue très critique sur la dématérialisation des activités humaines, engendrant "une société de contrôle et de surveillance des citoyens sans équivalent" qui bascule vers "une tyrannie numérique déjà effective". Le post-numérique, pour François de Bernard passe ainsi par la résistance citoyenne...

Sommaire de l’ouvrage :

Préface de Federico Mayor Zaragoza, Président de la Fondation pour la culture de la Paix.

Avant-propos

I-"Le monde numérique" : d’où vient-il ?
1.1- Le monde serait devenu un "village"...
1.2-L’absence de contraintes formelles et de limites temporelles
1.3- Une société de dématérialisation générale
1.4- La bonté des maîtres du monde

II- qu’est-ce qui a changé ?
2.1-Paradoxes des "technologies de l’information et de la ocmmunication"
2.2- Un changement anthropologique et sociologique

III- La société de surveillance générale

IV- Le numérique en perspective
4.1- Le numérique prend le pas
4.2- Eloge de la lenteur
4.3- Dix thèses pour commencer de ressaisir un monde qui se dérobe.

V- L’homme post-numérique

VI- La mobilisation post-numérique.

François de Bernard a également publié La Cité du chômage (Verticales, 1997), L’Emblème démocratique (1001 nuits, 1998), La Pauvreté durable (Félin 2002), Le dictionnaire critique des mondialisations (Pré aux clercs 2002) et La Fabrique du terrorisme (Yves Michel 2008).